RODELINDA |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Antonio Salvi / Nicola Francesco Haym |
ORCHESTRE | Orchestre du Sadlers Wells de Londres |
CHOEUR | Choeur du Sadlers Wells de Londres |
DIRECTION | Charles Farncombe |
Rodelinda | Joan Sutherland | soprano |
Edwige | Janet Baker | mezzo-soprano |
Bertarido | Margreta Elkins | mezzo-soprano |
Garibaldo | Raymond Herinckx | basse |
Grimoaldo | Alfred Hallet | ténor |
Unulfo | Patricia Kern | contralto |
DATE D’ENREGISTREMENT | 26 (ou 24 ?) juin 1959 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Sadler’s Wells |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | Opera d’oro / Opera Rara / Living Stage |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1982 / 1999 / novembre 2003 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | ADD |
Critique de cet enregistrement dans :
Abeille Musique – novembre 2003 – présentation
« L’ouvrage, l’un des plus célèbres opéras de Haendel pendant des décennies, est une oeuvre de l’apogée du compositeur, où la douleur et la tendresse s’expriment avec force. Il est ici chanté en anglais, par deux des grandes stars de la scène britannique : Joan Sutherland et Janet Baker. Certes, en 1959, les préoccupations d’authenticité historico-musicale n’étaient pas encore de mise, mais il faut avouer que l’excellent Charles Farncombe s’attelle à nettoyer la partition des scories laissées par un demi-siècle d’interprétations alourdies de romantisme exacerbé, et le résultat est digne d’éloges. Une belle archive sur le plan musical, témoignant du renouveau de l’interprétation baroque, orchestralement et vocalement, mais malheureusement on ne peut en dire autant sur le son médiocre, ce qui est bien dommage ! «
Opéra International – décembre 1994 – appréciation 3 / 5
« La version publiée ici est le reflet sonore d’une représentation donnée à Londres en 1959, avec les coupures et la langue anglaise d’usage. Au moins, la partition n’est-elle pas transposée et les scrupules d’académisme en sont-ils absents. Cet enregistrement vaut surtout pour la prestation aérienne de la jeune Joan Sutherland. Malgré les coupures, malgré l’anachronisme de la langue, malgré la direction mignarde et peu dramatique de Charles Farncombe, il se passe quelque chose… et la magie d’une soirée opère. Curiosité aussi que les débuts de Janet Baker dans le rôle d’Edvige : l’émotion et le trac lui font d’ailleurs rater l’entrée de son premier air, rattrapée de justesse par un souffleur à la voix de stentor. Le reste de la distribution est plus que correct, surtout lorsque l’on sait les critères interprétatifs de l’époque. Un coffret que l’on réservera an priorité aux collectionneurs et aux plus fervents des haendeliens. »
Opéra International – février 1992
« L’opéra est exécuté en anglais, avec les coupures coutumières de l’époque, par quelques jeunes chanteurs prometteurs, alors en début de carrière. Joan Sutherland superlative…Margareta Elkins dans le rôle de Bertarido, dramatiquement très engagée mais su style un peu vieillot. On passera en revanche sur les épouvantables prestations du ténor et de la basse, hurleurs impénitents ».
Opéra International – janvier 1983
« Une mémorable soirée du 26 juin 1959 à Sadler’s Wells (aujourd’hui English National Opera) où Joan Sutherland…éblouissait son auditoire grâce à une technique inouïe et un chant d’un rare brio »… »Face à elle, une équipe de chanteurs parfaitement soudés, d’où émerge une autre grande dame actuelle, Janet Baker, moins convaincante, néanmoins, que par la suite. Charles Farncombe, moins romantique dans le style, replonge sans problèmes l’oeuvre dans son contexte baroque et lui donne toute sa vigueur ».