CD Acis and Galatea (2008)

ACIS AND GALATEA

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

John Gay

 

ORCHESTRE

Dunedin Consort & Players

CHOEUR
DIRECTION

John Butt

Galatea

Susan Hamilton

soprano

Acis

Nicholas Mulroy

ténor

Damon

Thomas Hobbs

ténor

Coridon

Nicholas Hurndall Smith

ténor

Polyphemus

Matthew Brook

basse

DATE D’ENREGISTREMENT 2008
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR

Linn Records

DISTRIBUTION Codaex
DATE DE PRODUCTION

3 novembre 2008

NOMBRE DE DISQUES

2

CATEGORIE

SACD hybride

Version originale de Cannons (1718)

 

Critique de cet enregistrement dans :

 Diapason – février 2009 – appréciation 3 / 5 – technique 6,5 / 10

  « Offenserons -nous l’irremplaçable John Butt en soutenant que les moyens dont il se dote n’égalent pas ses ambitions? Plume influente de la musicologie baroque, le chef britannique illustre par l’exemple ses théories : une partition plus fidèle que jamais à l’original (avec ‘Would you gain the tender Creature’ non en sol pour Damon mais en fa pour le troisième ténor, Coridon), un effectif calqué sur les forces en usage chez le comte de Carnarvon (résidence du compositeur en 1718), un soin dans l’usage du style dignes de tous les éloges. Seulement voilà. Acis and Galatea est aussi un poème. Et ce sont des poètes qu’on y espère, plus que des exécutants. Fier et net sur le mode positif de ‘Love sounds th’allarm’, le jeune Nicholas Mulroy ne maîtrise pas encore la ligne piano de ‘Love in her Eyes’, et l’aigu, admirable lors des concerts Rameau donnés à Paris avec Gardiner, vacille dans le déploiement. Honnêtes Damon et surtout Coridon, Polyphème plus musicien que cyclope, à croquer dans le merveilleux ‘O ruddier than the Cherry ‘ mais Galatée impossible. Aussi agile que dans le récent Messie de la même troupe, Susan Hamilton reste un parfait boyish soprano, et son treble d’église dépourvu de toute féminité modifie jusqu’au sens de l’oeuvre ‘ les échanges de la nymphe et du berger ont ici un côté Miles/Quint dans Le Tour d’écrou que ni Ovide ni John Gay ni Haendel n’avaient prévu.

Réserves analogues pour un tout petit orchestre (deux violons par pupitre : dangereux !) souvent pris en défaut. Au surplus, aucun des interprètes ne dispose des ressources en couleurs et en expressivité qui animeraient ces arias soudain bien longues. De la fraîcheur, de la rigueur, des idées, mais pour l’esprit arcadien et la grâce des êtres, Gardiner ou King ne risquent rien. »

 Opéra Magazine – juillet 2009 – appréciation 3 / 5

« Acis and Galatea, dans sa version originale de 171 8, sous la baguette de John Boo, est un disque intéressant et sympathique. Mais les chanteurs, avec Susan Hamilton et Nicholas Mulroy dans les rôles-titres, n’ont pas tout à fait les qualités et les pointures vocales requises. »