CD L’Orfeo (direction Wenzinger)

L’ORFEO

Edition LP

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Alessandro Striggio

 

ORCHESTRE Orchestre du « Sommerliche Musiktage Hitzacker 1955 »
CHOEUR Choeur du Conservatoire de Hambourg
DIRECTION August Wenzinger

Orfeo Helmut Krebs ténor
Euridice Hanni Mack-Cosack soprano
La Musica, Proserpina Margot Guilleaume soprano
La Messagiera, Speranza Jeanne Deroubaix contralto
Ninfa Hildegard Wild soprano
Pastore I Bernhard Michaelis ténor
Pastore III, Spirito I Peter Offermanns ténor
Pastore IV, Spirito III Clemens Kaiser-Breme basse
Plutone Horst Günther basse
Caronte Peter Roth-Ehrang basse
Apollon, Pastore II, Spirito II Fritz Wunderlich ténor

DATE D’ENREGISTREMENT 25 au 30 juillet 1955
LIEU D’ENREGISTREMENT Hanovre – Beethoven Saal
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Deutsche Grammophon – Archiv
COLLECTION Collection Codex
DATE DE PRODUCTION 1955 – 1997 (réédition)
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE Mono – CD

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – mars 1982

« Plus souple, plus virtuose, plus nuancé…Krebs demeure un interprète estimable »… »L’orchestre ne fait appel qu’à des instruments anvciens, d’où un équilibre sonore et une couleur très vraisemblables, mais la direction de Wenzinger, fort peu expressive, n’est pas exempte de sécheresse ».

 L’Avant-Scène Opéra

« En 1955,Helmut Krebs fut appelé par le violiste et musicologue August Wenzinger, co-fondateur avec Max Meili de la Schola Cantorum Basiliensis, pour incarner un nouvel Orphée dans le premier enregistrement ayant recours à des instruments anciens (mêlés à quelques instruments mo-dernes). Cet ensemble hybride se distinguait toutefois par une richesse jusqu’alors inédite du groupe de continuo (deux chitarroni, deux clavecins, deux orgues venant entourer une harpe moderne). Mais les innombrables problèmes de justesse instrumentale, qui touchent au paroxysme dans les sinfonie de cuivres des deux actes infernaux, rendent son audition aujourd’hui éprouvante. Pour la première fois cependant, un appareil musicologique « pertinent » accompagnait l’interprétation des efforts notoires concernant la rythmique, l’influence des modèles chorégraphiques, la déclamation, et bien sûr les coloris instrumentaux originaux, pouvaient être mis à l’actif de Wenzinger. On s’étonnera toutefois de la présence de coupures aux IVe et Ve actes, sans doute nécessitées par le format réduit à deux disques microsillons de l’époque…A divers titres, cette réalisation reste donc digne d’intérêt, quoique la flamme et la vie soient absentes de la démarche de Wenzinger, qui semblait vouloir nous inviter au musée plutôt qu’au théâtre. »