Paris – Lettres historiques sur tous les spectacles de Paris – Nicolas Boindin – P. Prault – 1719
Pergolèse – Jean-Baptiste Pergolèse – Patrick Barbier – Fayard – Les Chemins de la musique – 117 pages – 9 janvier 2003 – 6,5 E
« Publié à l’occasion des Folles Journées de Nantes (22-26 janvier 2003) consacrées à la musique italienne du XVIe au XVIIIe siècle »
Philippe d’Orléans – Un mécène-musicien : Philippe d’Orléans, Régent – Jean-Paul Montagnier – collection « Le Temps Musical » – Ed. Zurfluh – 152 pages – juillet 1996 – 18 €
Pompadour – Madame de Pompadour et la cour de Louis XV au milieu du XVIIIe siècle – Émile Campardon – Henri Plon – 1867 – réédition facsimile Elibron Classics – 2001 – 529 pages
http://books.google.fr/books?id=8gZXAAAAMAAJ&printsec=frontcover&dq=Madame+de+Pompadour+et+la+cour+de+Louis+XV
Purcell – Purcell au coeur du baroque – William Christie – Marielle D. Khouri – Découvertes – Gallimard – septembre 1995 – 160 pages – 13 €
« Fidèles à l’esprit de la collection « Découvertes », où l’écriture est autant textuelle qu’iconographique, les auteurs de ce Purcell s’intéressent à brosser un panorama de l’Angleterre dans laquelle évolua le compositeur. La vie institutionnelle de l »Orphée britannique », et les incidences que ses diverses fonctions et les profonds aléas politiques eurent sur son oeuvre, y sont pertinemment présentés. De plus, ce volume s’achève sur diverses annexes fort utiles : l’appréciation de Purcell depuis sa mort, une brève – mais fort documentée – étude sur Didon et Enée et les semi-opéras, un éclairage sur les diverses pièces de clavecin récemment découvertes, et l’apport d’un interprète actuel sur des partitions quelquefois lacunaires. » (Opéra International – janvier 1996)« L’illustratton mord sur le texte : telle est la règle adoptée par la collection » Découvertes » qui, avec ce Purcell, en est à son 252e titre. Quel que soit l’attrait de l’image, il serait toutefois dommage de se contenter de feuilleter l’ouvrage dû à la collaboration de William Christie pour les définitions du baroque musical et à Marielle D. Khoury pour la partie historique. C’est moins, sans doute, une biographie telle qu’on la conçoit généralement, vivante et nourrissant l’imagination du lecteur, qu’un résumé que viennent heureusement compléter les 40 pages d’annexes (glossaires, synopsis des opéras, problèmes d’interprétation, découvertes récentes) où l’illustration est plus sobre. » (Le Monde de la Musique – novembre 1995)
Purcell – Henry Purcell – Claude Hermann – Actes Sud – collection Classica – janvier 2009 – 178 pages – 18 €
« Texte capital et rapide, quoique très documenté, d’autant plus opportun qu’on ignore encore beaucoup de choses sur le tempérament exact du compositeur, que 2009 marque le 350 ème anniversaire de sa naissance, en 1659. » (Classique.News.com) « La relative rareté des ouvrages en français consacrés à Henry Purcell (1659-1695) commande que l’on porte une attention toute particulière au livre concis de Claude Hermann. Invité à une immersion passionnante dans l’Angleterre instable de la seconde moitié du XVIIe siècle, le lecteur n’aura de cesse de se confronter à une époque secouée par d’incessants conflits d’ordre politique, religieux et sociologique. C’est du reste sous ce prisme judicieux que l’auteur entreprend d’évoquer la courte vie du musicien, disparu à l’âge de 36 ans. Cette dernière n’en apparaît que plus signifiante, voire captivante, Car si l’on sait somme toute peu de choses sur la personnalité de celui que ses contemporains surnommaient poétiquement 1’« Orpheus Britannicus », la perspective historique et contextuelle de la vie musicale en cette période tourmentée lève un voile sur bien des aspects généralement omis ou écartés. Au-delà d’une simple biographie ou même d’un hypothétique portrait psychologique, Claude Hermann s’emploie à décrire avec lucidité, beaucoup de finesse et une grande érudition, le quotidien d’un compositeur emblématique du baroque anglais. L’essentiel du corpus musical ne s’en trouve pas pour autant négligé, loin de là. Examinées avec amour, objectivité et une évidente hauteur de vue, les œuvres consignées isolent même de façon singulière l’éminente ouverture d’esprit dont fait preuve Purcell, en termes de styles et d’influences. La connaissance linguistique de Claude Hermann, angliciste avertie, lui autorise une observation rigoureuse des divers textes et livrets sur lesquels Purcell eut à travailler au fil de ses collaborations. Son analyse perspicace et sans complaisance des pièces lyriques du compositeur – répertoriées ici par ordre alphabétique – nous apporte ainsi de précieux éclaircissements sur la genèse de compositions majeures, telles que Dido ond Aeneas, Dioclesian, King Arthur ou The Fairy Queen. Les mélomanes ne pourront plus affronter l’éclatant génie purcellien exactement de la même manière. Tout au plus pourront-ils regretter que ce ne soit pas l’auteur lui-même qui ait opéré la sélection des enregistrements recommandés à la fin du livre ! » (Opéra Magazine – novembre 2009)
