COMPOSITEUR | Pier Francesco CAVALLI |
LIBRETTISTE | Aurelio Aureli |
DATE | DIRECTION | EDITEUR | NOMBRE | LANGUE | FICHE DÉTAILLÉE |
1968 | Alan Curtis | Vox | 3 (LP) | anglais |
Drama per musica en un prologue et trois actes, représenté au Teatro San Apollinare, à Venise, le 26 (ou le 30) décembre 1655, dans des décors de Simone Pittore, et avec une distribution incluant deux chanteuses romaines, Curti et Chiusi. Reprise à Bologne, Florence et Milan en 1661, à Ferrare en 1662, à Ancône, Brescia et Gênes en 1666, à Bologne et Lucques en 1668, à Ferrare en 1669, au San Salvatore de Venise en 1670, dans une nouvelle version abrégée, à Forli en 1673, et, probablement, à Londres en 1674.Dans la distribution de la reprise bolognaise, figurait Caterina Caresana, jeune épouse de Bortolo Caresana, lui-même fils de Giovanni Battista Caresana.Le livret d’Aurelio Aureli, fut édité à Venise par Andrea Giuliani en 1655, et vendu chez le libraire Giacomo Batti. Frontispice : L’Erismena. Drama per musica di Aurelio Aureli. Fauola seconda. In Venetia, appresso Andrea Giuliani, 1655. Il comporte une dédicace non datée All’illustriss. signor Giacomo Cavalli, suivie d’un avis au lecteur (Lettore), et d’un long Argomento.
On a également conservé les livrets d’autres représentations :
à Bologne, en 1661, imprimé par Herede del Benacci : L’Erismena. Drama per musica di Aurelio Aureli, favola seconda. In Bologna, per l’Herede del Benacci, 1661.
à Bologne, au Teatro Formagliari, en 1668, imprimé par Erede del Benacci : L’Erismena. Opera dramatica per musica rappresentata in Bologna nel Teatro Formagliari l’anno 1668. In Bologna, per l’Erede del Benacci, 1668.
Lors de cette reprise, le Prologue se passait entre la Renommée, la Musicque, la Peinture, la Poésie, l’Architecture, dans un décor représentant un bosquet délicieux.
à Lucques, au teatro de’Borghi, en 1668, imprimé à Bologne, par Gio. Battista Ferroni : L’Erismena. Drama per musica di Aurelio Aureli, favola seconda, da rappresentarsi in Lucca nel Teatro de’ Borghi. In Bologna, presso Gio. Battista Ferroni, 1668.
Lors de cette reprise, le Prologue se passait entre Vénus et Mars.
à Venise, au teatro Vendramino in San Salvatore, en 1670, imprimé par Francesco Nicolini : L’Erismena. Drama per musica di Aurelio Aureli, dedicata all illustriss. & eccelentiss. Sig. D. Gasparo Di Teues & Cordoua, Gentilhuomo della Camera dello Consiglio di S. M. Suo Capitano Generale della Artigliara & suo Ambasciatore alla Serenisssima Republica di Venetia. Ristampata per la recita nel Teatro Vendramino in S. Salvatore lo anno MDCLXX. In Venetia, Francesco Nicolini, 1670.
La dédicace est datée du 13 février 1670. Le livret ne comporte pas de Prologue.
à Forli, à 75 km au Sud-Est de Bologne, en 1673, imprimé par Dandi e Saporetti : L’Erismena. Opera musicale di Aurelio Aureli recitata nel Teatro publico della città di Forlì, con l’agiunta (sic) degl’intermezzi etc. In Forlì, per il Dandi e Saporetti, 1673.
Deux manuscrits sont conservés à la Biblioteca Marciana de Venise. Le premier (dit 417) correspond aux représentations de 1655, et figure dans la Collection Contarini. Il ne comporte pas de Prologue. Le second (dit 360) correspond à la reprise vénitienne de 1670, mais diffère du livret associé à cette production, et pourrait avoir été préparée pour une représentation ultérieure, peut-être à Piazzola, chez Marco Contarini.
