CD Serse (direction Jean-Claude Malgoire)

SERSE

Edition LPSerse

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

d’après Nicolo Minato et Silvio Stampiglia

 

ORCHESTRE La Grande Ecurie et la Chambre du Roy
CHOEUR Ensemble Vocal Jean Bridier
DIRECTION Jean-Claude Malgoire

Serse Carolyn Watkinson
Arsamene Paul Esswood
Romilda Barbara Hendricks
Amastre Ortrun Wenkel
Atalante Anne-Marie Rodde
Ariodate Ulrik Cold
Elviro Ulrich Studer

DATE D’ENREGISTREMENT 1979
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Sony Classical
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1996
NOMBRE DE DISQUES 3 (à l’origine 3 x LP)
CATEGORIE ADD

Critique de cet enregistrement dans :

Barockmusik

« La Grande Ecurie & La Chambre du Roy se porte plutôt bien. L’orchestre est pontifiant, ampoulé, précieux..Le vrai problème provient surtout des tempi. Malgoire n’a aucun sens dramatique général et l’intrigue ne semble pas avancer. Il y manque du souffle, des ruptures, des contrastes ; en deux mots, de la vie et du mouvement. Les récitatifs sont excellents, les chanteurs jouent la comédie et s’imprègnent de la cocasserie de leurs rôles respectifs. Les airs sont tous bien interprétés… sauf le fameux Ombra Mai Fu chanté trop vite et sans passion. Le platane dut être bien déçu. Les artistes sont tous bons, en particulier Carolyn Watkinson (qui a le rôle le plus éprouvant) et le contre-ténor Paul Esswood. Les timbres sont très « baroqueux » et même Barbara Hendricks tire son épingle du jeu avec brio. Pour le reste, on regrette une certaine monotonie, d’autant plus que l’opéra dure près de trois heures qui finissent par devenir lassantes. En bref, c’est un enregistrement fort honorable que le chef français nous proposait là il y a déjà vingt ans, constitué d’un assemblage de jolis airs sur papier glacé, charmants et sans intensité. »

Diapason – avril 1996 – apréciation 4 / 5 – technique 8

« une version intégrale, en langue originale, auprès d’une équipe formidable. Carolyn Watkinson s’enflamme jusqu’à parfois s’égosiller, avec un aplomb phénoménal ; la jeune Barbara Hendricks croit dur comme fer aux affres de Romilda ; Paul Esswood ménages ses cadences filées alla Deller…Le chef assurément les encourage…Son orchestre, malheureusement, est d’une rare indigence…l’ensemble manque tout à la fois de vigueur, de contrastes et de cohésion narrarive. »

Opéra International – mars 1996 – appréciation 4 / 5

« Sony Classical sur le marché un Serse qui, pour n’être pas tout à fait celui de nos rêves, n’en est pas moins de bonne tenue…Carolyn Watkinson campe un Serse hiératique, au timbre velouté. Elle confère ainsi au rôle titre une grande somptuosité, et un style baroque non anémié, même si, vocalement, une plus grande variété de couleurs nous eût davantage satisfaits…Paul Esswood fait ce qu’il peut avec son falsetto pour ne pas dénaturer la partie d’Arsamene, et le résultat est plus que satisfaisant. Les Romilda et Atalanta de Barbara Hendricks et Anne-Marie Rodde sont joliment tournées, mais avec un manque saisissant de fantaisie et de légèreté. L’Ariodate d’Ulrik Cold, un peu vain musicalement, est presque surdistribué. L’Amastre d’Ortrun Wenkel est assez pesant : ce contralto semble ignorer les règles du chant italien, mais le timbre en surprendra plus d’un ! Malgoire dirige l’oeuvre avec retenue (trop !), mais très élégamment, très sûrement dans les parties les plus légères de l’opéra, et ses instrumentistes le suivent posément. Plus d’allant, plus d’énergie dans les moments les plus serie, aurait davantage relevé un plat assez fade. Mais, tout compte fait, cet enregistrement est tout à fait recommandable… »

La critique d’Alexandre sur un site dédié à Haendel – appréciation 2/20

http://handel.free.fr/gfhopera.htm

 Fnac – présentation

« Avec son air inaugural Ombra mai fu, rebaptisé dans un de ses nombreux avatars Largo de Haendel, Xerxés est un des derniers opéras anglais du premier musicien véritablement européen avant la lettre. Il s’agit sous la forme d’un opéra seria, d’un imbroglio amoureux plutôt burlesque sur fond d’expédition persane contre la Grèce. Celui qui est aimé en aime toujours un autre, lequel convoite une autre proie ! La musique est exquise, quasi-mozartienne, l’ensemble plus concis et plus dramatiquement efficace que la majorité des opéras de Haendel. Jean-Claude Malgoire, un des pionniers français de la renaissance de l’opéra baroque, a enregistré cet opéra en 1979 avec une équipe anglaise tout à fait rompue au chant haendelien. »