DVD Dido and Aeneas (2009)

DIDO AND AENEAS

COMPOSITEUR

Henry PURCELL

LIBRETTISTE

Nahum Tate

 

ORCHESTRE

Orchestra of the Age of Enlightenment

CHOEUR

The Royal Opera Extra Chorus

DIRECTION

Christopher Hogwood

MISE EN SCÈNE

Wayne McGregor

DÉCORS
LUMIÈRES

Dido

Sarah Connolly

Aeneas

Lucas Meachem

Belinda

Lucy Crowe

Sorceress

Sara Fulgoni

Second Woman

Anita Watson

First Witch

Eri Nakamura

Second Witch:

Pumeza Matshikiza

Spirit

Iestyn Davies

Sailor

Ji-Min Park

DATE D’ENREGISTREMENT

3 et 8 avril 2009

LIEU D’ENREGISTREMENT

Londres – Royal Opera House, Covent Garden

EDITEUR

Opus Arte

DISTRIBUTION
DATE DE PRODUCTION

1er octobre 2009

NOMBRE DE DISQUES

1

FORMAT

16 : 9 – Son 5.1 / PCM

DISPONIBILITE

Toutes zones

SOUS-TITRES EN FRANCAIS

oui

 disponible aussi en Blu-ray

 Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – janvier 2010 – appréciation 5 / 5

« Au contraire de Sasha Waltz, le chorégraphe Wayne McGregor s’efface devant le metteur en scène Wayne McGregor. La danse – une modern dance bon teint traversée de figures rappelant Neumeier – reste à la place que la partition lui assigne et qu’elle ne tente même pas de prolonger dans des chaconnes pour guitare (absentes) ou une marche finale tendue vers l’épure (un cheval vidéographié). Seule l’apparition de l’Esprit donne lieu à un solo dansé. Tout le reste du drame revient aux chanteurs acteurs dans un style réaliste qui évooquerait plutôt le spectacle récent de Deborah Warner. Ce théâtre psychologique, pintérien, sert-il au mieux l’art elliptique de Purcell et de son poète? La question se poserait si le résultat était moins probant. Difficile de ne pas partager les larmes de Belinda, l’indécision d’Enée, la passion épineuse de la reine. Un silence palpable saisit le public que le spectateur du film ne peut s’empêcher de suivre à mesure que l’issue approche. Seule une Enchanteresse plus effrayée qu’effrayante et accompagnée sans effroi passe inaperçue. Les autres triomphent. Lucas Meachem, jeune baryton taillé pour Oreste, conjugue autorité naturelle, élocution princière et justesse émotionnelle. Lucy Crowe anime librement un gosier d’une pureté instrumentale idéaalement assortie à la soeur lumineuse. Enfin, vous l’attendiez tous, Sarah Connolly est Didon pour ainsi dire de naissance. Le masque tragique, l’art de traduire un battement de cil en suicide, la précision jamais pédante du verbe : purcelliennes du monde entier, prenez des notes. Pluutôt ici d’ailleurs, en scène et en public, que d’après le disque inégal réalisé quelques mois auparavant avec une équipe comparable, en studio et sans le geste si fécond dans sa frugalité de Christopher Hogwood. Ce soir d’avril 2009, à Covent Garden, le spectacle créé voici trois ans à La Scala parvient à maturité sous les caméras attentives de Jonathan Haswell. Merci, Sarah ! « 

 Opéra Magazine – janvier 2010 – appréciation 5 / 5
 Classica – mars 2010 – appréciation 3 / 4

« Sous la baguette de cet autre vétéran baroque [Christopher Hogwood], Henry Purcell sonne avec poigne et nervosité là où William Christie privilégie le détail et le contrasté. Touche à tout de la danse, la mise en scène de Wayne McGregor est plus classique. Il privilégie l’épure minérale et les costumes tenndance Yamamoto.

Sa danse longiligne et nerveuse (par le Royal Ballet) est clairement distincte d’une action traitée avec le rigoureux classicisme de la tragédie, toutefois émaillé d’idées vénéneuses comme ces sorcières s’urs siamoises ou encore le traitement charnel, à la Patrice Chééreau, des relations Didon et Belinda. Il y a surtout la voix magistrale de Sarah Connoly dont le timbre, opulent et tragique, nous renvoie à la Tatiana Troyanos de la version de Raymond Leppard. »