Giovanni Battista FERRANDINI

Giovanni Battista FERRANDINI (ou FERANDINI)
1710 (Venise) – 25 septembre 1791 (Munich)

 

ADRIANO IN SIRIA
représenté à la cour de Munich, durant le carnaval de 1737 – avec, dans la distribution, le ténor allemand Anton Raaf , alors âgé de 23 ans
L’AMOR PRIGIONIERO
livret de Pietro Metastasio – représenté à Munich en 1781 (?)
ARTASERSE
livret de Pietro Metastasio – représenté à la cour de Munich, le 22 octobre 1739
BERENICE
livret de Leopoldo de Villati – représenté à la cour de Munich, le 5 février 1730
CATONE IN UTICA
COLLOQUIO PASTORALE
serenata – livret de Perozzo da Perozzi – exécuté à Nymphenburg, le 6 août 1729
DEMETRIO
livret de Pietro Metastasio – représenté (?) à la cour de Munich, vers 1758
DEMOFOONTE
livret de Pietro Metastasio – représenté à la cour de Munich, le 22 octobre 1737
DIANA PLACATA
serenata – livret de Pietro Metastasio – exécuté à la cour de Munich, le 17 août 1755
GORDIO
livret de Perozzo da Perozzi – représenté à la cour de Munich, le 22 octobre 1727
IPERMESTRA
livret d’Antonio Salvi – représenté à la cour de Munich, le 22 octobre 1736
IL SACRIFICIO INVALIDO
livret de Perozzo da Perozzi – représenté à Nymphenburg le 10 juillet 1729
SCIPIONE NELLE SPAGNA
TALESTRI, REGINA DELLE AMAZONI

 
Hautboïste et compositeur vénitien qui passa la plus grande partie de sa vie à la cour de Munich. Formé au Conservatorio dei Mendicanti par Antonio Biffi, Ferrandini servit d’abord à la cour du duc Ferdinand en 1722, puis à celle de l’électeur en 1723, mais ne fut nommé directeur de la musique de chambre qu’en 1737. Ferrandini composa des cantates et des sonates en trio aussi bien que des opéras.
Il compta parmi ses élèves l’électeur Maximilian III Joseph et sa soeur Maria Antonia Walpurgis. En 1753, le théâtre Cuvilliés fut inauguré avec son opéra Catone in Utica (texte de Métastase). Sa mauvaise santé l’obligea à passer quelque temps à Padoue, où il continua à composer pour la cour de Bavière et où les Mozart lui rendirent visite en 1771. Il retourna à Munich peu avant sa mort. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)