RODRIGO ou Vincer se stesso è la maggior vittoria |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Francesco Silvani |
ORCHESTRE | Il Complesso Barocco |
CHOEUR | |
DIRECTION | Alan Curtis |
Rodrigo | Gloria Banditelli | mezzo-soprano |
Esilena | Sandrine Piau | soprano |
Florinda | Elena Cecchi Fedi | soprano |
Giuliano | Rufus Müller | ténor |
Evanco | Roberta Invernizzi | soprano |
Fernando | Caterina Calvi | contralto |
DATE D’ENREGISTREMENT | juillet 1997 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Basilica dell’Osservanza – Sienne |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Virgin Veritas |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1999 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement :
Opéra International – juillet/août 1999 – appréciation 4 / 5
« Première intégrale « officielle » de Rodrigo. L’ensemble paraît quelque peu disparate et artificiel »… »Alan Curtis dirige l’ouvrage avec finesse et prédagogie, mais sans grand sens de la continuité théâtrale. Ainsi le grand air d’Esilena reste-t-il bien statique, malgré l’aplomb vocal dont fait preuve Sandrine Piau »… »Le beau timbre d’alto de Gloria Banditelli est flatté par une musique constamment en demi-teintes »… »Rufus Müller a fort à faire avec la partie martiale et guerrière de Giuliano »… »L’inspiration musicale n’est pas toujours au rendez-vous des autres rôles, pourtant fort bien chantés »… »Les instrumentistes d’Il Complesso Barocco paraissent un peu « verts » pour se marier idéalement aux voix qui, elles, font des efforts constants pour défendre cette musique. »
Le Monde de la Musique – septembre 1999
« Le travail d’Alan Curtis convainc davantage par son souci du détail et de la mise en place que par son sens du théâtre et de la couleur. Les airs de tendresse comme les airs de bravoure manquent souvent d’intensité et de profondeur. Les chanteusr parviennent cependant à donner corps à leur personnages. Mais, en refusant des voix masculines pour les rôles d’alto, Curtis réunit cinq femmes dont le timbre et l’expression ne les distinguent pas toujours. Excepté l’Evanco falot de Rufus Müller, le plateau s’équilibre très correctement…Certes imparfait et inégal, cet enregistrement a pour lui la primeur en compact et une distribution dans l’ensemble crédible. »
La critique d’Alexandre sur un site dédié à Haendel – appréciation 15/20
http://handel.free.fr/gfhopera.htm
Goldberg – août 1999 – appréciation 4 / 5
« La partition de Haendel allie grâce et vivacité mais la musique ne colle pas encore aussi bien aux personnages et aux situations que dans les oeuvres de la maturité. L’ héroïne, Esilena (superbement interprétée par Sandrine Piau), se voit confier les plus belles arias : elle est tendre dans » Egli è tuo « , inquiète dans » Empio fato « , merveilleusement poignante dans » Perché viva « . Ailleurs, la musique souligne des stéréotypes : Florinda profère sa fureur dans des phrases très ornées, Giuliano, le brave soldat, se démène héroïquement, et ainsi de suite. Alan Curtis nous offre une interprétation compétente, pleine de vigueur ; on regrettera cependant que dans sa hâte, il passe à côté de nombreux effets dramatiques et de voluptueux badinages. Il n’en reste pas moins que Rodrigo est une oeuvre divertissante que les amateurs de Haendel seront ravis de posséder sur CD. »