Bernardo PASQUINI
1637 (Massa di Valdinievole – Pistoia) – 1710 (Rome)
1687 | |
ou L’Alcasta – livret de Giovanni Filippo Apolloni – représenté au teatro Tordinona de Rome, le 27 janvier 1673 | |
représenté au palazzo Colonna, de Rome, durant le carnaval de 1685 | |
livret du cardinal Benedetto Pamphili – représenté au palazzo Doria Pamphili de Rome, en 1684 | |
livret de Domenico De Totis – représenté au palazzo Colonna de Rome, en 1678 – repris à Rome le 15 janvier 1690, dans des décors de Girolamo Fontana, pour célébrer les noces de la duchesse Maria Anna de Pfalz-Neuburg avec le roi Charles II d’Espagne | |
livret de D.F. Contini – représenté au palazzo Colonna de Rome, durant le carnaval de 1676 | |
livret de Giovanna Andrea Moniglia, revu par Cristoforo Ivanovich – représenté au teatro Capranica de Rome, pour son inauguration, durant le carnaval de 1679 – avec Arcangelo Corelli au violon | |
livret de A. Pollioni – représenté au teatro del Seminario Romano de Rome, le 6 février 1692 | |
ou Chi la dura la vince – livret de G.D. de Totis – représenté au teatro Capranica de Rome, durant le carnaval de 1680 | |
livret de G. Sinibaldi – représenté au palazzo Riaro de Rome, durant le carnaval de 1681 | |
livret du cardinal Benedetto Pamphili – représenté au palazzo Doria Pamphili de Rome, durant le carnaval de 1687 | |
ou Il Tirinto – représenté en 1672 au palazzo Chigi, à Ariccia | |
livret de Niccolo Minato – représenté au palazzo Colonna de Rome, le 31 janvier 1683 | |
livret de G.B. Ricciardi – représenté à Rome en 1675 |
Virtuose du clavier toscan, pédagogue important et compositeur qui contribua beaucoup au développement de l’opéra et de l’oratorio romains. Pasquini mena à Rome une carrière très variée et couronnée de succès. A partir de 1664, il fut organiste à Santa Maria in Aracoeli et participa aux productions d’oratorios de l’Arciconfraternità del Santo Crocifisso. Parmi ses mécènes, la reine en exil Christine de Suède, les princes Colonna et Giainbattista Borghese (qu’il servit à partir de 1690 environ) et les cardinaux Ottoboni et Pamphili. Il composa pour eux de la musique de chambre (dont des cantates), des oratorios et des opéras. Corelli, son fréquent partenaire en musique de chambre, dirigea l’orchestre pour les opéras de Pasquini Dov ‘è amor è pietà au Teatro Capranica (1679) et L’accademia per musica au palais de la reine Christine (1687). Pasquini et Corelli furent guardiani de leurs instrumentistes respectifs à la Congregazione di Santa Cecilia et entrèrent à l’Accademia dell’Arcadia en 1706. Pasquini visita les cours de Leopold Ier et de Louis XIV. On peignit son portrait, et à sa mort une médaille fut frappée en son honneur.Ses oratorios et opéras s’inscrivent dans la tradition de l’époque. Il les composa pour la plupart au même moment (années 1670 et 1680), mais alors que les opéras furent destinés à Rome. certains oratorios (on en connaît environ 17) furent commandés par Modène (trois en 1687), Palerme (1688) et Florence (1693-1694). Parmi ses opéras qui nous restent, un fut destiné au palazzo Chigi (La sincerita con la sincerita, 1672), un au Teatro Tordinona (L ‘amor per vendetta, 1673) et deux au moins au palazzo Colonna (La donna ancora è fedele, 1676 ; L’Arianna, 1685 ; et peut-être La caduta del regno dell’Amazoni, 1678). Le cardinal Pamphili fournit le texte de son oratorio Sant ‘Agnese (1677). Pasquini prépara Saggi di contrappunto (1695) et Regole per ben suonare il cermbalo o organo (perdu) pour ses élèves, parmi lesquels Francesco Gasparini, Zipoli, J. P. Krieger et Georg Muffat. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)