RINALDO |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Aaron Hill et Giacomo Rossi |
ORCHESTRE | Aradia Ensemble |
CHOEUR | |
DIRECTION | Kevin Mallon |
Rinaldo | Kimberly Barber | mezzo-soprano |
Almirena | Laura Whalen | soprano |
Armida | Barbara Hannigan | soprano |
Goffredo | Marion Newman | mezzo-soprano |
Argante | Sean Watson | baryton |
Eustazio | Jennifer Enns Modolo | mezzo-soprano |
Sirena | Catherine Affleck | soprano |
Donna | Nicole Bower | soprano |
Sirena | Melinda Delorme | mezzo-soprano |
Mago cristiano | Giles Tomkins | baryton-basse |
Un Araldo | Lenard Whiting | ténor |
DATE D’ENREGISTREMENT | 19 au 22 juin, 25 août au 2 septembre 2004 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Grace Church on the Hill – Toronto |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Naxos |
COLLECTION | Naxos Opéra |
DATE DE PRODUCTION | janvier 2006 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – avril 2006 – aappréciation 3 / 5 – technique 7 / 10
« Le prix sera le facteur déterminant. Car pour le luxe et la musique, nous resterons fidèles à Hogwood 1999, pour la fantaisie et l’action à Jacobs 2002, pour les performances individuelles (Esswood, Cotrubas, le souverain Ulrik Cold, la poignante Watkinson) à Malgoire 1977. Non que l’équipe canadienne ici rassemblée ne donne parfois quelque satisfaction (Mlles Newman et Modela). Mais les caractères, notamment parmi les trois mezzos, tendent à se confondre ; le style général doit plus à la Baba de Stravinsky (rôle-titre) ou à la Cunégonde de Bernstein (Armida) qu’au bel canto des années 1710 ; la virtuosité fait sans cesse défaut surtout, la couleur se cantonne au gris, gris des sentiments, des nuances, du phrasé, de l’élocution, gris du tempo, gris acoustique (une église de Toronto) peu favorable à un orchestre ravissant quoique d’une modestie abusive.
Reste à ce Rinaldo mineur, d’un charme mélancolique hors sujet mais peut-être intentionnel, cet atout que d’aucuns jugeront maître : à la différence de Malgoire, Hogwood et Jacobs, Kevin Mallon n’emploie aucun contre-ténor. Haendel, qui évidemment pouvait compter sur les plus illustres castrats de son siècle, en fit de même. Rigueur historique. »