Il existe également une partition, acquise en 2010 par la Bodleian Library à Oxford, qui comporte une traduction du texte en anglais à la place du texte d’Aurelio Aureli, ce qui fait d’Erismena, princess of Media, le plus ancien opéra italien à Londres, et le plus ancien opéra en anglais.
Le manuscrit anglais, que l’on date de 1673, mais qui est proche de la version italienne de 1655, est appartint au collectionneur Robert Smith (1741 – 1810), puis fut vendu en 1813. Il ne réapparut qu’au début des années 1960, quand il fut acheté par James Steven Cox dans une boutique du Sud-Ouest de l’Angleterre. Son fils, le Dr Gregory Stevens Cox, en hérita à sa mort en 1997. Dans les années soixante, le manuscrit fut mis à la disposition de Lionel Salter qui en donna une version à la BBC en mai 1967, puis d’Alan Curtis, qui donna sa propre version à Berkeley, l’année suivante, enregistrée par Vox. Il comporte un prologue dont les paroles ne correspondent pas à ceux du livret d’Aureli, et fait intervenir la Fortune, la Beauté, la Vertu et la Fantaisie.
Personnages : La Facondia (l’Éloquence), la Bizzaria (la Bizzarerie) (contralto), Choro de Capprici (chœur des Caprices) (Prologue) ; Erimante, roi des Mèdes (basse) ; Diarte, général des armées d’Erimante (basse) ; Erismena, fille ignorée d’Erimante, en habit de chevalier (soprano) ; Orimeno, prince de Colchus (soprano) ; Argippo, servant d’Orimeno (basse) ; Aldimira, soeur ignorée d’Idraspe, en habit d’esclave, favorite d’Erimante (soprano) ; Flerida, dame du sérail, confidente d’Aldimira (soprano) ; Alcesta, vieille nourrice d’Aldimira (contralto) ; Idraspe, prince d’Ibérie, déguisé en Erineo ; Clerio Moro, confident d’Idraspe (soprano) ; Oriste, général de l’armée des Mèdes (basse) ; Custode delle Prigioni, Choro de Soldati d’Erimante, Choro de Soldati d’Orimeno, Choro de Soldati d’Oriste, Choro de Eunuchi, Choro de Armeni Prigionieri, Choro di Mori e di More
Argument
Erimante, prince des Mèdes, et Arminda, soeur d’Artamene, roi d’Arménie, ont conçu en secret une fille, Erismena. Mais au moment où Arminda va accoucher, le roi des Mèdes meurt, ce qui oblige Erimante à quitter l’Arménie pour succéder à son père sur le trône de Médie. Ce soudain départ provoque la mort d’Arminda lorsqu’elle donne naissance à Erismena. Mais Ercinia, une dame de la cour d’Arménie, attachée à Arminda, prend l’enfant en affection, et quoique ne connaissant pas le père, l’élève avec amour. Erimante, monté sur le trône des Mèdes, veut officialiser son mariage avec Arminda, mais apprend sa mort, et en est si profondément affecté qu’il fait le serment de vivre seul, et de ne plus aimer. Mais le temps vient altérer son coeur, et il tombe amoureux d’Aldimira, qui, enfant, avait été enlevée par des pirates sur la côte ibère, et se présente à Erimante comme une esclave, en même temps que sa nourrice, Alcesta. Ercinia meurt, et Erismena n’a aucune idée de ses origines. Ayant hérité d’Ercinia, elle tombe amoureuse d’Idraspe, prince d’Ibérie que la curiosité a amené en Arménie, et qui, convaincu de l’amour d’Erismena, décide de l’épouser. Mais Idraspe quitte l’Arménie pour la Médie, oublie Erismena. A la cour de Médie, il entend parler de la beauté d’Aldimira. Se faisant passer pour Erineo, il entre au service du roi Erimante. Pendant de temps, Artamene, enhardi par ses nombreuses victoires en Asie, décide de soumettre la Médie au trône arménien. Avec une forte armée, il met le siège devant la ville de Tauride, résidence du roi Erimante.Erismena, ayant constaté le départ d’Idraspe, provoque les Furies de l’Amour et de la Jalousie, revêt un habit de guerrier, et part à la poursuite du fugitif. Mais ne trouvant aucune trace de son passage, elle se désepère, et s’engage résolument dans un escadron