SERENATA A 4 FOR A MEMORIAL CELEBRATION OF KING WILLIAM III |
COMPOSITEUR |
Johann Sigismund KUSSER |
LIBRETTISTE |
ORCHESTRE |
Aura Musicale |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Balázs Máté |
Fame |
Susan Hamilton |
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Neptune |
Dominik Wörner |
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Albania |
Andrea Csereklyei |
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Apollo |
József Csapó |
DATE D’ENREGISTREMENT | |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR |
Hungaroton |
DISTRIBUTION |
Abeille Musique |
DATE DE PRODUCTION |
4 novembre 2010 |
NOMBRE DE DISQUES |
1 |
CATEGORIE |
DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – janvier 2011 – appréciation 4 / 5
« Né dans une famille de musiciens à Pressbourg, Kusser a travaillé dans toute l’Europe avant de s’installer en Irlande. Après avoir exhumé les Suites pour orchestre parues sans son Festin des Muses, Balazs Maté s’est penché sur deux pour la cour de Dublin – deux kaléidoscopes faits de pages instrumentales, de récitatifs, d’arias et de choeurs concis. La Serenata a 4 glorifiait, au début des annnées 1710, la mémoire du roi William III devant un public irlandais sans doute rétif. Neptune, Apollon, le Destin et quelques autres vantentv« the happy British Nation ». La Serenata a 5 célébrait en 1713 la paix d’Utrecht, page plus théâtrale, où il faut à Mercure vingt-cinq numéros pour affirmer la victoire de la Paix sur la Discorde. Volontiers lullistes d’accent, les deux oeuvres évoquent aussi les grandes odes de Purrcell par leur habilité à rapprocher le grandiose et l’intime ; ici une viole d’amour vient enténébrer une aria inquiète, ailleurs l’éclat des trompettes renforce le pas des guerrriers. Les hautbois enchantent par leurs élans agrestes et les voix dialoguent avec une faconde percutante sans trop nous laisser le temps d’être émus.
Balazs Maté anime avec beaucoup de vigueur un instrumentarium foisonnant et pittoresque – à noter que celui de la Seerenata a 4, parvenue sans orchestration, a dû être reconstitué. Les solistes vont du médiocre (l’accent anglais exécrable de quelques chanteurs hongrois et un sooprano mâle inécoutable) au remarquable: la basse Dominik Worner et surtout la soprano Susan Hamilton, à qui sont heureusement dévolus les airts les plus exigeants. »