ACIS AND GALATEA |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
John Gay |
ORCHESTRE |
FestspielOrchester Göttingen |
CHOEUR |
NDR Chor |
DIRECTION | Nicholas McGegan |
Galatea |
Julia Kleiter |
soprano |
Acis |
Christoph Prégardien |
ténor |
Damon |
Michael Slattery |
ténor |
Polyphemus |
Wolf Matthias Friedrich |
baryton |
DATE D’ENREGISTREMENT |
13 mai 2008 |
LIEU D’ENREGISTREMENT |
Göttingen – Stadthalle – Festival Haendel |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
oui |
EDITEUR |
Carus |
DISTRIBUTION | Distrart |
DATE DE PRODUCTION |
octobre 2008 |
NOMBRE DE DISQUES |
2 – disponible en 1 SACD |
CATEGORIE |
DDD |
Version réorchestrée par Felix Mendelssohn
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – février 2009 – appréciation 4 / 5 – technique 7 / 10
« Ton projet de restaurer Haendel dans son état primitif m’a inspiré quelques pensées sur l’instrumentation de ses oeuvres. » On peut sourire en comparant ces mots d’Abraham Mendelssohn à son fils et ce que le fils si prévenant tire de notre ouverture : une symphonie pimpante avec tambours et trompettes ‘ qui reviendront avec Acis,’ Lieb in den Blicken wohnet’ (‘ Love sounds th’alarm ‘). Il n’empêche que Felix, dans cette pastorale comme dans la Passion de Bach arrangée à la même époque (1828-1829), ne se montre pas seulement fidèle à l’esprit. Il oeuvre en amoureux. Peu de pages échappent au prodige de la vérité reconnue : tout a changé depuis 1718, et tout revient, le charme, le sens, le mouvement, jusqu’au style vocal et au de capo, lubies d’un autre âge en 1828. L’oeuvre est là, n’y manque que ‘As when the dove’ de Galatea. Même la traduction de la grande soeur Fanny se signale par son intelligence et sa pureté. En fait, seules les trompettes de la consolation finale tombent à plat. Tout le reste, la clarinette évidente de ‘Sieh, törichter Schäfer’ (‘Consider, fond Shepherd’), la voix du violoncelle se joignant à celle du hautbois dans la plainte de Galatée, les triolets aériens, les saillies, les contre-chants, tout émerveille.
Voilà comment Nicholas McGegan fait d’une pierre deux coups. Haendel (mort en 1759) habillé par Mendelssohn (né en 1809) deux anniversaires, une oeuvre, totalement inédite qui plus est. Bon, l’orchestre de son festival ne brille ni par sa souplesse ni par la richesse de ses cordes. Malgré les doux accents de Julia Kleiter et la bonne santé d’un Wolf Matthias Friedrich plus oiseleur que cyclope, quatre solistes fragiles avancent avec précaution, comme du bout des lèvres. Mais on ne voit pas le temps passer. L’Arcadie haendélienne revue par l’arcadien Mendelssohn trouve en McGegan un champion à son habitude insouciant et léger. On s’étonne, on s’attendrit, on s’amuse. Et on ne risque pas le doublon, pas même avec la version de Mozart (1788, enregistrée par Spering et Hogwood), tout à fait différente. »
Opéra Magazine – juillet 2009 – appréciation 4 / 5
« … en première mondiale, un bel enregistrement d’Acis und Galatea, arrangement réalisé par le compositeur hambourgeois du « masque » de Haendel. Timbales, bois et cuivres renforcent l’orchestre, l’allemand remplaçant l’anglais original. Dans la distribution, signalons la présence de Julia Kleiter et Christoph Prégardien. »