arménien pour y trouver la mort. Pendant ce temps, Orimeno, prince de Colchos, pays voisin de l’Arménie, amoureux d’Aldimira, vient au secours d’Erimante, attaque l’ennemi, et remporte une victoire complète, le roi Artamene étant tué dans la bataille. Argument et Synopsis (*)Érismène fut le fruit des amours secrètes d’Érymanthe, prince des Mèdes, et d’Arminde, sœur d’Artamène, roi d’Arménie. Arminde en était au dernier mois de sa grossesse quand Érymanthe, suite à la mort soudaine du roi son père, fut appelé sur le trône par ses sujets et contraint de partir pour la Médie afin d’y recevoir la couronne royale. Ce départ subit apporta le dernier jour aux bonheurs d’Arminde : l’heure de la délivrance étant venue, elle rendit son âme affligée en même temps qu’elle donnait le jour à Érismène.Hercynie, dame âgée de la cour, très attachée à Arminde, assista à son accouchement, et, prise de pitié, reçut dans ses bras l’enfant nouvellement née, sans savoir qui était son père ; elle se consacra à l’élever en privé, hors du palais, pour cacher à Artamène l’inconduite de sa défunte sœur.Pendant ce temps, Érymanthe installé sur le trône, alors qu’il espérait allumer les flambeaux d’Hyménée avec Arminde, reçut la sinistre nouvelle de ses funérailles. Devant une nouvelle si funeste, il resta en proie à une telle douleur qu’il jura de vivre jusqu’à la mort dans le célibat et loin des amours. Mais au fil du temps, ses idées changèrent aussi bien que ses cheveux : devenu vieux, il s’éprit de Stella, qui, sans qu’on le sût, était une princesse d’Ibérie1 : par une ruse d’Alceste, sa vieille nourrice, elle était connue sous le nom d’Aldimira, toutes deux ayant été réduites en esclavage par des corsaires de Médie et offertes en cadeau à Érymanthe.Dans l’intervalle, Hercynie, qui élevait Érismène, était morte en laissant la jeune fille, désormais adulte, sans aucune information sur ses géniteurs. Elle s’enflamma un jour pour Idraspe, prince ibère, lequel allait alors cherchant les aventures en Arménie. Le prince connut les flammes amoureuses d’Érismène et obtint d’elle tout ce qu’il désirait par une promesse de mariage ; après quoi, son caractère inconstant l’en détournant, il abandonna soudain une nuit son amante, et se dirigea vers la Médie pour voir les beautés d’Aldimira – qu’il ignorait être sa sœur -, beautés qu’il avait entendu chanter. À peine arrivé, la sympathie du sang, mal identifiée, fit qu’il s’éprit violemment d’elle, au point que, pour échapper à l’ancienne inimitié que de prétendues raisons d’État avaient fait naître entre les couronnes mède et ibère, il prit le faux nom d’Érynée et devint échanson royal, servant à la cour d’Érymanthe.À ce moment-là, Artamène, rendu ambitieux par maintes victoires remportées en Asie, se mit à vouloir soumettre la Médie à son trône ; et en peu de temps, arrivant avec une nombreuse armée jusque sous les murailles de Tauris où régnait alors Érymanthe, il commença à ravager les campagnes mèdes.Entre temps, Érismène, ayant appris la fuite d’Idraspe, agitée par les fureurs de l’amour et de la jalousie, revêtit les armes guerrières pour suivre la trace du fugitif ; mais, n’ayant jamais pu en trouver le moindre indice, elle en vint, désespérée, à se mêler aux troupes arméniennes pour recevoir la mort en combattant.Pendant ce temps, Érymanthe, enhardi par l’aide d’Orimène, prince de Colchide, qui, séduit par la beauté d’Aldimira, était venu à son secours, sortit courageusement des murs de Tauris pour affronter l’armée ennemie ; il écrasa les troupes de l’adversaire et resta vainqueur, Artamène ayant été tué dans la guerre.C’est sur la victoire remportée par Érymanthe sur l’armée arménienne que s’engage l’action du drame. La scène se passe à Tauride, ancienne capitale des Mèdes.
