CD Giulio Cesare Teldec

Giulio Cesare

COMPOSITEUR
Georg Friedrich HAENDEL
LIBRETTISTE
Nicola Haym

 

ORCHESTRE
Concentus Musicus Wien
CHOEUR
Arnold Schönberg Chor
DIRECTION
Nikolaus Harnoncourt

Giulio Cesare Paul Esswood alto
Cornelia Marjana Lipovsek mezzo-soprano
Sesto Pompeo Ann Murray contralto
Cleopatra Roberta Alexander/Lucia Popp soprano

DATE D’ENREGISTREMENT 1988
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Teldec
COLLECTION Opéra Collection
DATE DE PRODUCTION 1988/1996/2001
NOMBRE DE DISQUES 1 (extraits)
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

  • L’Avant-Scène Opéra« Jules César » – 1992

  « En 1988, Teldec publiait des extraits signés Harnoncourt qui avait déjà dirigé l’oeuvre à Zurich à la scène et l’avait reprise à Vienne en concert, C’est l’orchestre qui évidemment impose enfin sa présence primordiale, dans une battue qui expose avant tout la donnée dramatique. Et le choeur introductif enchaîne sur un sens du cérémonial, une donnée impériale, un front dirions-nous sans doute s’il était possible toutefois de juger la tenue d’ensemble: mais il s’agit d’une sélection d’une quinzaine de numéros. Impossible de parler alors de conception d’ensemble. Mais enfin, en matière de partitions, on respecte la lettre, les timbres instrumentaux jouent leur jeu comme il sied (avec beaucoup de poésie dans les bois), et les parties vocales sont cette fois correctement distribuées – ce sera désormais une règle. Mais la distribution laisse essentiellement sur sa faim : Paul Esswood est sans vitalité, artificiel et empétré : « Va tacito » est ridicule. Que n’a-t-on pris ici Drew Minter, qui dans un récital pas toujours par­fait en fait une superbe démonstration d’intelligence du texte autant que de la partition, sans avoir d’éblouissants moyens à exposer. Marjana Lipovsek est imposante, mais fait dans l’effet plus que dans la pénétration, et va jusqu’au romantisme d’expression ; Roberta Alexanden demeure en fait inexistante, et dépassée par la virtuosité du rôle de Cléopâtre ; Ann Murray n’est vraiment pas à l’aise dans la tessiture de Sesto : tout ce qui est aigu déforme le timbre dans l’aigreur, mais comme toujours, quand elle est portée par Harnoncourt, elle laisse une impression prenante de fragilité exposée autant que de vaillance (« Cara speme », par exemple, somptueux d’intériorité), Reste, pour le duo final, une Popp éblouissante de maturité. »

  • Opéra International – mai 1988 – appréciation 1 / 5

« Cet enregistrement est tout simplement plat, banal et fort médiocre. A cause de Nikolaus Harnoncourt d’abord, dont la direction manque à la fois d’ampleur et de continuité. A cause également de la distribution, fort moyenne…Seul Paul Esswood se fait quelque peu remarquer, mais la voix a perdu de sa vigueur, de sa puissance et de son impact…La sélection de bas étage dénature complètement l’oeuvre. »