CD Il Paratajo

IL PARATAJO

COMPOSITEUR

Niccolo JOMMELLI

LIBRETTISTE

 

ORCHESTRE Orchestra di Opera Barga
CHOEUR
DIRECTION Giorgio Ubaldi

Clarissa Cristina Curti soprano
Fille Silvia Testoni soprano
Floro Maurizio Sciuto ténor
Argone Thomas Anderson baryton

DATE D’ENREGISTREMENT 7-8 août 1999
LIEU D’ENREGISTREMENT Teatro dei Differenti de Braga
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Bongiovanni
COLLECTION Novita del passato
DATE DE PRODUCTION décembre 2000
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – hiver 2001 – appréciation 3 / 5

« Parmi les voix, le baryton Thomas Anderson et la soprano Silvia Testoni sont assez bons. Le ténor Maurizio Sciuto et la soprano Cristina Curti sont moins convaincants. Les récitatifs sont parlés, choix obligatoire en l’absence de notation musicale. »

Goldberg

« Le label Bongiovanni de Bologne nous offre une fois de plus dans sa collection « Novità del passato » un nouvel enregistrement d’un grand intérêt historique. Une fois de plus, l’enregistrement « live » ne permet pas une qualité artistique et sonore satisfaisante. Nous nous contenterons donc de la valeur historique : Il Paratajo (le filet pour prendre les oiseaux) fut en effet l’avant-dernier opéra bouffe (intermède) présenté à Paris, après le succès de la Serva padrona, par la troupe italienne de Bambini en 1753, pendant la Querelle des bouffons. Aujourd’hui, alors qu’ un autre de ces opéras bouffes, la Finta cameriera de Latilla, redécouvert en 1997, connaît un succès inattendu, tout nouveau titre est utile pour une révision historique de cette période. Les deux intermèdes de Il Paratajo reprennent de nombreux airs de la comédie précédente de Jommelli L’ Uccellatrice, de 1750, mais il est probable que l’ensemble a été remanié en forme de pastiche (la symphonie initiale est douteuse). L’ intrigue présente le classique carré amoureux vieux riche-bergère, nièce-jeune homme pauvre. Les airs les plus beaux (par exemple Clarissa I,2 et Floro I,4) annoncent des schémas que l’on retrouvera dans la Cecchina de Piccinni, puis chez Paisiello : la route qui mène à Mozart. Mais le jugement actuel sur la partition de Jommelli est analogue à celui des journaux parisiens de 1753 : « Il Paratajo déçoit les attentes » (Fiabane 1998). Parmi les voix, le baryton Andersson (le vieil Argone) et la soprano Testoni (Fillis) sont assez bons ; le ténor Sciuto (Floro) et la soprano Curti (Clarissa) sont moins convaincants. L’ orchestre, moderne, est plat et n’est pas toujours accordé. Les récitatifs sont parlés, choix obligatoire en l’absence de notation musicale. »