DVD Orlando Furioso (1989)

ORLANDO FURIOSO

Orlando furiosoedition en laserdisc

COMPOSITEUR

Antonio VIVALDI

LIBRETTISTE

Grazio Braccioli, d’après L’Arioste

 

ORCHESTRE Orchestre de l’Opéra de San Francisco
CHOEUR Choeurs de l’Opéra de San Francisco – dir. Ian Robertson
DIRECTION Randall Behr
MISE EN SCENE Pier Luigi Pizzi

Orlando Marilyn Horne
Angelica Susan Patterson
Alcina Kathleen Kuhlmann
Bradamante Sandra Walker
Ruggiero Jeffrey Gall
Medoro William Matteuzi
Astolfo Kevin Langan

DATE D’ENREGISTREMENT novembre 1989
LIEU D’ENREGISTREMENT Opéra de San Francisco
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Arthaus Musik
DISTRIBUTION Naïve
DATE DE PRODUCTION 2000
LANGUE italien
SOUS-TITRES EN FRANCAIS oui
IMAGE PAL – 4:3
SON PCM Stéréo
DISPONIBLE Zones 2 et 5

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – avril 2003

« La distribution réunie aux Etats-Unis, nettement inférieure à celle de l’intégrale d’Erato, est plutôt faible, à l’exception de William Matteuzzi en Medoro et de Kathleen Kuhlmann en Alcina, sous la médiocre direction orchestrale de Randall Behr. Mais l’Orlando de Home est légendaire, et l’approche de Pizzi, qui fit sensation à l’époque, demeure un modèle de goût et d’équilibre, premier d’une série mémorahle de spectacles qui ont marqué leur temps. »

Diapason – juillet/août 2002 – appréciation 4 / 5

« Des colonnes d’une éblouissante blancheur, contrastant avec le noir environnant, des statues qui s’animent, des costumes aux couleurs ennivrantes…et des casques à plume. Cette luxueuse volupté est bien celle qui faisait dans les années 1980, le charme des spectacles signés Pier Luigi Pizzi…S’il n’a rien perdu de son élégance, ce somptueux défilé a bien vieilli, faute d’une vraie mise en scène. D’autant que musicalement, rien n’est inoubliable, à l’exception de Marilyn Horne, toujours grandiose. Pour le souvenir et la nostalgie avant tout. »

Fnac – présentation

« Douze ans après l’avoir enregistré au disque (voir le CD Orlando Furioso) la mezzo-soprano américaine Marylin Horne, célèbre pour ses interprétations de personnages héroïques de l’opéra seria, reprenait l’armure de Roland à San Francisco. Le décorateur et metteur en scène italien Pier Luigi Pizzi qui l’avait déjà monté à Vérone et Paris refaisait une production magnifique de Orlando Furioso pour l’occasion. Dans un décor sobre et élégant avec des costumes très baroques, de couleurs et de matières admirables, il jouait la convention avec une distribution très homogène. Musicalement, sous la direction de Randall Behr, c’est impeccable et Marilyn Horne domine son monde avec ce panache qui n’appartient qu’à elle. » 

Répertoire – juin 2002

« Une reprise à l’Opéra de San Francisco, en 1989, de l’Orlando mis en scène par Pizzi onze ans plus tôt à Vérone, dans la foulée de l’enregistrement de Claudio Scimone…qui avait pioché dans trois avatars de l’oeuvre, de 1714 à 1727. On reconaîtra la « Pizzi touch » dans ces décors hiératiques et élégants restituant les fastes d’un Seicento librement interprété…Marilyn Horne souveraine dans le rôle de Roland…L’entourage ne démérite pas. Kathleen Huhlmann, Sandra Walker sont parfaites…Jeffrey Gall est un Ruggiero pâlichon, et William Matteuzzi semble quelque peu égaré dans ce répertoire. La qualité de l’enregistrement n’arrange rien, vaguement pâteuse. »

Le Monde de la Musique – décembre 2001 – appréciation 4 / 5

« Un des spectacles phares de la « révolution baroque »…les coupures sont nombreuses et l’orchestre est moderne…le metteur en scène et scénographe P.L. Pizzi y a lancé une esthétique dont il fera lui-même ses choux gras et dont les imitations ne se compteront plus…on est toujours séduit par ces colonnes d’albâtre se reflértant dans des lacs de marbre noir, par ces costumes aux couleurs rares, par cet universs où gloires, navires et mausolées apparaissent commes dans un rêve…Marilyn Horne, aussi en forme que dans l’enregistrement célèbre réalisé dix ans plus tôt, part à l’assaut des airs de bravoure…entourée d’une troupe américaine aguerrie à ce genre d’acobaties. »

 Classica – décembre 2001 – appréciation 5 / 5

« Cette production fut filmée en fin de tournée : l’orchestre de San Francisco n’est peut-être pas le meilleur, Marilyn Horne n’est plus au sommet de ses moyens, mais l’exécution reste d’une qualité très élevée et l’univers stylisé de Pizzi a rarement été aussi en phase avec l’oeuvre ».