Agrippina (Jan Willem de Vriend)
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Vincenzo Grimani |
ORCHESTRE |
Combattimento Consort Amsterdam |
CHOEUR |
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DIRECTION |
Jan Willem de Vriend |
MISE EN SCENE |
Eva Buchmann |
DÉCORS |
Annètje de Jong |
COSTUMES |
Peter George d’Angelino Tap |
LUMIÈRES |
Kees van de Lagemaat |
Agrippina
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Annemarie Kremer
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soprano
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Nerone
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Michael Hart-Davis
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ténor
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Poppea
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Renate Arends
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soprano
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Claudio
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Piotr Micinski
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basse
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Ottone
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Quirijn de Lang
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baryton
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Pallante
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Robbert Muuse
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baryton
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Narciso
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Clint van der Linde
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contre-ténor
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Lesbo
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Jan Alofs
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basse
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DATE D’ENREGISTREMENT
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22-23 octobre 2004
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LIEU D’ENREGISTREMENT
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Bratislava
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EDITEUR
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Challenge Classics
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DISTRIBUTION
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Abeille Musique
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DATE DE PRODUCTION
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juin 2005
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NOMBRE DE DISQUES
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1
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CATEGORIE
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16:9 – stéréo PCM – Dolby Digital et DTS
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DISPONIBILITE
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toutes zones
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SOUS-TITRES EN FRANCAIS
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non
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Critique de cet enregistrement dans :
- Opéra Magazine – février 2007 – appréciation 2 / 5
« La démarche synthétique qu’Eva Buchmann applique àAgrippina n’est pas inintéressante. Elle mélange une gestuelle d’inspiration baroque, quand les personnages ne sont pas sincères, avec un jeu plus « naturel » et contemporain quand ils le sont. De même, les costumes juxtaposent des éléments empruntés à l’Antiquité romaine et au XVIIIe siècle. Malheureusement, les tissus brillants de ces mêmes costumes, le maquillage des solistes, voire la direction d’acteurs, donnent à l’ensemble un côté kitsch tirant sur le vulgaire. Le décor unique et quelque peu abstrait—un palais d’échafaudages — n’est qu’un élément de curiosité fugace et les performances vocales ne sont jamais mémorables. Peut-être le théâtre est-il ici trop prégnant pour laisser s’épanouir l’opéra…La partition est par ailleurs un peu malmenée : réaménagements, coupures et ajouts sont tous inopportuns. Les parties de Nerone et d’Ottone sont transposées d’une octave, détruisant l’équilibre des couleurs et mettant les chanteurs danger (Haendel écrivait rarement pour un ténor et un baryton comme pour un soprano ou un alto). On donne à Lesbo, le personnage le moins important, le sublime « Stille amare », sommet de l’opéra, et on attribue à Ottone et Poppea le magnifique duo tiré de Sosarme, « Per le porte del tormento ».La distribution réunie sur le plateau duThéâtre National Slovaque de Bratislava, en octobre 2004, vaut pour les qualités d’acteur de chacun et les prestations correctes des deux sopranos, Agrippina et Poppea. Le Nerone ténor fait ce qu’il peut mais peine à vocaliser avec précision. Même chose pour 1’Ottone baryton, un peu plus à l’aise malgré tout, tandis que Claudio est bien laborieux. La bonne tenue de l’orchestre, qui joue sur instruments modernes, ne suffit pas à justifier l’acquisition de ce DVD (non surtitré en français en plus !), sinon par les collectionneurs. »