L’INCORONAZIONE DI POPPEA |
COMPOSITEUR |
Claudio MONTEVERDI |
LIBRETTISTE |
Giovanni Francesco Busenello |
ORCHESTRE | Orchestra Pro Arte Bassano |
CHOEUR | |
DIRECTION | Alberto Zedda |
Poppea | Daniela Dessi | |
Nerone | Josella Ligi | |
Ottavia | Adelisa Tabiadon | |
Ottone | Susanna Anselmi | |
Seneca | Armando Caforio | |
Kumiko Yoshii | ||
Vittoria Mazzoni | ||
Eugenio Favano | ||
Michele Farrugia | ||
Arnalta | Carmen Gonzales | |
Nutrice | Nicoletta Cilento | |
Barbara Lavarin | ||
Pietro Spagnoli | ||
Drusilla | Maria Angeles Peters | |
Fulvio Massa | ||
Giuseppe De Matteis | ||
Cristiana Jannicola |
DATE D’ENREGISTREMENT | juillet 1988 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Martina Franca – Cour du Palais ducal |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | Nuova Era |
COLLECTION | NTI |
DATE DE PRODUCTION | 1990/1997 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – juillet/août1991 – appréciation 1 / 5
« L’écoute…ne restitue pas l’excitation de la soirée où la démarche d’Alberto Zedda et les choix très pertinents de Rodolfo Celletti ressortaient avec une autre évidence…Au disque…l’inadéquation stylistique de certains chanteurs paraît flagrante et la prise de son bien trop précaire pour en faire ressortir quelques qualités. »
Le Monde de la Musique – décembre 1990 – appréciation 3 / 5
Encore un Couronnement de Poppée, le troisième depuis le début de l’année, et toujours pas de de Retour d’Ulysse : le crime paie décidément mieux que les bons sentiments. L’intérêt de celui-ci est qu’il est réalisé, chanté et dirigé par des Italiens. Nous sommes aussi loin de l’ascétisme britannique de Hicckox que de l’internationale baroqueuse menée par René Jacobs. Rodolfo Celletti ainsi que le chef et musicologue Alberto Zedda, spécialistes du chant romantique et du néo-bel canto rossinien y restent fidèles à leurs optionss de toujours : emploi d’instruments modernes et refus des voix de haute-contre, trop malhabiles,, trop inaptes à rendre justice aux difficultés techniques et donc aux affetti qui font le génie de cette musique. Philologues dans l’âme, ils n’en cèdent pas pour autant aux étrangetés stylistiques d’un Raymond Leppard, et leur réalisation de la partition privilégie la richesse, la splendeur solaire d’un ouvrage souvent voué par d’autres à plus d’ascétisme.
Dans cette optique, la distribution vocale réserve elle aussi des surprises. On connaît Daniela Dessi et Josella Ligi dans un répertoire nettement plus tardif, et leur style, bien que surveillé de près par Celletti et Zedda, teinte de bel canto la seconda pratica monteverdienne. De même le mezzo grave de Susanna Anselmi (Othon) évoque-t-il davantage les travestis rossiniens que les falsettistes exsangues qui interprètent souvent le rôle. Zedda, qui a habilement « mixé » les manuscrits de Naples et de Venise, prouve une fois de plus qu’il est un remarquable technicien d’orchestre et un chef plein d’énergie. »