Purcell – Haendel, Purcell et le baroque à Londres – Piotr Kaminski – LGF – Le Livre de Poche – collection Références – 320 pages – 26 mai 2010 – 6,95 €
« Haendel, Purcell, Arne, Blow, Bononcini et Balfe : tous les compositeurs du Baroque anglais, tous leurs opéras : pour chacun, un résumé du livret, un commentaire de l’oeuvre, un historique (création, grandes productions et interprètes), et une discographie commentée. Entièrement mis à jour pour notre édition. A l’heure où cette forme d’opéra connaît un renouveau créatif et un grand intérêt du public, cet ouvrage ravira les amateurs. » (Présentation) » Le livre que vous avez entre les mains n’a pas d’équivalent. […] Aucun guide n’égale son style, sa rigueur, la passion et la profonde connaissance de l’opéra qui le soulèvent d’un bout à l’autre. […] Tous les opéras sont traités de la même manière : titre, genre, auteur du livret, date de la création, distribution d’origine, argument, histoire, puis analyse de l’oeuvre. Piotr Kaminski y ajoute parfois la liste des grandes reprises depuis la création et, systématiquement, de courtes indications discographiques. Que vous lisiez cet ouvrage d’une traite ou que vous alliez y picorer des informations sur tel ou tel opéra, soyez les bienvenus dans le monde merveilleux de l’art lyrique. » (Decitre)
Purcell – Purcell – Suzanne Demarquez – La Colombe – Ed. du Vieux Colombier – 1951 – 181 pages – env. 20 € d’occ.
Purcell – Purcell – Henry Dupré – Librairie Félix Alcan – 1927 – 187 pages – env. 13 € d’occ.
Purcell – Purcell – J. A. Westrup – traduction Annette Dieudonné – La Flûte de Pan – J.B. Janin – 1947 – 263 pages – env. 10 € d’occ.
Rameau – Jean-Philippe Rameau – 1764 – 1964 – Comité national pour la célébration du bi-centenaire de Jean-Philippe Rameau – La revue musicale – n° spécial 260 – Richard Masse – 143 pages
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Colloque international organisé par la Société Rameau – Actes réunis par Jérôme de La Gorce – Honoré Champion – 1987 – 605 pages – 12,50 €
Rameau – Jean-Philippe Rameau de A à Z – Philippe Beaussant – Editions Fayard/IMDA – juin 1983 – 393 pages – 21,34 €
« Réalisé avec le concours de l’Institut de Danse et de Musique Anciennes, voici un ouvrage qui, avec des articles concis mais visant à l’essentiel, renseigne avec précision…de l’analyse d’oeuvre musicale ou théorique au recensement des principaux personnages qui gravitent dans les opéras ou même dans le propre théâtre intime du musicien »… »Un Rameau de A à Z qui n’a pas à s’excuser de son titre. » (Opéra International – juillet/août 1983)
Rameau – Réflexions sur la vie et l’art de J.-Ph. Rameau – Paul Berthier – Editeur A. et J. Picard – janvier 1957 – réédition 2002 – 100 pages – 18 €
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Les Boréades ou la tragédie oubliée – Sylvie Bouissou – Méridiens Klincksieck – janvier 1992 – 248 pages – 26,5 €
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Catalogue thématique des oeuvres musicales – tome II – Livrets – Sylvie Bouissou – Denis Herlin – CNRS Editions – 2003 – 410 pages – 45 €
« Le Catalogue thématique des œuvres musicales de Jean-Philippe Rameau comprend cinq tomes consacrés à la musique instrumentale et vocale (t. 1), aux livrets (t. 2), à la musique dramatique (t. 3 et 4) et aux outils de recherche (t. 5 ; index, bibliographie, chronologie, etc.). Le deuxième tome du Catalogue thématique, après une large introduction, recense tous les livrets et autres sources littéraires des opéras de Rameau conservés dans les bibliothèques françaises et étrangères. Destinée aux musicologues et interprètes, mais aussi aux littéraires, spécialistes du théâtre et historiens d’art, cette étude démontre l’importance du livret d’opéra pour la genèse d’une œuvre, sa diffusion, ses modes de mise en scène et sa réception sociale. » (CNRS Editions)
Rameau – Eloge de M. Rameau – Michel Paul Guy de Chabanon – Lambert – 1764 – 63 pages – disponible en ligne sur Gallica
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Jean Charlier – Editions du Sud-Est – collection « Nos amis les musiciens » – 1955 – réédition 1960 – 91 pages – env. 12 € d’occ.
