L’ORFEO |
COMPOSITEUR |
Claudio Monteverdi |
LIBRETTISTE |
Alessandro Striggio |
ORCHESTRE | Choeur et Orchestre de La Scala |
CHOEUR | |
DIRECTION | Ferrucio Calusio |
Orfeo | Enrico De Franceschi | |
Euridice, la Musica | Ginevra Vivante | |
La Messagiera | Elena Nicolai | |
Proserpina, Speranza | Vittoria Palombini | |
Plutone, Caronte | Alessandro Marone | |
Apollo, Pastore II | Giuseppe Manacchini | |
Pastore I | Enrico Lombardi |
DATE D’ENREGISTREMENT | décembre 1939 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Milan – La Scala |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | EMI |
COLLECTION | Musiche italiane antiche |
DATE DE PRODUCTION | septembre 1940 (12×78 t) – 1964 (2 LP mono) – 1979 (CD) |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | ADD mono |
Version Malipiero (1923) – Adaptation Giovanni Benvenuti
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – mars 1982
« Publiée en 78 tours en septembre 1940, reportée en microsillon en 1964 et regravée en 1979, la version dirigée par le chef argentin, remplaçant de Toscanini dans les années 1930, utilise la révision effectuée par Malipiero en 1923. Son uniformité de ton, son style pompeux et pesant, des chanteurs qui ignorent tout du chant baroque et sont tout imprégnés du style vériste… »
L’Avant-Scène Opéra
« Le premier enregistrement intégral de L’Orfeo parut initialement en septembre 1940 dans la légendaire collection « Musiche italiane antiche », sous la forme de douze disques 78 tours. La direction avait été confiée au célèbre chef lyrique argentin Ferruccio Calusio, remplaçant habituel de Toscanini. Il choisit pour arrangement la première version publiée par Giacomo Benvenuti… l’orchestre ne comprend que des cordes et quelques vents (trompettes, trombones, flûtes et hautbois), et surtout présente un continuo avec clavecin, harpe et orgues. Mais cette sage adaptation reste entièrement dévolue au style symphonique et vocal de son temps, et la réalisation de la basse continue fait référence à un langage tonal bien installé. Enrico de Franceschi, baryton au timbre clair, était incontestablement plus à l’aise dans le rôle de Rigoletto que dans celui d’Orfeo, dont les vocalises vertigineuses devaient lui paraître particulièrement » exotiques ». Cette version aux accents véristes n’en demeure pas moins un témoignage passionnant des temps héroïques. »