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TIMON OF ATHENS ou The Man Hater |
| COMPOSITEUR |
Henry PURCELL |
| LIBRETTISTE |
Thomas Shadwell |
| ENREGISTREMENT | EDITION | DIRECTION | EDITEUR | NOMBRE | LANGUE | FICHE DETAILLEE |
| 1976 | Alfred Deller | Harmonia Mundi | 2 | anglais |  |
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| 1987 | 1994 | John Eliot Gardiner | Teldec | 2 | anglais | |
| 1993 | 1995 | Richard Hickox | Chandos | 2 | anglais | |
| 1995 | 1995 | Trevor Pinnock | Archiv | 2 | anglais | |
| 1995 | 2003 | Trevor Pinnock | Archiv | 5 | anglais | |
| 2004 | 2005 | Jed Wentz | Brilliant Classics | 1 | anglais | |
Musique de scène (Z 632), pour une pièce de Thomas Shadwell (*), d’après William Shakespeare, représentée en 1694 : ouverture, duo chanté par les suivants de Cupid, masque dansé pendant le banquet.
(*) Thomas Shadwell, dramaturge anglais, né à Santon Hall (Norfolk) en 1642, mort à Londres en novembre 1692
Reprise au Drury Lane Theatre de Londres, le 1er janvier 1706, avec le ténor Henry Holcombe.
Argument (*)
Timon fait partie des plus riches Athéniens et donne des banquets où il invite des sénateurs et autres notables de la ville. Il les prend pour des amis, mais en vérité ils essayent tous de lui arracher sa fortune. Quand, d’un jour à l’autre, Timon sombre dans la pauvreté, il est obligé de demander à ses invités réguliers de lui prêter une somme considérable mais pas hors de leur portée. Mais aucun des profiteurs n’est prêt à faire le moindre geste.
Désormais sans ressources, il convie son entourage à un dernier banquet et se révolte contre eux. Son discours devient un magnifique règlement de comptes avec la nature humaine mais aussi avec le capitalisme de son époque. Pour se venger, Athènes l’envoie en exil où il va vivre en haillons.
Le nom de Timon devint ainsi dans l’Antiquité proverbial de la misanthropie.
(*) de la pièce de Shakespeare
Représentations :
London Coliseum – 1990/1991 – dir. Graeme Jenkins/Michael Rosewell – mise en scène Graham Vick – avec Monte Jaffe, Keith Latham, Gregory Yurisich, Nicholas Folwell, Quentin Hayes