Johann Mattheson
Boris Goudenow
1 – Tribulations d’un opéra
Johann Mattheson (1681-1764) a écrit cinq opéras (six avec le pasticcio Nero) : Les Pléiades (1699), perdu, dont il chantait le rôle principal ; Porsenna (1702), retrouvé comme Boris en 1998 ; L’Infortunée Cléopâtre, reine d’Egypte (1704), publié en 1975 ; Boris Goudenow (1710) ; et Henrico IV (1711).
Boris Goudenow (désormais abrégé en Boris) n’a pas été représenté du vivant de Mattheson, pour des raisons qui n’ont pas été précisées. L’auteur lui-même, dans son Ehrenpforte [Le Portail de l’honneur] est discret : « L’année 1710 a été bien remplie avec d’importantes affaires d’Etat [qui] ont pris beaucoup de temps. Mais en ce qui concerne la musique, elle fut si peu mise de côté que Mattheson, pour son exercice et son plaisir personnels, acheva un nouvel opéra intitulé Boris, et en écrivit le livret aussi bien que la musique ; mais le même hésita, pour certaines raisons, à le remettre au théâtre. L’opéra n’ a pas été représenté.» Parmi les hypothèses avancées par la suite, on a envisagé la difficulté de trouver des interprètes à la hauteur ; la mauvaise passe traversée par le Gänsemarktoper de Hambourg, auquel l’oeuvre aurait dû être destinée, et qui a été ravagé par un incendie peu avant que Mattheson écrive son ouvrage ; la compagnie gérante, quittée par Mattheson, s’effondre pour quelques années. Mais on suggère aussi des raisons politiques : alors que Hambourg cherche à établir de bonnes relations avec la Russie de Pierre le Grand, l’opéra enfreint une loi russe interdisant d’utiliser comme personnages des membres de la famille régnante, même défunts. La pièce, motivée par la victoire remportée sur les Suédois à Poltava par Pierre le Grand, aurait été trop directement d’actualité.
Toujours est-il que l’oeuvre n’est pas totalement achevée : représentée, elle aurait peut-être été complétée, corrigée, améliorée, et recopiée. Il n’en est donc resté qu’un unique manuscrit à l’état d’ébauche.
Mattheson, devenu sourd à l’âge de 47 ans (1728), se consacre alors de plus en plus à la rédaction d’ouvrages d’histoire de la musique, de critique et de théorie musicales. A sa mort, ses manuscrits sont légués à la ville de Hambourg et restent à la Bibliothèque de celle-ci, où presque personne ne les consulte, vu le peu d’intérêt suscité par la musique baroque. Deux chercheurs font exception dans les années 1930, l’Américain Beekman C. Cannon, qui publie en 1947 un ouvrage consacré à Mattheson : Johann Mattheson, spectator in music (Yale University Press), et l’Allemand Helmuth Christian Wolff (1906-1988), dont les recherches déboucheront sur l’ouvrage Die Barockoper in Hamburg (1678-1738), 2 vol., Möseler Verlag, Wolfenbüttel, paru seulement en 1957.
Les bombardements subis par Hambourg pendant la Seconde Guerre mondiale font que les documents originaux consultés sont détruits, ou crus tels. L’ouvrage de Wolff, qui cite de très nombreux exemples musicaux, servira de base à un enregistrement dans les années 60.
Détails (d’après les fiches de la Chicago Public Library) : disque 33 t Early German opera from the Goosemarket in Hamburg. Angel S 36273, 1965. Contient des extraits de :
Keiser, Croesus : Ouvertüre ; Croesus herrsche ; Prangt die allerschönste Blume ; Bauernszene ; Ich sä’ auf wilde Wellen ; Ihr stummen Fische ; Götter, übt Barmherzigkeit.
Mattheson, Boris Goudenow : Hochbeglückte Zeiten ; Empor! Empor! soll mein steter Wahlspruch bleiben ; Vorrei scordarmi del idol mio ; Schau Boris uns in Gnaden an [respectivement numéros 2, 9, 24 et 46 de l’édition Jacobi].
Telemann, Pimpinone : Was aber denkt ihr nun zu tun? … Mein Herz erfreut sich in der Brust!