Prologue
Un jardin fleuri – l’Éloquence, la Bizzarerie, Choeur des Caprices
Acte I
Le camp des Mèdes, avec une perspective sur le champ de bataille où l’armée arménienne a été défaiteSc. 1 : Érymanthe, roi des Mèdes, sort en sursaut de sa tente : il a rêvé qu’un chevalier inconnu venait ôter de sa tête la couronne d’Arménie fraîchement conquise. Diarte le rassure : l’Arménie est bien vaincue. Érymanthe se réjouit à l’idée de voir la belle dont il est amoureux malgré son âge avancé.
Sc. 2 et 3 : Érismène, déguisée en chevalier arménien et blessée, est secourue par Argippe, qui la remet à son maître Orimène, lequel la confie aux bons soins de son aimée Aldimira.
Une cour délicieuse du sérail
Sc. 4 à 6 : Aldimira s’extasie sur les portraits de ses deux amoureux, Flérida l’approuve : deux est plus sûr qu’un. Argippe annonce la victoire d’Érymanthe, qui laisse espérer son affranchissement. La vieille Alceste, qui refuse d’assumer son âge, se plaint de l’insolence des pages.
Sc. 7 à 9 : Orimène ne reste que le temps de confier Érismène à Aldimira, laquelle tombe immédiatement sous son charme, approuvée par Alceste et Flérida.
Sc. 10 et 11 : Idraspe se réjouit de voir Aldimira, pour laquelle il endure exil et déguisement. Clérius invite les femmes à se méfier de l’inconstance des galants.
Sc. 12 et 13 : seule, puis avec Orimène, Érismène chante sa douleur et les tromperies de l’espérance.
A l’intérieur du sérail
Sc. 14 : Érymanthe envoie Alceste chercher Aldimira, dont Alceste détaille les charmes.
Sc. 15 à 19 : Oriste annonce la défaite totale des Arménien1s. Orimène remet le chevalier prisonnier au roi qui reconnaît le personnage de son rêve, décide sa mort et envoie Idraspe lui porter du poison.S c. 20 : Érymanthe vient annoncer sa liberté à Aldimira, qui feint d’être éprise de lui. Il lui offre la couronne d’Arménie ; elle lui demande la liberté de prisonniers arméniens, dont le chevalier blessé. Le roi trouve cet intérêt suspect : elle obtiendra bien le chevalier, mais libéré par la mort.Ballet : les prisonniers retirent les chaines de leurs pieds et dansent pour exprimer la joie de retrouver leur liberté
Acte II
Salle du palais royal, puis une galerie royale, bordée de statuesSc. 1 à 3 : Érismène ne sait si elle doit chasser ou retenir ses espoirs de voir sa situation s’améliorer. Flérida lui apporte les portraits des amants d’Aldimira, en gage de l’amour de celle-ci. Elle reconnaît avec stupéfaction le portrait d’Idraspe, qui l’a séduite et abandonnée.
Sc. 4 à 6 : Idraspe, malgré sa répugnance, remet le poison à Érismène, qui le reconnaît et s’évanouit. Érymanthe, arrivé sur ces entrefaites, la croit morte ; son visage l’émeut, mais la raison d’État l’emporte. Il donne le supposé cadavre à Aldimira.
