CD Purcell – Musique de théâtre

AMPHITRYON – SIR BARNABY WHIGG – THE GORDIAN KNOT UNTY’D – CIRCE

COMPOSITEUR

Henry PURCELL

LIBRETTISTE

 

ORCHESTRE

Aradia Ensemble

CHOEUR
DIRECTION

Kevin Mallon

(1)

Andrea Jeffrey

soprano

(1)

Michelle Kettrick

soprano

(1) (3)

Nicole Bower

soprano

(3)

Rosalind McArthur

alto

(3)

Peter Mahon

contre-ténor

(2) (3)

Brian Duyn

ténor

(1) (2) (3)

Giles Tomkins

basse

(3)

Neil Aronoff

basse

DATE D’ENREGISTREMENT

avril 2006

LIEU D’ENREGISTREMENT

Grace Church on-the-Hill – Toronto – Canada

ENREGISTREMENT EN CONCERT

non

EDITEUR

Naxos

DISTRIBUTION

Abeille Musique

DATE DE PRODUCTION

27 mars 2008

NOMBRE DE DISQUES

1 (Amphitryon, or The Two Sosias, Z.572 (1) – Sir Barnaby Whigg, Z.589 (2) – The Gordian Knot Unty’d, Z.597 (instrumental) – Circe, Z. 575 (3)

CATEGORIE

DDD

Critique de cet enregistrement dans :

 Diapason – juin 2008 – appréciation 3 / 5 – technique 7 / 10

  « Trente-quatre ans après Christopher Hogwood, Kevin Mallon se lance apparemment (‘Volume I’, annonce l’éditeur) dans une intégrale des quarante-cinq partitions que Purcell destina entre 1680 et 1695 au théâtre londonien. Tantôt réduites à un air isolé (‘Blow, Boreas, blow’ pour le Sir Barnaby Whigg de Thomas d’Urfey en 1681), tantôt de plus vastes proportions (l’Amphitryon de Dryden ou la Circe de Davenant qui fait une large place au choeur), ces musiques de scène n’ont certes pas l’ambition de partager le spectacle avec le drame proprement dit comme le feront un King Arthur ou une Fairy Oueen. Mais elles regorgent de mélodies délectables, d’ouvertures majestueuses, de danses irrésistibles, d’ensembles virtuoses. Souvent, dans Circe par exemple, elles gagnent une épaisseur théâtrale inédite. Stylé, instruit, up to date à maints égards, le groupe canadien fait pourtant peu de cas de cette profusion. Une couleur unique et pâle recouvre les trois comédies. Matière, esprit, nuances, technique, nombre de musiciens, longueur de souffle et d’archet : tout est minimal. Donner le moins possible semble l’unique mot d’ordre. Toute joie est bannie du Gordian knot. L’Air d’Amphitryon retombe à peine levé. Et Dieu qu’on y chante mal ! Quand soudain paraît Circe. Pas plus de tragédie ici que de comédie là, mais un bel ensemble vocal, de l’entrain, du naturel – joli quart d’heure. Côté partition, plusieurs changements de détail, d’ordre, de reprises et d’instrumentation à noter depuis la pionnière Academy of Ancient Music. Rien de décisif cependant. Attendons le volume II. »