Haendel, Almira : Der in Kronen erlangte Glückwechsel. Balletmusik.
Interprètes : Lisa Otto, soprano ; Manfred Schmidt, tenor ; Hermann Prey, bariton ; Theo Adam, bass ; additional soloists ; Günther Arndt-Chor ; Ein Kinderchor ; Berliner Philharmoniker ; Wilhelm Brückner-Rüggeberg, conductor.
Le disque semble être reparu dans les années 1970 sous la marque Odeon, intitulé Hamburg : die frühe deutsche Oper am Gänsemarkt, dans la série Musik in alten Städten und Residenzen.
Outre ce qu’il a publié, le Dr Wolff laisse à sa mort à l’université de Leipzig l’ensemble de ses archives, dont des notes prises sur l’original manuscrit du livret de Boris.
En 1998, il apparaît que tout n’a pas été détruit : les bibliothécaires de Hambourg avaient mis à l’abri (en 1938 selon certaines sources, 1943 selon d’autres) leurs pièces les plus précieuses dans un château près de Dresde ; de là, elles ont été emportées par l’armée soviétique comme prise de guerre, sont arrivées à Leningrad/Saint-Pétersbourg, puis une partie s’est retrouvée à Erevan, en Arménie. Le gouvernement de l’Arménie nouvellement indépendante restitue les documents à l’Allemagne en 1999, et ils retrouvent leur place à la Bibliothèque de Hambourg.
En 2004, l’attention est attirée sur Boris par Johannes Pausch. Juriste et organiste, celui-ci se consacre à la musique ancienne de Hambourg, et plus particulièrement aux Passions de Telemann ; il édite une collection « Sammlung Hamburgisches Musikaltertümer » (ce serait lui qui aurait localisé les documents retrouvés en Arménie, selon un article du Hamburger Abendblatt, 28/08/2007). L’édition préparée par Pausch sert de base pour une première exécution en version concert donnée à Hambourg le 30 janvier 2005.
Dès le début de 2004, Pausch était en pourparlers avec les responsables artistiques du Boston Early Music Festival (BEMF), Paul O’Dette et Stephen Stubbs, en vue d’une première scénique. S’il y a eu des conflits, ils n’ont pas éclaté au grand jour ; toujours est-il que Stubbs, O’Dette et Jörg Jacobi publient de leur côté, sans référence à Pausch, une reconstruction de Boris pouvant être représentée.
Détails : Mattheson n’a laissé qu’un premier jet de l’opéra ; les spécialistes ont pu relever des fautes de métrique dans le livret ; les puristes notent qu’il accentue incorrectement les prénom et nom du héros. La version manuscrite ne comporte aucun récitatif accompagné, ce qui est contraire aux usages du temps et du lieu : les éditeurs en ont rajouté là où ils leur semblaient s’imposer. L’orchestration a été enrichie d’instruments non mentionnés : flûtes à bec, bassons, trompettes et percussion, dont des cloches. De courtes ritournelles ont été ajoutés pour aider les mouvements scéniques. Pour les airs à couplets, la partition ne fournit que le texte du premier couplet, et il a fallu compléter le texte en recourant aux archives Wolff. La musique de ballet est insuffisante, et les éditeurs ont bouché les trous en insérant des extraits d’autres oeuvres de Mattheson, ou de Haendel, et un morceau de Cyril Wick (fils de John Wick, ambassadeur ou du moins représentant de l’Angleterre à Hambourg, dont Mattheson fut secrétaire, et à qui Boris est dédié ; Matheson et Haendel donnèrent d’ailleurs des leçons de musique à Cyril, qui devint ambassadeur à son tour en 1715).
Leur version est représentée dans le cadre du BEMF à Boston et Tanglewood, puis en Russie (deux représentations à Saint-Pétersbourg et deux à Moscou). Le projet de représentation à Hambourg échoue, car Pausch aurait l’exclusivité des droits de représentation pour l’Allemagne ; cf. interview de Paul O’Dette dans The Berkshire Eagle, 22 juin 2005 : “Nous avons été confrontés avec une clause plutôt obscure et dégoûtante dans la loi allemande sur le copyright, qui a permis à un amateur local de Hambourg de faire une espèce d’édition de l’oeuvre sur son ordinateur portable et de prétendre qu’il détient les droits de représentation pour l’Allemagne.”) La version Stubbs-O’Dette-Jacobi est publiée en un volume avec introduction, livret et partition.
