CD Dioclesian (1993)

DIOCLESIAN

COMPOSITEUR

Henry PURCELL

LIBRETTISTE

Thomas Betterton

 

ORCHESTRE Collegium Musicum 90
CHOEUR
DIRECTION Richard Hickox

Catherine Piérard soprano
James Bowman contre-ténor
John Mark Ainsley ténor
Mark Padmore ténor
Michael George basse

DATE D’ENREGISTREMENT janvier 1993
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Chandos
LABEL Codaex
DATE DE PRODUCTION novembre 1995
NOMBRE DE DISQUES 2 ( Timon of Athens)
CATEGORIE

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – février 1996 – appréciation 2 / 5

« Seul l’ajout de deux masques (ceux de Dioclesian et de Timon of Athens), distingue ce présent coffret du CD simple paru il y a quelques mois. Tout au long de cette année commémorant le tricentenaire de la disparition de Purcell, nous avons abondamment souligné combien était ample le défi d’enregistrer un semi-opéra hors de toute production au théâtre ou en concert, et quelles vertus les interprètes devaient déployer pour donner une continuité à cette mosaïque de musiques de scène éparses, qui jamais ne constituent un ouvrage lyrique stricto sensu. Dans les deux masques – par définition continus – proposés en sus, Richard Hickox parvient à une certaine cohérence de discours musical et de tempi, sans pour autant que la passion dramatique ne le gagne. Mais il persiste à scrupuleusement ignorer les récentes recherches musicologiques (diapason plus bas, effectifs, influences françaises et italiennes…), qui, à défaut de lui apporter une flamme supplémentaire, l’auraient incité àun propos plus dense. »

L’équipe de solistes n’appelle pas de remarques nouvelles une soprano (Catherine Piérard), à la voix acide et peu projetée, un alto (James Bow-man), dont la race incomparable ne peut plus dissimuler un organe vocal bien usé, un ténor (John Mark Ainsley) et une basse (Michael George), par trop éloignés du minimum dramatique requis. Essentiellement formés de « mercenaires » de studio, le choeur et l’orchestre n’appellent, hélas, pas de remarques singulières. Ce coffret s’adresse donc, avant tout, aux passionnés de masques… maigre destination. »

Opéra International – juin 1995 – appréciation 2 / 5

« Le Collegium Musicum ferait mieux de changer son « musicum » pour un triste « academicum ». Seul, l’espace de quelques minutes, James Bowman nous sort de notre torpeur. »