CD Poro re dell’Indie (direction Fabio Bondi)

PORO, RE DELL’INDIE

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

Pietro Metastasio

 

ORCHESTRE Europa Galante
CHOEUR
DIRECTION Fabio Bondi

Poro Gloria Banditelli
Cleofide Rossana Bertini
Erissena Bernarda Fink
Gandarte Gérard Lesne
Alessandro Sandro Naglia
Timagene Roberto Abbondanza

DATE D’ENREGISTREMENT avril 1994
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Opus 111
DISTRIBUTION Naïve
DATE DE PRODUCTION septembre 1994
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

 Critique de cet enregistrement dans :

 Opéra International – novembre 1994 – appréciation 3 / 5

« Il faut pour convaincre, et imposer cette oeuvre moyenne, une équipe d’interprètes inspirée et inspirante. Ce n’est pas tout à fait le cas de la distribution réunie chez Opus 111, qui n’évoquera que de très loin, et encore fort passagèrement, les fastes requis. Avec un orchestre émacié, mais appliqué, avec une conception de l’opera seria un peu précieuse et apprêtée, Fabio Biondi ne satisfait pas pleinement. Peut-être eût-il fallu roder l’oeuvre à la scène – l’enregistrement est le prolongement de concerts, donnés notamment au Printemps des Arts de Monte-Carlo 1994 – pour en mieux percevoir les qualités, sans trop pointer les défauts ? Constatons tout de même que l’ensemble des récitatifs est fort joliment traité, alors que les arie et les ensembles manquent de spontanéité et parfois de justesse, dramatique et musicale. Même les scènes les plus fortement inspirées en sortent affadies…Gloria Banditelli (Poro), est une vraie contralto, avec un timbre beau mais sans couleurs très variées. Elle manque hélas totalement d’urgence théâtrale…Rossana Bertini est, elle, carrément dépassée par sa partie de prima donna : un timbre assez aigre n’aide pas à faire oublier ce manque de frémissement, d’ivresse lyrique, réclamés par Cleofide. Passons rapidement sur un ténor hésitant et placide, à cent lieues du baryton qu’était Fabri, et une basse insipide pour nous intéresser à l’Erissena de Bernarda Fink et au Gandarte de Gérard Lesne. Tous les deux, dans leurs rôles de comprimari, réussissent où les autres échouent : nous croyons à leurs personnages et la musique enfin tient ses promesses Les airs interprétés par Bernarda Fink sont un véritable régal pour l’oreille et nous consolent beaucoup de leur environnement. »

La critique d’Alexandre – appréciation 14 / 20

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