En 2007, à l’occasion des 50 ans d’un jumelage entre Hambourg et Saint-Pétersbourg, la pièce est de nouveau montée, dans le cadre du Festival Russe pour la musique ancienne-Russian early music festival (Site – en russe : www.earlymusic.ru), lui-même patronné par la Fondation Mikhail Prokhorov. Il avait d’abord été envisagé d’importer purement et simplement le spectacle du BEMF, mais « en raison de tracasseries bureaucratiques [sans doute le problème Pausch] et de problèmes de financement, il s’est avéré plus simple de créer une autre production » (St Petersburg Times). Première européenne, donc, à Hambourg le 30 août 2007 ; représentations à Saint-Pétersbourg au théâtre Mikhailovsky le 26 octobre 2007 et à Moscou au théâtre Novaya Opera les 2 et 3 novembre 2007. C’est la version Pausch qui est utilisée.
2 – Les personnages et l’histoire
Le Boris de Mattheson est le premier opéra européen à emprunter ses personnages à l’histoire russe. La source principale est l’ouvrage de Petrus Petreius de Erlesvunda : Histoire et nouvelles du Grand-Duché de Moscou, paru à Leipzig en 1620 (Historien und Bericht von dem Großfürstentumb Muschkow, etc.), ouvrage d’une information discutable ; ainsi, un extrait cité dans la publication de Jörg Jacobi fait de Demetrius/Dimitri le fils de Theodorus/Fédor.
L’action se situe en 1598. Le tsar Fédor Ier, né en 1557, a succédé à son père Ivan IV, dit „le Terrible“, en 1584. En 1591 ou 1592, son frère Dimitri, plus jeune que lui de vingt-cinq ans, meurt dans des conditions obscures ; on accuse Boris de l’avoir assassiné ou fait assassiner, comme on l’accusera plus tard d’avoir empoisonné Fédor. Boris monte sur le trône à la mort de Fédor ; il ne règnera que sept ans.
Contrairement à ce qui apparaît dans certains articles sur la pièce, y compris dans la bouche des directeurs artistiques, il ne s’agit pas d’un épisode de la jeunesse de Boris : dans l’opéra, il a une fille en âge de se marier ; et dans la réalité, né en 1551 ou 1552, il était plus âgé que Fédor, et arrive au pouvoir à 47 ans.
Le livret de Mattheson, par ailleurs, ne retient pas les accusations de crimes portées contre Boris, qui est présenté comme rusé, mais pas comme criminel. Démétrius n’est mentionné qu’une fois, par Theodorus expirant (n° 26: „Demetrius, ach, mein verstorbner Erbe…“ – „Dimitri, ah, mon héritier défunt“ ; c’est à tort que la traduction anglaise ajoute „my dear, dead son and heir“). De même, les imposteurs, prétendant être Dimitri qui aurait échappé à la mort, ne se manifestent qu’à partir de 1603, et n’ont donc aucune place chez Mattheson.
Le seul point commun avec l’opéra de Moussorgski est la scène dans laquelle le peuple de Moscou se rend au monastère où Boris fait retraite pour le supplier d’accepter le trône. Le monastère en question, Novodievitchi, est à proximité immédiate de Moscou, à environ 4 km du Kremlin.
Jörg Jacobi, dans l’Introduction de son édition, donne quelques précisions ou pistes pour une éventuelle identification des personnages :
– La princesse Irina, soeur de Boris, a épousé Fédor en 1580. L’Irina réelle meurt, non remariée, en 1603.
– „Gavust“ semble un anagramme de Gustav. Un prince héritier Gustav de Suède (1568-1607), fils du roi Erik XIV, a été invité à Moscou par Boris en 1599 pour épouser sa fille Xénia/Axinia.
