RAPPRESENTATIONE DI ANIMA E DI CORPO |
COMPOSITEUR |
Emilio de CAVALIERI |
LIBRETTISTE |
Padre Agostino Manni |
ORCHESTRE | Capella Academica Wien (dir. Eduard Melkus) – Ensemble Wolfgang von Karajan |
CHOEUR | Wiener Kammerchor (dir. Hans Gillesberger) |
DIRECTION | Charles Mackerras |
Tempo | Theo Adam | basse |
Intelletto | Kurt Equiluz | ténor |
Corpo | Hermann Prey | baryton |
Anima | Tatiana Troyanos | mezzo-soprano |
Piacere | Paul Esswood | contre-ténor |
Angelo custode | Teresa Zylis-Gara | soprano |
Vita mondana | Edda Moser | soprano |
Anima beata | Sylvia Geszty | soprano |
Consiglio | Herbert Lackner | basse |
Mondo/Anima dannata | Ernst Gutstein | basse |
Compagni | Rudolf Resch | ténor |
Compagni | Leopold Spitzer | basse |
Eco | Arleen Auger | soprano |
DATE D’ENREGISTREMENT | 17 au 24 février 1970 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Vienne – Kleiner Redoutensaal der Hofburg |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Archiv Produktion |
COLLECTION | Le Seicento italien |
DATE DE PRODUCTION | décembre 1996 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 (à l’origine 2 LP stéréo) |
CATEGORIE |
Révision de la partition et réalisation de la basse continue par Mathias Siedel, diminutions des parties vocales par Charles Mackerras et Mathias Siedel, instrumentation revue par Eduard Melkus.
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – décembre 2002
« Un album « salzbourgeois » confié à Charles Mackerras et servi par un plateau de voix d’opéra parmi les plus opulentes de la décennie 1960-1970, mais trop indifférent aux actuels critères musicologiques. »
Diapason – novembre 1997
« L’album Mackerras, en dépit (ou à cause) d’une galerie de voix d’opéra parmi les plus somptueuses de la décennie 1960/70, pèchait par une totale indifférence aux exigences du « style d’époque… »
Guide de la musique ancienne et baroque
« C’est une distribution de rêve que réunit Mackerras, mais dans un contexte interprétatif plutôt défavorable : les solistes font preuve d’un engagement dramatique particulièrement louable (Troyanos, Adam), mais le mélange des styles vocaux (plus encore que des couleurs vocales) relève indéniablement d’une autre époque (Moser et Prey face à Esswood et Equiluz, en particulier), sans parler de l’emphase et des colorations inadéquates des choeurs et de l’orchestre. Cela dit, Mackerras parvient à imprimer une indéniable vitalité à cette oeuvre, et, au-delà de la somptuosité lyrique, confère un véritable relief aux personnages allégoriques qui sont ici multipliés (une dimension théâtrale suscitée par les représentations dont cet enregistrement se fait l’écho). Un témoignage étonnant, quelque peu anachronique, mais tout à fait unique. »