Sc. 7 : en rêve, Érismène insulte Idraspe, puis, réveillée, invente – à moitié – une explication à l’usage d’Aldimira : Érynée s’appelle Idraspe, et a séduit une Érismène, sœur du chevalier. Aldimira lui offre le mariage en lui promettant la tête d’Érynée. Érismène feint d’accepter.
Sc. 8 et 9 : Orimène, qui a tout entendu, est outré, mais ne peut renoncer à son amour pour Aldimira. Argippe en tire la leçon : così fan tutte…
Sc. 10 : Flérida et Argippe se déclarent une flamme mutuelle, mais sans illusions.
Sc. 11 : Idraspe, abandonné par Aldimira, menace de mourir ; elle ironise sur les hyperboles amoureuses.
Sc. 12 : Clérius s’étonne qu’Alceste, à son âge, cherche encore des galants, et critique ses arguments.
Sc. 13 à 15 : Érymanthe annonce qu’il va épouser et couronner Aldimira ; mais celle-ci présente Érismène comme étant déjà son mari. Le roi furieux les envoie au cachot, ainsi qu’Idraspe. Au passage, Érismène perd le portrait d’Idraspe, qui le ramasse en le croyant jeté par Aldimira.
Sc. 16 à 18 : Argippe fuit les avances d’Alceste, qui lui reproche de préférer Flérida. Pour trancher le débat, Argippe prétend leur bander les yeux : celle qui le trouvera, le gardera. Alceste (seule aveuglée, en réalité) attrape Clérius, mais même lui ne veut pas d’elle.Ballet des Maures
Acte IIILe jardin royal
Sc. 1 : Diarte demande la grâce d’Aldimira. Érymanthe refuse, mais vacille. dans la cour de la prison.
Sc. 2 : Flérida, en attendant son galant Argippe, pêche et chante un air où l’amour est comparé à la pêche. Argippe arrive avec Clérius, qui se met aussi sur les rangs ; les deux hommes font assaut de subilités poétiques. Dans la maison d’Aldimira, puis dans le jardin des cérémonies, avec une vue sur le lointain
Sc. 3 à 5 : Érymanthe se plaint des folies que cause l’amour. On lui annonce qu’Orimène a délivré les prisonniers. Il crie vengeance.
Sc. 6 et 7 : Érismène est libre, mais son cœur n’est pas libéré. Idraspe l’invite à fuir au plus vite.
Sc. 8 à 10 : Aldimira s’indigne qu’Orimène ait osé l’enlever et l’arracher à son époux. Argippe annonce qu’Idraspe et Érismène ont été repris. Aldimira ordonne à Orimène de les délivrer, s’il l’aime vraiment.
Sc. 11 et 12 : Clérius s’apprête à révéler, à titre posthume, l’identité d’Érynée-Idraspe. Il lit à Aldimira une épitaphe qu’il vient de composer. Alceste complète la révélation : Aldimira est sœur d’Idraspe, et princesse ibère.
Sc. 13 : Flérida et Argippe veulent quitter la cour ; Flérida s’inquiète du qu’en dira-t-on, mais Argippe la rassure : on trouve toujours de bonnes excuses.
Sc. 14 et 15 : Érismène et Idraspe attendent leur fin prochaine ; Érymanthe vient leur annoncer leur exécution, puis décide de les faire se battre entre eux et sort.
Sc. 16 : Érismène ôte sa cuirasse et fait reconnaître son sexe puis son identité par Idraspe, qui se repent et se fait pardonner.
Sc. 17 : Érymanthe découvre le sexe d’Érismène, et, en médaillon, son propre portrait, jadis offert à Arminde : Érismène est donc sa fille ! Et le songe s’explique : Érismène va hériter du trône d’Arménie.