– „Josennah“ pourrait représenter Johannes (1580-1602), duc danois, frère du roi Christian IV. Lui aussi s’est rendu à Moscou pour prétendre à la main de Xénia, mais il est mort la même année (ce qui est repris par Pouchkine, puis Moussorgski, chez lesquels Xénia pleure la mort de son fiancé). L’authentique Johannes n’aurait donc rien du méchant Josennah de Mattheson.
– Fedro pourrait être le prince Fiodor Nikititch Romanov. Pour Ivan et Olga, rien de précis ne se dégage : plus d’un prince ou d’une princesse russe portent ces prénoms.
3 – Représentations de 2007
Hambourg, St-Pauli Theater, 30 août 2007 ; Saint-Pétersbourg, théâtre Mikhailovsky, 26 octobre 2007 ; Moscou, théâtre Novaya Opera, 2 et 3 novembre 2007. Version Pausch.
Mise en scène et chorégraphie : Klaus Abromeit.
Direction musicale : Andreï Réchétine
Costumes et décors : Stephan Dietrich
Lumière : Martin Oestreich
Orchestre La Grande Catherine
Préparation de la partition : Johannes Pausch
Producteur : Marc de Mauny
Distribution :
Boris : Shadi Torbey, basse
Fédor Ioannovitch : Sergio Foresti, ténor
Gavust : Dmitri Golovnine, ténor
Josennah : Andrew Mackenzie-Wicks, ténor
Irina : Anke Hermann, soprano
Axinia : Anna La Fontaine, soprano
Olga : Maria Seleznova, soprano
Fédor : Trevor Boyce, basse
Ivan : Boris Stepanov, ténor
Bogda : Alexandre Bordak, ténor
Le Patriarche : Grigori Kaganov, rôle muet
Pour entendre des extraits : http://www.catherinethegreat.ru/music_bg.html
Photos sur le site de l’opéra Mikhailovsky : http://www.mikhailovsky.ru/en/repertoir/?sp=34
et sur le site personnel du décorateur : http://stephan-dietrich.com/arbeiten/musiktheater/boris_goudenow_yuriy/
Le tsar Boris couronné en Europe
Un opéra allemand tiré de l’histoire russe est mis en scène avec des forces internationales
Olga Panteleeiva, pour les Viedomosti
4 septembre 2007
HAMBOURG. – La première européenne de l’opéra de Mattheson « Boris Godounov , ou Le Trône obtenu par la ruse », est un projet international du festival petersbourgeois Earlymusic. Stylé, brillant, réfléchi (en accord avec l’esprit et la lettre du théâtre baroque) jusque dans les détails, le spectacle a obtenu un rare succès. Il sera également donné en Russie.
La première mondiale de l’opéra récemment découvert de Johann Mattheson, datant de 1710 (sur un sujet russe d’actualité au moment du règne de Pierre le Grand) a eu lieu en 2005 au Boston Early Music Festival. Dans la nouvelle version européenne, tout est différent, les interprètes, la mise en scène, et même en partie la musique : on chante et on joue selon la rédaction scientifique de la partition due au musicologue Johannes Pausch.
La mise en scène du spectacle a été confiée au metteur en scène et chorégraphe allemand Klaus Abromeit, garantissant le principal pour une représentation synthétique authentique : l’intégrité. En deux mois de travail, tous les détails du mécanisme théâtral (chanteurs, ballet, orchestre) ont été si imbriqués les uns aux autres que mains, jambes et oreilles sont devenus communs à toute la troupe.
Selon les canons du théâtre baroque, le statisme est frappé d’interdit : le ballet s’entrelace autour des chanteurs qui dansent, d’immenses plumets s’agitent sur les coiffures, on voit se balancer les corsets composites des costumes de Stephan Dietrich (léger exotisme « a la Russe » à présent à la mode aux bals de cour), les décorations sont de vivantes vignettes de mains et de corps.
Au cours des répétitions s’est formé le « Ballet baroque Angiolini ». Abromeit a transformé ceux qui étaient la veille des étudiants petersbourgeois en spécialistes de la technique de danse du XVIIIe siècle, et en vérité, leur participation a été déterminante dans le succès du spectacle.
