COMPOSITEUR | Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE | John Gay |
ORCHESTRE | Orchestra of the Age of Enlightenment |
CHOEUR | Royal Opera Extra Chorus |
DIRECTION | Christopher Hogwood, |
MISE EN SCÈNE | Wayne McGregor |
CHORÉGRAPHIE | Wayne McGregor |
COSTUMES |
Galatea | Danielle de Niese | |
Acis | Charles Workman | |
Damon | Paul Agnew | |
Polyphemus | Matthew Rose | |
Coridon | Ji-Min Park |
DATE D’ENREGISTREMENT | 8 avril 2009 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Londres – Covent Garden |
EDITEUR | Opus Arte |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION | 22 avril 2010 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 |
FORMAT | PAL – 16:9 – DTS 5.0 – PCM Stereo |
DISPONIBILITE | Toutes zones |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS | oui |
Disponible en Blu-ray
Critique de cet enregistrement dans : Classica – octobre 2010 – appréciation 3 / 4« Comment mettre en scène une pastorale au livret plutôt généreux en lieux communs sans sombrer dans le ridicule ou l’amphigourique? Wayne McGregor n’oublie pas qu’il est d’abord chorégraphe. Pour illustrer cette histoire de nymphette amoureuse d’un berger jalousé par un gros vilain, il opte pour la double lecture. Les channteurs et les danseurs dédoublent ainsi les sentiments, et surlignent de leur grâce nerveuse les merveilles de la partition. Les couleurs, la danse, les rythmes du jeune Haendel n’ont aucun secret pour Christopher Hogwood. Les instrumentistes de The Age of Enlightenment sont habiles et amusés, tendres et virtuoses (ah ce couple de hautbois !…).Dans une atmosphère trop terne où les bêtes empaillées et le bois flotté tiennent lieu de décor, Danielle de Niese, danseuse née, est à son aise dans le rôle de Galatée. La voix, moins sollicitée dans la virtuosité que pour sa récente Semele, gagne en rondeur. Charles Workman et Paul Agnew, ténors de haute-lice, opposent leur timbre pastel un brin mélancolique. Ils sont parfaits pour cette pastorale en demi-teinte où les frivolités de l’Arcadie sont sans cesse tempérées par la mort. Dommage que les costumes, entre terroir provençal et pulls faits à la maison gâchent un plaisir visuel pourtant riche de belles idées, comme ce soleil noir qui domine tout le deuxième acte, gigantesque ceil d’un cyclope mal dégrossi (maladroit et attendrissant Matthew Rose). »