CD Orfeo (direction Heinrich)

L’ORFEO

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Alessandro Striggio

 

ORCHESTRE Orchestre et choeur du Festival de Bad Hersfeld
CHOEUR
DIRECTION Siegfried Heinrich

Orfeo Joachim Seipp baryton
Euridice Melinda Liebermann soprano
Messagiera Blanke-Roeser
La Musica, Speranza Rosemary Bühler ssoprano
Proserpina Rochelle Travis
Plutone Cornelius Hauptmann
Caronte Uwe Bliesch
Apollo Erwin Spaett
Edeltraud Blanke soprano

DATE D’ENREGISTREMENT 1980
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Jubilate
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1981
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE LP stéréo

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – mars 1982

« Version du musicologue allemand Siegfried Heinrich »… »Du travail sérieux, même si la tentative de compromis entre la fin de la version de 1607 et celle de 1609 n’est pas absolument convaincante. Mais une rigueur et un dépouillement qui nous éloignent de l’esprit baroque et ne sont pas sans engendrer un certain ennui. A l’exception de la Proserpina de Rochelle Travis, les interprètes sont peu marquants, même s’ils font preuve de soucis stylistiques louables. Joachim Seipp est un Orfeo – baryton – convaincant dans les moments dramatiques, mais complètement dénué de la moindre poésie ».

L’Avant-Scène Opéra 

« En 1981, le chef de choeur allemand Siegfried Heinrich gravait une version restée anecdotique, qui n’a d’ailleurs jamais été distribuée en France. Elle avait pour particularité de proposer une reconstitution du final de l’acte V, tel qu’il figure dans les livrets imprimés lors de la création de 1607. Conformément à la tradition antique, Striggio concluait sa fable par une longue bacchanale (« Evohé Padre Lieo ») rappelant qu’Orphée, s’étant détourné des femmes, avait été lacéré par les Bacchantes. La musique de 1607 étant irrémédiablement perdue, Siegfried Heinrich choisit de reconstruire intégralement la scène à partir du matériau offert par une autre partition de Monteverdi le ballo « Tirsi e Clori », créé à Mantoue en 1615. Cet adroit collage du texte de la bacchanale originale sur une musique postérieure forme le seul intérêt de cet enregistrement « expérimental », dont les qualités musicales demeurent en deçà des autres versions contemporaines. »

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