CD Les Gréces

LES GRÂCES

COMPOSITEUR

Jean-Joseph MOURET

LIBRETTISTE

Pierre-Charles Roy

     

Ballet héroïque à trois entrées (La Grâce ingénue, la Grâce mélancolique, la Grâce enjouée) et un prologue, sur un livret de Pierre Charles Roy, représentée le 5 mai 1735.

Il y eut douze représentations, avec une distribution réunissant : Mlle Eremans (la Prêtresse), Mlles Bourbonnais L. et cadette (deux Égyptiennes), Marie Fel (l’Amour) pour le Prologue ; Chassé (Théophile, Empereur de Byzance), Mlle Petitpas (Théodore), Mlle Antier (Eudoxe), Jélyotte (Léonce) dans L’Ingénue ; Mlle Eremans (Agariste), Tribou (Smindiride), Chassé (le Grand-Prêtre de Bacchus), Marie Fel (une Sybarite) dans La Mélancolique ; Mlle Pélissier (Dercilis), Chassé (Valère), Mlle Petitpas (Mysis), Mlle Bourbonnois (une Tyrinthienne) dans L’Enjouée.

Ballets : Prêtresses du Temple d’Hélène, Égyptiennes, Amants heureux ; Peuples de Byzance ; Sicyoniens, Sybarites ; Tyrinthien et Tyrinthienne (Mlle Mariette, Javillier, Dumoulin, Maltayre)

Le 30 mai 1735, Le Franc donna au Théâtre italien une comédie en vers libres, Les Adieux de Mars, qui est en partie une critique du Ballet des Grâces.

La faiblesse du livret provoqua la chute de l’ouvrage, ce qui conduisit Roy à apporter des modifications, à l’occasion de la reprise qui eut lieu le 7 juillet 1744, bien après la mort de Mouret (22 décembre 1738). La Grâce ingénue fut ainsi remplacée par une nouvelle entrée, l’Innocence ; le titre des deux autres fut changé : la seconde, avec des modifications, devint la Délicatesse, la troisième, inchangée, l’Enjouement.

Distribution : Mlle Chevalier (la Prêtresse), Mlle Romainville (l’Amour) pour le prologue ; Chassé (Aronce, roi d’Argos), La Tour (Iphis, confident d’Aronce), Mlle Metz (Cydippe, jeune Argienne), Mlle Fel (la Prêtresse de Diane), Jélyotte (un Argien) dans L’Innocence ; Jélyotte (Smidirinde),  Mlle Chevalier (Agariste) dans La Délicatesse ; Marie Fel (Dercyllis), Chassé (Valère), Mlle Bourbonnois (Mysis) dans L’Enjouement.

Ballets : Prêtresses de Vénus ; Égyptiens et Égyptiennes, et les Grâces ; Argien et Argienne ; Sybarites ; avec Mlles Carville, Mlle Dalmand, Mlle Camargo (une Tyrinthienne), Dupré, Gherardi.

La Ballet de la deuxième entrée fut jugé le plus beau et le plus flatteur.

Le livret fut imprimé par Jean-Baptiste-Christophe Ballard.

Une nouvelle reprise eut lieu en janvier 1745, jusqu’en février.

L’entrée L’Enjouée, fit partie de Fragments exécutés en 1756, avec le Prologue du Carnaval et la Folie, et le Temple de Gnide.

 Synopsis

Prologue

La Grande-Prêtresse du Temple d’Hélène prie cette dernière de joindre au don de la beauté le bonheur de plaire. L’Amour descend des cieux et fait entendre que les Grâces doivent accompagner la beauté, si l’on veut plaire.

 L’Ingénue

Théophile, empereur d’Orient, a décidé de choisir pour femme et impératrice, l’une de ses sujettes, et organise une compétition entre les jeunes beautés du pays. Il a fixé son choix sur lea jeune Théodore qu’il aime en secret, et à laquelle il tend divers pièges afin d’être sûr de son coeur. La hjeune fille, ignorant la véritable identité de celui qu’elle aime, éclate contre lui et se déclare prête à le quitter lorsqu’il pousse la feinte jusqu’à lui souhaiter d’être impératrice : enfin persuadé de la constance et du véritable amour de Théodore, l’empereur révèle son identité, et le Peuple célèbre son heureux choix par un Divertissement.

La Mélancolique, la Délicatesse

Dans le temple de Bacchus, Agariste, fille du Grand-Prêtre, doit sa mélancolie à la prétendue inconstance de son amant. Celui-ci se justifie sans peine; et rend à la jeune fille sa joie empoisonnée par d’injustes soupçons. Le Ballet des Sybarites célèbre l’hymen des deux amants, présidé par la Volupté.

L’Enjouée, l’Enjouement

Dercylis, escalve Tyrinthienne, est d’un naturel enjoué. Avec sa compagne Mysis, toutes deux se déclarent ennemies de l’amour. dercylis, testée seule, s’avoue l’amour qu’elle porte à valère, noble chevalier romain. Celui-ci vient lui déclarer son amour, mais Dercylis le quitte pour se rendre à une fête en l’honneur de Vénus. Au cours de la fête, grâce à la déesse, Dercylis recouvre sa liberté d’aimer, et consent à épouser Valère.

Livret disponible sur

 

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