Carlo PALLAVICINO
vers 1630 (Brescia) – 29 janvier 1688 (Dresde)
ou Alvida, regina de’Goti – livret en trois actes de Giulio Cesare Corradi – représenté au teatro SS Giovanni e Paolo de Venise, en février 1686 – repris à Bologne en 1688, Naples en 1689 | |
livret en un prologue et trois actes de Francesco Maria Piccioli – représenté à Piazzola sul Brenta, près de Padoue, dans le théâtre privé du procurateur vénitien Marco Contarini, le 11 novembre 1679 – une gravure de la représentation fut publiée dans le Mercure galant de février 1680 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1686 | |
ou Il maggior impossibile – livret de Matteo Noris – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, en 1682- livret dédicacé à Gioseppe Carlo Lubomischi, Prencipe del Sacro Romano Imperio, ou Józef Karol Lubomirski, noble polonais (1638 – 1702) – personnages : Bassiano, empereur de Rome ; Elio, Decio, princes romains ; Giunia, soeur de Decio ; Euristeo, médecin ; Lucilla, sa fille ; Floro, amoureux de Lucilla ; Alindo, page | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1682 | |
livret d’A. Franceschi – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, en 1686 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, le 10 décembre 1674 | |
livret de Vincenzo Grimani et Girolamo Frisari – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, le 26 décembre 1686 | |
livret de G. F. Bussani – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, en 1675 | |
livret de Giovanna Andrea Moniglia – représenté à Naples, en 1672 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, le 23 décembre 1675 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1684 | |
dramma per musica en trois actes – livret d’Aurelio Aureli – représenté au Teatro di San Giovanni e Paolo de Venise, le 28 décembre 1684 – personnages : Claudia, Sulpizia, Irena, Allegrezza, Massimo Puppieno, Flavio, Elio, Massimino, Decio, ombra di Giordano – livret édité en 1684 par Presso Francesco Nicolini | |
livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1679 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, le 28 janvier 685.01.28 | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1683 – les douze changements de scène furent très admirés – Jacques Chassebras de Cramailles, gentilhomme français, ambassadeur de France à Venise (1683-1686), en rendit compte dans une lettre de mars 1683 au Mercure galant, précisant que la symphonie est composée de plusieurs clavecins, épinettes, théorbes et violons, qui accompagnent les voix avec une justesse merveilleuse. | |
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en 1684 | |
ou Il Meraspe – livret de Giovanni Faustini – représenté au teatro SS Giovanni e Paolo de Venise, le 12 décembre 1667 | |
Organiste et compositeur d’opéras originaire de Padoue qui divisa sa carrière entre Padoue (1665-1666 et 1673), Venise (où il fut maestro di cappella à l’Ospedale degli Incurabili, 1674-1685) et Dresde (vice-Kapellmeister de la cour, 1667-1772 ; Kapellmeister, 1672, 1686-1688). C’est lorsqu’il travaillait comme organiste à San Antonio de Padoue que les premiers opéras de Pallavicino, Demetrio et Aureliano, furent représentés en 1666 au Teatro San Moisè de Venise. Il tiranno humiliato fut donné l’année suivante au Santi Giovanni e Paolo. De 1675 à 1685, ses opéras – notamment Vespasiano (1678, texte de Corradi) – jouirent d’une grande popularité.
Lors de son premier séjour à Dresde, il rejoignit Vincenzo d’Albrici, Bontempi et Peranda et travailla sous l’autorité de Schtitz. Il y retourna en 1686 à la demande de l’électeur Johann Georg III pour prendre en charge l’opéra italien à la cour. Il était accompagné dans ce deuxième voyage par son fils très précoce âgé de quatorze ans, Stefano Benedetto, qui deux ans plus tard fut nommé poète de cour. Carlo commença à mettre en musique un des livrets de son fils (Antiope), mais mourut avant d’avoir pu le terminer – tâche réalisée par N. A. Strungk. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)