CD Juditha Triomphans (direction Vittorio Negri)

JUDITHA TRIUMPHANS

Edition LPJuditha TriomphansJuditha Triumphans - 2003

COMPOSITEUR

Antonio VIVALDI

LIBRETTISTE

Giacomo Cassetti, d’après le Livre de Judith

 

ORCHESTRE Orchestre de Chambre de Berlin
CHOEUR Rundfunk Solisten Vereinigung Berlin – dir. Dietrich Knothe
DIRECTION Vittorio Negri

Juditha Birgit Finnilä
Vagaus Elly Ameling
Holofernes Julia Hamari
Abra Ingeborg Springer
Ozias Annelies Burmeister

DATE D’ENREGISTREMENT mars-mai 1974
LIEU D’ENREGISTREMENT Berlin
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Philips Classics – Duo
DISTRIBUTION Universal
DATE DE PRODUCTION avril 1991 / octobre 2003
NOMBRE DE DISQUES 2 (à l’origine 3 LP)
CATEGORIE ADD

Grand Prix National du Disque Lyrique – 1975

Critique de ce disque dans :

 Le Monde de la Musique – mars 2002

« La version Negri est insurpassée pour la qualité des solistes et l’élan religieux qui anime les choeurs. »

Opéra International – juillet/août 1991 – appréciation 5 / 5

« Avec Negri, c’est d’abord une distribution exceptionnelle qui nous est offerte. Birgit Finnilä reste un modèle absolu en Judith, superbement entourée par Julia Hamari, Holopherne tendre et racé, Annelies Burmeister, Ozias hiératique et majestueux à souhait. Le rôle moins flatteur d’Abra est servi honnêtement par Ingeborg Springer, tandis qu’Elly Ameling, étourdissante de virtuosité, de finesse et de justesse stylistique campe un Vagaus hors concours…L’homogénéité, la souplesse et le ton sont bien là : puissance et vigueur, sans emphase ni lourdeur. L’orchestre…travaillé tout en légèreté et en clarté, enrichi de quelques sonorités d’instruments anciens très plaisantes, s’équilibre parfaitement avec des voix qui paraîtraient sans doute dimensionnées face à un orchestre baroquisant. »

 Le Monde de la Musique – juin 1991 – appréciation 4 / 5

« Ne pas connaître le travail de Vittorio Negri dans Vivaldi reviendrait à faire l’impasse sur Josef Krips dans Mozart ou sur Erich Kleiber dans Beethoven : l’école de l’élégance et la subtilité. Dès le choeur introductif, Negri trouve le ton juste : une solennité exempte de pompe, un équilibre orchestral, une saveur des timbres et par-dessus tout un art des nuances et du clair-obscur qui rend cette Juditha tout son précieux mystère. Comme dans son anthologie de la musique sacrée ou dans ses Quatre Saisons (les plus incandescentes de la discographie), Negri réalise ici un miracle de ferveur et d’intelligence. Le quatuor vocal est une fois de plus exceptionnel : Finnilà impose sa voix chaude, sombre et ductile, dans une composition émouvante, Hamari sait rester tendre et touchante au travers d’un phrasé lumneux, Ameling brille et dévale sans effort de cascades vocales de haute voltige, Springer séduit aussi malgré une présence moins forte. Toutes ces voix savent garder l’unité propre à l’oratorio sans se jeter dans des exhibitions opératiques. C’est que le chef pose dès l’introduction un tapis de cordes tellement ouvragé que les chanteuses suivent naturellement la trame avec la même intensité. L’unique oratorio de Vivaldi a retrouvé a sa version de référence pour longtemps. »