Rameau – L’Ami des Arts ou Justification de plusieurs Grands Hommes – Jacques-Joseph-Marie Decroix – 1776
Rameau – Rameau – Un musicien philosophe au siècle des Lumières – Jean-Paul Dous – L’Harmattan – Collection : Univers musical – janvier 2011 – 228 pages – 21,50 €
« Jean-Philippe Rameau (1683-1764) n’est pas simplement le grand musicien du XVIIIe siècle, ni même l’illustre théoricien de l’harmonie moderne.C’est un penseur très original qui a développé une intuition sublime qui l’a accompagné toute sa vie : l’ouïe est à l’origine de l’entendement parce que le son est le véhicule physique de la conscience, de sorte que c’est en analysant la structure fondamentale du son que l’on peut dévoiler les clés qui ont permis la naissance des idées, le développement des civilisations, l’émancipation des sciences et des arts.Porté au départ au pinacle par les philosophes des Lumières (Diderot, D’Alembert), Rameau sera ensuite déjugé – notamment par Rousseau -, dès que ses intuitions contrarieront l’agnosticisme en vogue. C’est que, autodidacte, le musicien eut toutes les peines à dégager clairement ce qu’il entrevoyait comme une métaphysique du son. Mais il assuma avec dignité de suivre le fil de ses intuitions jusqu’au bout et de faire face à la pensée unique de son temps.A ce titre, il représente l’esprit véridique des Lumières auquel l’avait initié Descartes, son père spirituel. Si Rameau est reconnu comme musicien, il est temps aujourd’hui de le révéler pour la hauteur de son intelligence. Grâce à l’engouement pour la musique baroque, nous pouvons l’écouter musicalement. Il s’agit à présent de l’entendre. (Présentation)
Rameau – La musique dans la ville de Lully à Rameau – Jean-Marie Duhamel – Presses Universitaires de Lille – 1994 – 358 pages – 10,67 €
Rameau – De Lulli à Rameau (1690 – 1730), l’esthétique musicale – Jules Ecorcheville – Impressions artistiques – 1906 – disponible en ligne sur Gallica
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Jacques Gardien – La Colombe – 1949 – réédition Lemoine – 1954 – 128 pages
4e numéro de la revue Euterpe. Contient également : Le cycle et l’exposition Rameau à Dijon par Jean Rigaud, une discographie par Marcelle Benoît et des échos radiophoniques par A. M.
Rameau – Jean-Philippe Rameau, sa vie, son oeuvre – Cuthbert Girldestone – Desclée De Brouwer – paru à Londres en 1957 – édité en France en 1962 avec une introduction de Philippe Beaussant – réédité en 1983, 1991 – 653 pages – 29,73 €
« La réédition du monumental ouvrage de Girdlestone, la Bible de tous les ramistes, paru à Londres en 1957, édité en France en 1962″… »Outre ses trois cent vingt exemples musicaux, aussi heureusement choisis que savoureusement commentés, ce livre offre une biographie d’une rare précision (62 pages), et des analyses dramatiques et musicales parallèlement suivies des principaux opéras »… »On appréciera la mise à jour de la bibliographie, ainsi qu’une discographie commentée, et surtout les dix-sept illustrations… » (Opéra International – juillet/août 1983)
Rameau – Jean-Philippe Rameau, musique raisonnée – Catherine Kintzler et Jean-Claude Malgoire – Stock – 1980 – 221 pages – réédition Méridiens Klincksieck – 1986 – env. 10 € d’occ.
