CD Don Quichotte

DON QUICHOTTE CHEZ LA DUCHESSE

COMPOSITEUR

Joseph Bodin de BOISMORTIER

LIBRETTISTE

Charles Simon Favart

 

ORCHESTRE Le Concert Spirituel
CHOEUR
DIRECTION Hervé Niquet

Don Quichotte Stephan Van Dyck
Sancho Pança Richard Biren
Altisidore Meredith Hall
Merlin, le Duc, le Japonais Paul Gay
Une Jeune paysanne Marie-Pierre Wattiez
Montesinos Patrick Ardagh-Walter
Un Amant Akiko Toda
Une Amante Brigitte Le Baron
Une Suivante de la Duchesse Nicole Dubrovitch
Interprète Paul Médioni
Une Femme japonaise Anne Mopin

DATE D’ENREGISTREMENT 6-7 juin 1996
LIEU D’ENREGISTREMENT Metz – Grande salle de l’Arsenal
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Naxos
DISTRIBUTION Média 7
DATE DE PRODUCTION mars 1997
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Crescendo – février/mars 1997 – appréciation 9

« L’interprétation est dans l’ensemble satisfaisante, et même, par moments, franchement jubilatoire. Remarquable ! »

Opéra International – janvier 1997 – appréciation 3 / 5

« Le travail orchestral offert par Hervé Niquet et son Concert Spirituel est le meilleur atout de cet enregistrement »… »Par contre la distribution vocale – honnête sans plus – rassemble des solistes qui « surjouent » les passages comiques et, à l’opposé, ne parviennent pas à faire ressentir au premier degré les passages et sentiments tragiques ».

Le Monde de la Musique – janvier 1997 – appréciation 4 / 5

« Contemporain de Rameau, Joseph Bodin de Boismortier fut l’un de nos musiciens les plus prolixes : 102 numéros d’opus dans tous les genres et pour tous les instruments. On lui a souvent reproché d’écrire trop et trop vite :  » Ce pauvre Boismortier ne sait pas développer musicalement une idée », a écrit un critique du XVIIIe siècle. A quoi Hervé Niquet répond que, des idées, il y en a cent par page. C’est un véritable tourbillon sonore que ce Don Quichotte. Sur le livret farfelu de Charles-Simon Favart – c’est un peu Cervantes revu par Feydeau -, Boismortier écrit une musique allègre, bouillonnante, pleine de couloirs et de vie. Hervé Niquet joue à fond la carte de la fantaisie. D’air en tambourin, de choeur en menuet, le ballet comique en trois actes est mené tambour battant, sans l’ombre d’un temps mort. Galvanisé par son chef, Le Concert Spirituel fait des étincelles. Les chanteurs sont aussi bien rompus à l’art de la comédie qu’à l’esthétique baroque. Cela crée un esprit de troupe qui fait le prix de cet enregistrement. »