COMPOSITEUR | Giovanni Battista PERGOLESI |
LIBRETTISTE | Francesco Silvani / Gennaro Antonio Federico |
ORCHESTRE | Accademia Barrocca de I Virtuosi Italiani |
CHOEUR | |
DIRECTION | Corrado Rovaris |
MISE EN SCÈNE | Henning Brockaus |
DÉCORS | Henning Brockaus |
COSTUMES | Giancarlo Colis |
LUMIÈRES | Fabrizio Gobbi |
Sostrate | Antonio Lonzano | |
Rosmene | Marian Rodriguez Cusi | |
Metalce | Marina Di Liso | |
Ericlea | Ruth Rosique | |
Viridate | Marina Comparato | |
Micisda | Giancinta Nicotra |
DATE D’ENREGISTREMENT | décembre 2010 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Jesi – Teatro Pergolesi |
EDITEUR | Arthaus Musik |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION | 30 octobre 2012 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
FORMAT | NTSC – PCM Stéréo – DD 5.1 – 16:9 – |
DISPONIBILITE | Toutes zones |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS | oui |
Comporte aussi : La Serva Padrona
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra Magazine – juin 2013 – appréciation 5 / 5
« Créé en 1733, Il prigionier superbo est sans comparaison, empoignant l’auditeur dès sa superbe Ouverture et un air d’entrée du ténor d’un héroïsme conquérant. La tension ne se relâche à aucun instant avec des personnages vigoureusement contrastés et un sens dramatique de première force. La trame d’ensemble est pourtant voisine, avec une figure principale négative, Metalce, négligeant son épouse Ericlea pour courtiser Rosmene, la fille de son prisonnier Sostrate, dépossédé par lui du trône de Norvège, avec l’aide du prince de Danemark Viridate, lui-même épris de Rosmene. Dans cette course-poursuite, l’invention musicale ne cesse de subjuguer et tout serait à citer. Pointons seulement au II, le « Del mio valore al lampo » de Viridate, d’une puissance quasi haendélienne, et au III, ouvert par une lamentation d’anthologie du même (« Ombre mute »), la surrise d’un trio puis d’un duo qui portent la tension à son paroxysme, avant la chute non moins spectaculaire de Metalce. Le metteur en scène Henning Brockkaus a pris un parti difficile, en mettant tous les protagonistes constamment sur le plateau, dans un décor unique minimal, en vêtements modernes, et en les doublant par de belles marionnettes en costumes anciens. On a d’abord du mal à s’y retrouver; mais le filmage de Tiziano Mancini, en 2009, fait valoir une bonne direction d’acteurs et un investissement maximum de chacun. On retiendra le très brillant Viridate de Marina Comparato, le vigoureux Metalce de Marina De Liso, la pulpeuse Ericlea de Ruth Rosique et l’émouvante Rosmene de Marina Rodriguez Cusi. Corrado Rovans est, cette fois, d’une énergie persuasive, avec un orchestre brillant : une belle occasion de découvrir un chef-d’œuvre de tout premier plan. »