COMPOSITEUR | Giovanni Battista PERGOLESI |
LIBRETTISTE | Gennarantonio Federico |
ORCHESTRE | Orchestre de La Scala de Milan |
CHOEUR | |
DIRECTION | Riccardo Muti |
Marcaniello | Alessandro Corbelli | |
Ascanio | Nuccia Focile | |
Nena | Amelia Felle | |
Nina | Bernadette Manca di Nissa | |
Luggrezia | Luciana D’Intino | |
Carlo | Ezio Di Cesare | |
Vannella | Elisabeth Norberg-Schulz | |
Cardella | Nicoletta Curiel | |
Don Pietro | Bruno De Simone | |
Lo Schermidore | Lucia Bonini |
DATE D’ENREGISTREMENT | décembre 1989 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Milan |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | EMI Ricordi |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | avril 1991 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Le Monde de la Musique – septembre 1991 – appréciation 3 / 5
« Rien n’a été laissé au hasard : partition critique des éditions Ricordi, restitution des tessitures originales (Ascanio), distribution jeune mais d’ores et déjà internationale, le tout décrit dans un luxueux livret. La pièce, écrite pour une large part en dialecte napolitain, conte l’histoire d’un frère (presque) incestueux, que se disputent ses deux soeurs, et donne lieu à une musique certes inventive et souvent délicieuse, mais au souffle un peu court, où prédominent encore les arias da capo. On remarque particulièrement les airs du rôle travesti Ascanio (son « Ogni pena piu spietata » est une aria antica fameuse), auquel Nuccia Focile ne rend qu’imparfaitement justice, à cause d’un timbre serré et pointu. Car c’est ici le problème : les timbres. Hormis celui de Manca di Nissa, bien connu en France, ils manquent tous de la rondeur et de la séduction nécessaires. Les voix, par ailleurs bien menées (mais mal servies par la prise de son) ne semblent à l’aise que lors des remarquables (et hilarants) récitatifs, La direction aussi scrupuleuse que pleine d’allant de Muti est un régal, mais ne suffira sans doute pas à imposer une partition à laquelle la Fondation Royaumont donnera une nouvelle chance en septembre prochain. »
Opéra International – juillet/août 1991 – appréciation : Timbre de Platine
« Riccardo Muti sait mettre en valeur chaque détail en donnant une cohésion et un rythme absolument stupéfiants à l’ensemble…Ezio Di Cesare, acteur irrrésistible, charge son émission…Amelia Felle, exquise à la scène, trahit au disque une voix un peu courte, aux stridences de soubrette et au timbre quelque peu engorgé. La délicieuse Nuccia Focile accuse quelques limites dans la virtuosité et un aigu fragile. Alessandro Corbelli est en revanche un incomparable Marcaniello, Bernadette Manca di Nissa une Nina de fière allure aux côtés de la sonore Luciana D’Intino…Plus qu’une réussite, un pas de géant dans la compréhension du répertoire baroque. »