Johann Georg CONRADI

Johann Georg CONRADI
? – 22 mai 1699 (Öttingen)

DIOGENES CYNICUS
livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1691
DIE FROMME UNE FRIEDFERTIGE KÖNIG DER RÖMER NUMA POMPIGARDIS
livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1691
DER GROSSE KÖNIG DER AFRICANISCHEN WENDERN GENSERICUS ALS ROM UND KARTHAGENS ÜBERWINDER
livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1693
DER KGL PRINTZ SIGISMUNDUS
ou Das Menschliche Leben wie ein Traum livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1693 – en collaboration avec Johanan Kusser
DIE SCHÖNE UNE GETREUE ARIADNE
DER TAPFFERE KAYSER CAROLUS MAGNUS UNE DESSEN ERSTE GEMAHLIN HERMINGARDIS
livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1692
DER VERSTÖRUNG JERUSALEM
ou Die Eroberung des Tempels – en deux parties – livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1692
DER WUNDERBARVERGNÜGTE PYGMALION
livret en trois actes de Christian Heinrich Postel – représenté au Theater am Gänsemarkt de Hambourg, en 1694

 

Maître de chapelle à Ansbach de 1683 à 1686, puis à la cour de Römhild de 1687 à 1690. Il fut directeur musical de l’Opéra de Hambourg jusqu’en 1693. Il composa à ce titre au moins neuf opéras dont l’un, Die schöne und getreue Ariadne (La belle et fidèle Ariane, 1691), est le plus ancien opéra composé pour Hambourg à être parvenu jusqu’à nous. Conradi était originaire d’Allemagne centrale, où de 1671 à 1682 il dirigea la musique de la cour d’Öttingen, puis fut Kapellmeister à la cour du margrave Johann Friedrich à Ansbach, homme de culture pour lequel il composa de la musique sacrée (perdue). A la mort du margrave, Conradi chercha un poste semblable et en 1687 en obtint un à Römhild, où il rassembla un bon orchestre. Conradi composa certainement des opéras avant sa nomination à Hambourg, car ceux datés de Harnbourg témoignent d’une technique très développée et cosmopolite, combinant ouvertures et danses à la française d’une part, récitatifs expressifs et airs du capo d’autre part. (Guide de la Musique baroque – Fayard)