Sc. 18 et 19 : Aldimira saute au cou d’Idraspe en tout bien tout honneur ; elle réalise son erreur quant au sexe de son «mari». Érymanthe admet que les amours ne sont plus de son âge ; il accorde à Idraspe la main d’Érismène, et Idraspe donne sa sœur en mariage à Orimène.(*) par Alain Duc
Livrets originaux
1655 : http://daten.digitale-sammlungen.de/~db/0004/bsb00048071/images/index.html (Rome – Istituto Storico Germanico)
1655 : http://badigit.comune.bologna.it/cmbm/viewscheda.asp?path=/cmbm/images/ripro/libretti/Lo00915/&id=14961 (Museo internazionale e biblioteca della musica)1655 : http://www.urfm.braidense.it/rd/00939.pdf (Milan – Biblioteca Nazionale Braidense)
1668 (Bologne) : http://badigit.comune.bologna.it/cmbm/viewscheda.asp?path=/cmbm/images/ripro/libretti/Lo06337/&id=149631668 (Lucques) : http://daten.digitale-sammlungen.de/~db/0004/bsb00047926/images/index.html?id=00047926&fip=193.174.98.30&no=&seite=7 (Rome – Istituto Storico Germanico)
1668 (Lucques) : http://www.urfm.braidense.it/rd/00254.pdf (Milan – Biblioteca Nazionale Braidense)
1670 : http://daten.digitale-sammlungen.de/~db/0004/bsb00048133/images/index.html (Rome – Istituto Storico Germanico)
1670 : http://www.urfm.braidense.it/rd/00537.pdf (Milan – Biblioteca Nazionale Braidense)1670 : http://books.google.fr/books?id=FfxDAAAAcAAJ&pg=PA1&lpg=PA1&dq=l’erismena&source=bl&ots=uMpueVA__R&sig=UneaQZaqfTC6rs6HhwYRh8jxuTc&hl=fr&sa=X&ei=MApjULPOG4rF0QX34IGoCg&ved=0CFMQ6AEwBQ#v=onepage&q=l’erismena&f=false
Partition originale (fonds Contarini)
http://imslp.org/wiki/L’Erismena_(Cavalli,_Francesco)
Livret en français disponible sur livretsbaroques.fr
Pour en savoir plus
L’Erismena travestita – article dans Studies in Music History : essays for Oliver Strunk – Harold S. Powers – Princeton – 1968
deux airs : È rimedio al male d’Amore et Pazzi amanti furent édités à Venise, en 1656, dans un recueil d’Ari a voce sola de diversi autori raccolte da Francesco Tonalli, par A. Vincenti.
Représentations:
New Chamber Orchestra – The Warden’s Garden – New College – Oxford – 7, 13 juillet 2010 – New College Development Office – 9, 16 juillet 2010 – Friends of the Bodleian Library – 10 juillet 2010 – The Art Fund – 11 juillet 2010 – Friends of the Oxford Botanic Garden – 13 juillet 2010 – Friends of the Welsh National Opera – 17, 18 juillet 2010 – West Green House – 24, 25 juillet 2010 – The Band of Instruments – dir. Steven Devine – mise en scène Michael Burden – avec Kate Semmens, Ruby Hughes, Philip Jones, Nicholas Lester
Hackney Empire – 7 octobre 2006 – Cambridge Arts Theatre – 18 octobre 2006 – Exeter Northcott Theatre – 24 octobre 2006 – York Centre for Early Music – 6 novembre 2006 – Ulverston Coronation Hall – 17 novembre 2006 – Malvern Festival Theatre – 24 nov 2006 – Bath Theatre Royal – 28 novembre 2006 – English Touring Opera – dir. Brian Gordon – avec Andrew Slater (Erimante), Jonathan Peter Kenny (Idraspe), Laura Mitchell (Aldimira), Huw Rhys-Evans (Flerida), Patricia Orr (Orimeno), David Stout (Argippo), Rachel Nicholls (Erismena).
