L’ALIDORO |
COMPOSITEUR |
Leonardo LEO |
LIBRETTISTE |
ORCHESTRE |
Orchestra Barocca Cappella della Pietà dei Turchini |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Antonio Florio |
MISE EN SCÈNE |
Arturo Cirillo |
DÉCORS |
Massimo Bellando Randone |
COSTUMES |
Gianluca Falaschi |
LUMIÈRES |
Pasquale Mari, Fiammetta Baldiserri |
Elisa |
Francesca Russo Ermolli |
|
Faustina |
Maria Grazia Schiavo |
|
Zeza |
Valentina Varriale |
|
Luigi |
Maria Ercolano |
|
Don Marcello |
G. De Vittorio |
|
Meo |
Gianpiero Ruggeri |
|
Giangrazio |
Francesco Morace |
DATE D’ENREGISTREMENT |
février 2008 |
LIEU D’ENREGISTREMENT |
Teatro Valli – Reggio Emilia |
EDITEUR |
Dynamic |
DISTRIBUTION |
Codaex |
DATE DE PRODUCTION |
27 août 2009 |
NOMBRE DE DISQUES |
1 |
FORMAT |
NTSC – 16/9 – Son PCM 2.0 / Dolby Digital 5.1 |
DISPONIBILITE |
Toutes zones |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS |
oui |
Critiques de cet enregistrement dans :
Diapason – octobre 2009 – appréciation Diapason d’Or
« On n’en finira jamais de tresser des couronnes louangeuses à Antonio Florio et à ses trépidants Turchini pour leur défense de l’opéra napolitain, qui a donné lieu à de nombreuses résurrections. Comme celle de cet Alidoro de Leonardo Leo remonté pour la première fois depuis des lustres et filmé chez l’un de ses coproducteurs, le Teatro municipale de Reggio Emilia, en février 2008. Les éléments caractéristiques du genre sont là, irrésistiblement savoureux : une intrigue faisant la part belle à la comédie, et mêlant aristocrates et protagonistes issus de milieux populaires – ces derniers s’exprimant en dialecte et dans des formes musicales proches du folklore. Evoquant aussi bien Giorgio Strehler que Roberto De Simone, la mise en scène d’Arturo Cirillo ne commet aucune faute de goût, et les chanteurs, dont certains (Maria Grazia Schiavo, Maria Ercolano, entre autres) affrontent des airs d’une difficulté (et d’une longueur!) diaboliques, se doivent d’être des comédiens dissimulant leur habileté sous des allures spontanées – ce qu’ils font sans peine, Giuseppe De Vittorio en tête, voix très mionce mais acteur confondant, sous la baguette entraînante de Florio. Presque trois heures de vacances à Naples au son d’une musique enchanteresse, cela ne se refuse pas. »
Opéra Magazine – décembre 2009 – appréciation 3 / 5
« La parution d’un opéra de Leonardo Leo (1694-1744), l’un des grands noms de l’école napolitaine de la première moitié du XVIIIe siècle, ne saurait passer inaperçue. Une fois encore, avec L’Alidoro (1740), c’est le versant comique de son talent qui est privilégié. Le livret est tarabiscoté à souhait, autour d’intrigues amoureuses perturbées par les rapports familiaux et sociaux, avec ce qu’il faut de travestissements et de quiproquos réglés par l’idiomatique reconnaissance finale. Ajoutons que la partition comporte quelques récitatifs accompagnés, plusieurs ensembles et fait appel à une jolie palette orchestrale, que met ici en valeur Antonio Florio à la tête de sa Cappella della Pietà de’ Turchini. Cette première mondiale nous arrive de Reggio Emilia, où elle a été filmée en février 2008, dans une mise en scène d’Arturo Cirillo.
D’élégants costumes XVIIIe illustrent très bien les différents niveaux sociaux de personnages qui se meuvent dans un espace dégagé et ouvert, comportant peu d’éléments de décor et d’accessoires. Bien que les chanteurs soient tous des comédiens émérites, l’ensemble laisse malheureusement, à plus d’une reprise, une sensation de vide et de statisme, faute d’une direction d’acteurs réellement pertinente. Paradoxalement, dans cet écrin trop creux, ce sont les personnages et les airs sérieux qui s’en sortent le mieux. Une impression confirmée au fil de performances vocales inégales, où l’on peut tout de même distinguer le couple d’amoureux formé par Maria Grazia Schiavo (Faustina) et Maria Ercolano (Luigi/Alidoro). Une oeuvre réellement intéressante donc, mais un spectacle un peu ennuyeux. »