HIPPOLYTE ET ARICIE |
COMPOSITEUR |
Jean-Philippe RAMEAU |
LIBRETTISTE |
Abbé Pellegrin |
ORCHESTRE | Les Arts Florissants |
CHOEUR | |
DIRECTION | William Christie |
Aricie | Anna-Maria Panzarella | |
Une Parque | Bertrand Bontoux | |
Une Parque | Christopher Josey | |
David Le Monnier | ||
Diane | Eirian James | |
François Piolino | ||
L’Amour, une Matelote | Gaëlle Méchaly | |
Oenone | Katalin Karolyi | |
Thésée | Laurent Naouri | |
Phèdre | Lorraine Hunt | |
Hippolyte | Mark Padmore | |
Une Parque | Matthieu Lecroart | |
La Grande Prêtresse, une Chasseresse | Mireille Delunsch | |
Jupiter, Pluton, Neptune | Nathan Berg | |
Une Prêtresse, une Bergère | Patricia Petibon | |
Un amour | Paul Agnew | |
Arcas, Mercure | Yann Beuron |
DATE D’ENREGISTREMENT | 1996 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Erato |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | février 1997 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – juin 2004
« L’enregistrement de William Christie et des Arts Florissants pour Warner-Erato possède des arguments qu’on aurait du mal à discuter. Lorraine Hunt en Phèdre propulse l’élément tragique à des hauteurs exceptionnelles, mais le chant galbé de Mark Padmore est gâchée par un timbre quelque peu voilé, et si Anna-Maria Panzarella est une styliste accomplie, son incarnation d’Aricie n’atteint pas tout-à-fait au sublime attendu. Et toujours cette élégance des Arts Florissants, qui reste cependant en-deçà de la profusion orchestrale de Rameau. »
Crescendo – avril/mai 1997 – appréciation 7 / 10
« Une version d’après les remaniements de Rameau après la création en 1733… Christie accentue le côté dramatique de l’ouvrage et la puissance des mots qui caractérisaient l’opéra français, la nuance et la couleur orchestrale, privilégiant la rupture et le contraste…Le plateau vocal est sauvé seulement par Laurent Naouri et Lorraine Hunt. »
Opéra International – mars 1997 – appréciation 3 / 5
« Cet enregistrement réalisé consécutivement aux représentations lors de l »ouverture de la saison 1996 de l’Opéra Garnier, dans une mise en scène de Jean-Marie Villégier…La distribution laisse toujours aussi perplexe…le plateau vocal frappe par son hétérogénéité stylistique…Les titulaires des deux rôles-titres sont le principal écueil. Avec des moyens vocaux trop légers, Anne-Marie Panzarella et Mark Padmore forment un bien pâle couple de « jeunes premiers »…une prestation exempte de noblesse d’émotion, de charisme…Eirian James encourt d’identiques reproches…Lorraine Hunt compense une tessiture un peu trop élevée en campant une Phèdre plus intérieurement blessée que tyranniquement machiavélique. Laurent Naouri, en Thésée, est le meilleur atout de cette distribution, avec sa haute stature dramatique et son élocution puissamment engagée…