Deidamia

COMPOSITEUR Georg Friedrich HAENDEL
LIBRETTISTE Paolo Antonio Rolli

 

ORCHESTRE Concerto Köln
CHOEUR
DIRECTION Ivor Bolton
MISE EN SCÈNE David Alden
DÉCORS Paul Steinberg
COSTUMES Constance Hoffman
LUMIÈRES Adam Silverman
Deidamia Sally Matthews
Nerea Veronica Cangemi
Achille Olga Pasichnyk
Ulisse Silvia Tro Santafe
Fenice Andrew Foster-Williams
Licomede Umberto Chiummo
DATE D’ENREGISTREMENT Mars 2012
LIEU D’ENREGISTREMENT Amsterdam – Het Muziektheater
EDITEUR Opus Arte
DISTRIBUTION Codaex
DATE DE PRODUCTION 21 novembre 2012
NOMBRE DE DISQUES 1
FORMAT NTSC – Dolby Digital 2.0
SOUS-TITRES EN FRANCAIS non

 

Critique de cet enregistrement dans :

  • Classica – février 2013 – appréciation 4 / 4

« Le dernier opéra de Haenndel, présenté en jannvier 1741 à Londres, a mauvaise réputation. Ses trois représentations et l’orientation définitive de Haendel vers l’oratorio prouveraient que le compositeur avait perdu son inspiration et la confiance en son art. Cette histoire d’Ulysse venant chercher Achille déguisé en fille à la cour de Lycomède et amoureux de Deidamia, la fille de ce dernier, soufffre en effet d’un livret faible qui néglige la densité des personnages et d’une musique inégale. Rarement enregistré, il n’encombre pas davantage les scènes. Dans le documentaire qui accompagne la captation du spectacle, David Alden et Ivor Bollton réévaluent pourtant cette pièce. « Haendel est un fabuleux raconteur d’histoires » s’enthousiasme le premier. « Deidamia ne fut pas créé dans un théâtre adapté» ajoute le second. À voir leurproducction amstellodamoise de mars 2012, on se laisserait facilement séduire. Les deux maîtres d’oeuvre ne peuvent certes pas effacer les défauts mais ils savent défendre avec une rare conviction cet opéra maudit. Comme à son habitude, Alden ne prend pas de pincettes et profite des épisodes comiques pour oser une modernisation radicale influencée par le style vénitien: maillot de bain sexy pour Deidarnia, robe rose pour Achille qui danse le hip-hop et tenue de footballeur américain pour Ulysse colorent ce spectacle mené tambour battant et dirigé avec ennthousiasme. Privée de contre-ténor, la distribution brille par la virtuosité (Tro Santafé), l’aplomb (Pasichnyk), le charme (Matthews) et la tendresse (Cangemi) des dames. On en oublie la mauvaise réputation. »