CD Giulio Cesare Nuova Era

COMPOSITEUR
Georg Friedrich HAENDEL
LIBRETTISTE
Nicola Haym

 

ORCHESTRE
Pro Arte Bassano
CHOEUR
DIRECTION
Marcello Panni

 

Giulio Cesare Martine Dupuy
Cleopatra Patrizia Orciani
Cornelia Raquel Pierotti
Tolomeo Susanna Anselmi
Sesto Josella Ligi
Achilla Pietro Spagnoli
Nireno Sara Mingardo
Curio Giuseppe De Matteis

 

DATE D’ENREGISTREMENT 22 juillet 1989
LIEU D’ENREGISTREMENT Martina Franca
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

 

EDITEUR Nuova Era
DISTRIBUTION
DATE DE PRODUCTION 23 octobre 2006 (réédition)
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE

Critique de cet enregistrement dans :

  • Classica – décembre 2006 – appréciation 6 / 10

« Martine Dupuy y tient brillamment le rôle-titre, avec Raquel Pierotti pas dans sa voix la plus convaincante en Cornelia, Mlles Ligi et Orviani moins encore en Sesto et Cleopatra, mais de tout jeunes Spagnoli et Mingardo. Panni dirige : en 1989, c’est imparfaitement philologique, mais vivant et pas dénué d’intérêt. »

  • L’Avant-Scène Opéra – « Jules César » – 1992

« En 1989, le Festival de Martina Franca inscrivait l’ouvrage à son répertoire estival : le témoin en est désormais disponible, hélas. Car le seul intérêt de cette version (le respect de la partition selon les critères actuels – encore qu’il y ait des coupures, l’aure che spira, le duo final !) a disparu sitôt la parution de la version Jacobs, qui retrouve les mêmes qualités de base, et bat sa rivale sans peine sur le plan musical. En fait, on trouvera ici bien peu de chose à défendre : une Cléopâtre qui chante faux en permanence, des seconds rôles incapables, une indifférence générale du plateau à la précision du chef, des voix pour la plupart incapables de surmonter les difficultés techniques de la partition (Martine Dupuy transpose allégrement d’une tierce le rôle de Caesar, mais au moins elle sait chanter, même si le résultat est loin de ses aboutissements rossiniens). Bref, si l’on peut défendre la battue du chef, rigoureuse et même aimable (inverse de la conception dramatique d’Harnoncourt), on ne peut supporter le massacre vocal, non plus que les faiblesses instrumentales durant trois heures. Seuls les fans de la cantatrice française trouveront du plaisir à la meilleure interprétation de l’album, mais ce sera bien tout. »

  • Opéra International – juin 1990 – appréciation 3 / 5

« Des coupures incompréhensibles entâchent ici ou là l’intégrité de l’entreprise, mais tous les da capo sont conservés et copieusement ornementés. Collectivement, l’équipe de chanteurs est imbattable, car la musique vit et le drame palpite. Martine Dupuy compose un Cesare fougueux et amoureux, à l’aise aussi bien dans la noblesse que dans les vocalises torrentielles. Susanna Anselmi apporte au rôle souvent sacrifié de Tolomeo une dimension et un relief inattendus. Patrizia Orciani s’en sort plutôt bien, car elle donne à entendre un être de chair et de sang…L’orchestre de Pro Arte Bassano est mené de main de maître, avec une vigueur exemplaire par Marcello Panni. » 

  •  Res Musica – Martine Dupuy, seule au monde

« Une intégrale de Giulio Cesare avec une grande voix dans le rôle-titre est toujours une aubaine pour le discophile. L’ouvrage est si riche, si dramatiquement juste, les airs sont si séduisants que le plaisir ne saurait manquer au rendez-vous. Cet enregistrement est déjà ancien, il date de juillet 89. La précision est importante car l’interprétation des opéras de Haendel a beaucoup évolué en deux décennies ; nous en parlerons au fur et à mesure. Il est rare d’avoir, de cet ouvrage discographiquement pléthorique, une version vraiment complète tant les airs sont exigeants. Disons qu’ici la version est assez généreuse et compte tenu des chanteurs réunis, le maximum a été fait… »