CD Hercules (2006)

HERCULES

   

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

Thomas Broughton

 

ORCHESTRE

Orchestre Baroque de Francfort

CHOEUR

Junge Kantorei

DIRECTION

Joachim Carlos Martini

Dejanira

Nicola Wemyss

mezzo-soprano

Iole

Gerlinde Sämann

soprano

Lichas

Franz Vitzthum

contre-ténor

Hyllus

Knut Schoch

ténor

Hercules, Prêtre de Jupiter)

Peter Kooij

basse

Premier ‘chalien

Liselotte Kühn

soprano

Premier Trachinien

Franz Schneider

basse

DATE D’ENREGISTREMENT

juin 2006

LIEU D’ENREGISTREMENT

Château Eberbach – Rheingau – Allemagne

ENREGISTREMENT EN CONCERT

oui

EDITEUR

Naxos

DISTRIBUTION

Abeille Musique

DATE DE PRODUCTION

29 mai 2008

NOMBRE DE DISQUES

3

CATEGORIE

DDD

  Critique de cet enregistrement dans :
 Diapason – juillet/août 2008 – appréciation 2 / 5

« Rien. Rien ne justifiait qu’on enregistrât cela, rien ne justifie la publication de la bande, et rien n’aurait justifié que vous sorfiez un centime pour l’acquérir. Le disque n’a pas vocation à préserver ce type d’interprétation honnête, digne d’un concert d’église dans une grande ville de province (c’est le cas). L’orchestre de Francfort joue à peu près juste et à peu près ensemble, le choeur (enregistré, dirait-on, à l’église du village voisin) ronfle avec conviction, sans trop savoir à quoi il sert (‘ Wanton god’ ), les solistes s’exécutent avec dévouement, sans qu’un seul d’entre eux soit vraiment assorti à la tâche, et le chef maintient une discipline globale, sans saisir les enjeux, presque sans ouvrir les yeux. Parmi les solistes, la jolie Gerlinde Sämann et, surtout, l’excellent Knut Schoch sont parfaitement à leur place dans une cantate ou une Passion de Bach, leur emploi ordinaire alliés au vétéran Peter Kooij, ils sont moins convaincants dans une oeuvre dramatique et une langue qui n’est pas la leur (‘ The God of bettle [?!] ‘de Kooij). La seule à maîtriser l’anglais (Nicola Wemyss) vocalise avec une précision alarmante et inexpressive, donnant de la scène de la folie une vision curieusement détachée (qui est cette ‘ Taillesphoné » dont il y est question ? Est-ce Tisiphone dont on aurait mal lu le nom ?. Passons : Minkowski est là, et Gardiner pas loin. »

 Opéra Magazine – juillet 2009 – appréciation 3 / 5

  « Joachim Carlos Martini continue son abondante – et souvent médiocre – production haendélienne, s’attaquant cette fois à Hercules (2006) et Semele (2007). Hercules surprend, avec une distribution vocalement honnête, donnant réellement du corps aux personnages (signalons la basse Peter Kooij dans le rôle-titre). Le choeur Junge Kantorei) et l’orchestre (Frankfurter Barockorchester) restent moyens, mais l’ensemble fonctionne et s’écoute agréablement. »