London – St Sepulchre-without-Newgate – City of London Festival – 4, 5 juillet 2002 – Festival de Buxton – 12, 17, 21 juillet 2002 – Aldeburgh Proms – 1er août 2002 – Ireland’s Opera Theatre Company – version en anglais – dir. David Adams – mise en scène James Conway – décors, costumes Rodney Grant – avec Charlotte Page (Aldimira), Lynda Lee (Erismena), Andrew Slater (Erimante), Jonathan Peter Kenny (Idraspe), Joe Corbett (Argippo), Heather Shipp (Orimeno), Paul McNamara (Flerida)
Dublin – St Werburgh’s Church – 15, 16 septembre 2001 – Waterford – Christ Church Cathedral – 18 septembre 2001 – Galway – St Nicholas’ Church – 20 septembre 2001 – Belfast – St George’s Church – 22 septembre 2001 – version en anglais – Opera Theatre Company – dir. David Adams – mise en scène James Conway – décors, costumes Rodney Grant – avec Lynda Lee (Erismena), Emer McGilloway, Charlotte Page, Andrew Slater, Jonathan Peter Kenny (Idraspe), James Bierney
Edimbourg Studio Opéra – 1989
Festival de Spolète – 3 juillet 1980 – Il Complesso Barocco – dir. Alan Curtis – mise en scène Filippo Sanjust – avec Mary Burgess (Erismena), Daniel Mazzucato (Aldimira), Mieke van der Sluisz (Flerida), Jill Feldman (Clerio), Jeffrey Gall (Orimene), Henri Ledroit (Idraspe), David James (Alcesta), Michael Rosso (Diarte), Ben Holt (Argippo), Mario Chiappi (Erimante)
enregistrement audio – 2 CD – Premiereopera Italy
enregistrement audio – CD – House of Opera
extraits audio
https://www.youtube.com/watch?v=ciK4r0YQk9Qhttps://www.youtube.com/watch?v=4_aPEwTy4eE
Brooklyn Academy of Music – 1979 – New Opera Theater – dir. Alan Curtis – mise en scène Ian Strasfogel – avec Mary Burgess (Erismena), Jeffrey Gall
Bruxelles – Théâtre de la Monnaie – 4, 6, 8, 10, 12 octobre 1974 – Orchestre symphonique de la Monnaie – dir. Alan Curtis – mise en scène, décors et costumes Filippo Sanjust – avec Beattie Herbert, basse (Erimante), Frédéric Vassar, baryton-basse (Diarte), Mary Burgess, soprano (Erismena), Richard Barrett, ténor (Argippo), Paul Esswood, contre-ténor (Orimeno), Carole Bogard, soprano (Aldimira), Christiane Lemaître, mezzo-soprano (Flerida), John Ferrante, ccontre-ténor (Alcesta), Daniel Collins, ténor (Idraspe), René Jacobs, contre-ténor (Clerio) – coproduction Nederlandse Operastichting
Londres – King’s College – 1er avril 1974 – version scénique selon Alan Curtis – dir. Steuart Bedford
Amsterdam – représentation (années 1970) – dir. Alan Curtis – avec René Jacobs (Orimeno)
Berkeley – University of California – Alfred Hertz Memorial Hall of Music – 17 mai 1968 – San Francisco – dir. et clavecin Alan Curtis – mise en scène Holger Boland – décors Ariel Parkinson – costumes Shan Otey – lumières Toshiro Ogawa – avec Walther Matthes (Erimante), Edgar Jones (Erimante), Delree Hafenrichter (Erismena), Edward Jameson (Argippo), Paul Esswood (Orimeno), Carole Bogard (Aldimira), Holly Alonso (Flerida), Walt McKibben (Alcesta), Melvin Brown (Idraspe), Leslie Retallick (Clerio) – version en anglais
Londres – Broadcasting House Concert Hall – B.B.C. – 13 mai 1967 – révision et dir. Lionel Salter – avec Forbes Robinson (Erimante), Neville, Monica Sinclair (Alcesta), Paul Esswood (Erineo), Raimund Herincx (Argippo)