CD Orfeo (direction Rossi)

COMPOSITEUR Luigi ROSSI
LIBRETTISTE Francesco Buti

 

ORCHESTRE Les Arts Florissants
CHOEUR
DIRECTION William Christie

 

Orfeo Agnès Mellon soprano
Euridice Monique Zanetti soprano
Nutrice, Bacco Dominique Favat mezzo-soprano
Aristeo Sandrine Piau soprano
Satiro Nicholas Isherwood basse
Amore Caroline Pelon soprano
Venere Noémi Rime soprano
Vecchia, Giove Jean-Paul Fouchécourt ténor
Endimione Jérôme Corréas baryton
Giunone Marie Boyer mezzo-soprano
Gelosia Cécile Eloir alto
Augure, Plutone Bernard Deletré basse
Apollo, Mercurio Benoît Thivel alto
Caronte, Momo Jean-Marc Salzmann baryton
Proserpina, Gratia Donatienne Michel-Dansac soprano
Himeneo Béatrice Malleret soprano
Gratia Sylvie Pitour soprano
Gratia Maryse Bahuret soprano
Parcha Isabelle Martin soprano
Parcha Sylviane Pitour soprano
Parcha Edouard Denoyelle soprano
DATE D’ENREGISTREMENT novembre 1990
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT non
EDITEUR Harmonia Mundi – WDR
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1991/1999
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD
DISPONIBILITE oui

 

Critique de cet enregistrement dans :

Goldberg – août 1999 – appréciation 5 / 5

« Un document d’une exceptionnelle valeur…On y retrouve tous les éléments stylistiques qui ont assuré la survie du nom de Luigi Rossi parmi les grands compositeurs : une grande intensité dramatique, principalement dans les lamentations sur basse obstinée, véritable « signature » de l’auteur, la puissance expressive des choeurs et des ballets, le lumineux caractère chantant à la napolitaine des arias en solo ou pour ensemble de voix, la grande habileté contrapuntique caractéristique de l’école romaine ».

Opéra International – juin 1991 – appréciation 4 / 5

« L’enregistrement souligne le rythme ralenti imposé au récit vocal dans le récit…Il reste un beau travail musical…avec un ensemble de voix petites, mais dans l’ensemble très stylées et pour certaines très séduisantes. Celle d’Agnès Mellon, parfois presque désincarnée, dont l’aisance et la conviction en font un Orfeo juvénile et transparent, d’un charme réel. Monique Zanetti en Euridice ne retrouve qu’épisodiquement des aigus faciles. Jean-Paul Fouchécourt se fait une place de choix avec sa Vecchia, rôle travesti… L’orchestre de William Christie est toujours aussi admirablement travaillé en finesse et en minutie, la direction des choeurs et ensembles est d’une totale perfection. Une superbe restitution sonore, mais pas vraiment un opéra. »

 Le Monde de la Musique – mai 1991 – appréciation CHOC

« L’opéra romain se caractérise par une écriture à la fois pompeuse (rôle des choeurs et de l’orchestre) et mélodiquement aisée, grâce à l’emploi d’airs venant interrompre le récit, airs souvent moulés sur des basses dansantes. Cet art très coloré ainsi que la complexité d’un livret hésitant entre l’allégorie et la farce justifient l’appellation de « premier opéra baroque » employée par Jean Lionnet à propos de l’Orfeo de Rossi. A côté d’inévitables longueurs, l’oeuvre offre de grandes séductions, notamment dans les scènes où intervient le choeur et dans les lamenti des deux protagonistes masculins (Orfeo et Aristeo). L’interprétation des Arts florissants respecte la diversité des climats, grâce à un orchestre et à un continuo particulièrement séduisants (bel apport de l’Ensemble Tragicomedia) et à une direction plus dramatique que de coutume. Des trois « premières sopranos » se détache Monique Zanetti, très en voix, tandis que Sandrine Piau (au rôle fort éprouvant) accuse une certaine raideur et qu’Agnès Mellon semble parfois courte de timbre. Le nombre des participants défie la nomenclature, mais l’on accordera une mention spéciale à la verve de Jean-Marc Salzmann et de Jean-Paul Fouchécourt. De toute façon, les réticences tombent devant la vigueur de la musique. »