La dizaine de chanteurs internationaux était emmenée par la basse belge Shadi Torbei. D’ascendance libanaise, physique de brigand italien, mimiques de dents blanches, gestes impétueux. Dans le rôle du tsar russe, il s’est montré particulièrement charmeur, et les passages épineux de Mattheson ont été maîtrisés par sa voix d’une extrême mobilité.
L’orchestre La Grande Catherine (Saint-Pétersbourg) a commencé timidement, ne donnant pas aux airs virtuoses le soutien nécessaire ; mais à partir de l’acte II, la restitution du tempo et le « drive » sont allés crescendo, et à l’acte III, les musiciens se sont libérés, ne ménageant ni les archets ni les cordes, mais restant en phase avec les solistes et les danseurs.
Après la représentation, les Hambourgeois ont si chaleureusement remercié les artistes que le théâtre plein à craquer de St Pauli a été ébranlé par le tumulte des applaudissements. La représentation, qui il y a peu encore semblait impossible, a eu lieu grâce au mécénat du fonds Mikhail Prokhorov et au soutien personnel du producteur du spectacle, le directeur d’Early Music De Mauny. Pendant dix ans, le Festival a travaillé en importateur ; il faisait venir en Russie l’élite européenne de l’ »authenticisme » et a formé une nouvelle génération d’auditeurs et d’interprètes. Maintenant, le festiva lui-même a quelque chose à proposer, et à l’Occident, et aux capitales russes. On pourra voir le « Boris » allemand à Saint-Pétersbourg (26 octobre, Théâtre de l’Hermitage) et Moscou (2 et 3 novembre, Théâtre Novaya Opera).
Sources :
Introduction de Jörg Jacobi à l’édition de Boris Goudenow pour le BEMF.
Documents trouvés sur Internet :
– fiches d’enregistrements 33 t, site de la Chicago Public Library
– article de Die Welt, 7 janvier 2004, consacré à Johannes Pausch.
– annonces du concert de Hambourg, 2005 : Die Welt, 31 janvier 2005 ; Hamburger Abendblatt, 31 janvier 2005.
– représentations du BEMF, 2005 :
– compte rendu sur ionarts.blogspot.com : ne fait guère que citer d’autres articles ;
– Different Right Down to the Spelling, sur www.andante.com ;
– deux comptes rendus sur new.olde.com, l’un sous Mattheson et l’autre dans le blog, 20 juin 2005 ;
– article du FT (Financial Times ? du 17 juin 2005, trouvé sur armeniandiaspora.com
– A young and ambitious Boris, article du Berkshire Eagle, sur armeniandiaspora.com.
– Enter Boris Goudenow, just 295 years late (“Boris Goudenow fait son entrée, avec juste 295 ans de retard”), par Richard Taruskin, New York Times, 12 juin 2005 (article repris en volume dans The Danger of Music and Other Anti-Utopian Essays, 2008)
– Two festivals reports, par Ellen T. Harris. Newsletter of the American Haendel society, vol. XX, n° 3, déc. 2005 (sur Internet, en PDF).
– représentations de 2007 :
– Ein Zaren-Krimi für die Opernbühne. (Un polar avec tsar pour la scène de l’Opéra). Welt online, 29 août 2007.
– Hamburgs unbekannter Star (Une star inconnue de Hambourg). Hamburger Morgenpost, 27 août 2008.
archiv.mopo.de/archiv/2007/20070827/hamburg
– Irrfahrt einer Partitur (Errance d’une partition), Hamburger Abendblatt, 28. August 2007.
www.abendblatt.de/kultur-live/article487269/Irrfahrt-einer-Partitur.html Même article en fac-similé avec photo d’une page de partition : www.sub.uni-hamburg.de/informationen/presse/abendblatt20070828.html
– The return of the King. St Petersburg Times, 26 oct. 2007.
www.sptimes.ru/index.php?story_id=23448&action_id=2
– Tsar Boris vossiel v Evropié (Le tsar Boris couronné en Europe), Viedomosti, 4 septembre 2007 (en russe).
(www.vedomosti.ru/newspaper/article/2007/09/04/132103)
– articles (en russe) des Isvetsia et de Kommersant, sur www.smotr.ru/2007/2007_goudenow.htm.