COMPOSITEUR | Antoine DAUVERGNE |
LIBRETTISTE | Abbé Marchadiès |
Ballet héroïque en un prologue et quatre entrées, sur un livret de l’abbé Marchadiès (*), représenté à l’Académie royale de musique le 7 novembre 1752.
(*) le livret fut attribué par La Borde à Louis de Cahusac. On cita également Fuzelier. C’est Dauvergne lui-même, dans une lettre du 12 avril 1753, adressée à M. Barbe, conseiller à la Cour des Aides de Clermont, précise : « … les paroles (de mon opéra) ne sont pas de Mr Fuzelier ; elles sont de feu Labé Marchadiès. »
Distribution – Le Bal ou l’Amour discret : Chassé (Silvandre) et Mlle Fel (Doris), La Fête de l’Hymen ou l’Amour timide : Jélyotte (Bacchus), Gelin (Philémon, Berger), Mlle Fel (Témire, Bergère), Poirier (Le Grand-Prêtre de l’Hymen), L’Enchantement favorable ou l’Amour généreux : Mlle Chevalier (Elémire, Fée des bords du Penée), Mlle Dubois (Aëllé, Fée de la suite d’Elémire), Chassé (Tersandre, jeune Thessalien), Person (Télanor, Génie du Feu), Les Vendanges ou l’Amour enjoué : Jélyotte (Bacchus), Mlle Fel (Hégémone, Prêtresse de l’Amour), Cuvillier (Silène).
Le Mercure de France salua en Dauvergne, à l’occasion de cette première oeuvre théâtrale, un compositeur savant et harmoniste au goût très sûr et même très bon.
La partition fut imprimée en 1753, avec une gravure du sieur Hüe.
Deux actes furent exécutés à Lyon en concert en juillet et décembre 1762.
Une parodie, Les Couronnes ou le Berger timide, de Renout fut jouée au Théâtre Italien, le 23 déc 1752.
Livret disponible sur livretsbaroques.fr
CMBV – notice détaillée
165me Op. Ballet héroïque, dont on attribue les paroles à feu Fuzelier, & dont la musique est de M. Dauvergne. Il fut représenté pour la première fois sur le Théatre de l’Académie Royale de Musiq. le 9 Novembre 1752 ; il est composé de quatre entrées sans Prologue ; la première est le Bal, ou l’Amour discret ; la seconde la Fête de l’Hymen, ou l’Amour timide ; la troisième l’Enchantement, ou l’Amour généreux ; & la quatrieme les Vendanges, ou l’Amour enjoué. La seconde entrée de cet opéra fut parodiée aux Ital. sous le titre des COURONNES. (de Léris – Dictionnaire des Théâtres)