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Catherine Kintzler – Minerve – novembre 1990 – mars 2000 – 20,58 €
Rameau – Jean-Philippe Rameau : splendeur et naufrage de l’esthétique du plaisir à l’âge classique – Catherine Kintzler – Editions Le Sycomore – 1983 – 280 pages – réédition Minerve – 1988 – 253 pages – env. 15 € d’occ.
« Ce livre est une première : ni biographique, ni musicologique, c’est en France le premier essai consacré à Rameau, le compositeur et le penseur »….. »Catherine Kintzler, en philosophe experte, dégage les grandes lignes de l’esthétique ramiste, leur aboutissement – la tragédie lyrique – et leurs prolongements. Et c’est peu de dire que sa recherche est menée avec une intelligence et une précision, une clarté et une acuité qui ne peuvent qu’honorer son auteur ». (Opéra International – juillet/août 1983)
Rameau – Rameau – Lionel de La Laurencie – collection « Les Musiciens célèbres » – Paris – 1908 – réédition 1926 – 125 pages – env. 15 € d’occ.
Rameau – De Rameau à Ravel – Portraits et souvenirs – Pierre Lalo – Albin Michel – 1947 – 419 pages
Rameau – Rameau – Louis Laloy – Les Maîtres de la musique – Librairie Félix Alcan – 248 pages – 1908 – 3e édition en 1919
Rameau – Rameau et le pouvoir de l’harmonie – Raphaëlle Legrand – Cité de la Musique – 176 pages – 20 €
Rameau – Rameau – Jean Malignon – Solfèges – Seuil – janvier 1960 – réédition 1978 – 192 pages –
Rameau – Petit dictionnaire Rameau – Jean Malignon – Aubier – 1983 – 279 pages – réédition janvier 1994 – 9,15 €
« Ce petit volume synoptique…relève davantage du guide touristique en se voulant pratique, complet et accessible à tous »… »Bref un ouvrage fonctionnel, sans prétention » (Opéra International – avril 1983)
Rameau – L’Opéra de Rameau – Paul-Marie Masson – Henri Laurens – 1930 – 595 pages
Rameau – Jean-Philippe Rameau et le génie de la musique française – Georges Migot – Collection « Les grands musiciens par les maîtres d’aujourd’hui » – Delagrave – 1930 – 116 pages – env. 23 € d’occ.
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Musicien bourguignon – Daniel Pâquette – Editions de Saint-Seine-l’Abbaye – juin 1984 – 145 pages – Editions J.-P. Michau – 160 pages – mai 1990 – 16,77 €
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Méthodes et Traités – L’intégrale de l’oeuvre théorique – Bertrand Porot et Jean Saint-Arroman – Éditions Jean-Marc Fuzeau – trois volumes – 304, 320, 328 pages – 75, 78, 80 €
« Avec ce Traité de 432 pages réparties en quatre Livres (« Du rapport des raisons et proportions harmoniques », « De la nature et de la propriété des Accords et de tout ce qui peut servir à rendre une musique parfaite ». « Principes de composition ». « Principes d’accompagnement » )sont consignées les règles de l’harmonie moderne qui a dominé la musique pendant près de trois siècles, jusqu’à Debussy. Les trois tomes proposés par Fuzeau reprennent tous les écrits théoriques – et ils sont nombreux -. ainsi les « Pièces de clavecin avec une méthode pour la mécanique », « Nouveau système de musique », « Remarques sur les différents genres de musique », « Observations sur la méthode d’accompagnement ». « Plan abrégé d’une nouvelle méthode d’accompagnement ». « Discours sur l’harmonie », « Démonstration du principe de l’harmonie », « Vérités intéressantes », « Vérités également ignorées et intéressantes tirées du sein de la nature », « Origine des sciences », « Code de musique pratique ». « Observations sur notre instinct pour la musique »,… On trouve également des articles de l’Encyclopédie et leur critique par Rameau, la polémique avec Montéclair, les correspondances. les articles parus dans les gazettes et les préfaces aux oeuvres. Un corpus inépuisable à mettre sous le sapin ! » (Crescendo – décembre 2004)
Rameau – Rameau, essai sur sa vie et ses oeuvres – Arthur Pougin – Georges Decaux – 1876 – 142 pages – env. 20 € d’occ.
Rameau – La Raméide – Jean-François Rameau – Aux Rameaux couronnés – 1766 – 28 pages
Rameau – Jean-Philippe Rameau – Christophe Rousset – Actes Sud – septembre 2007 – 176 pages – 15 €
« Décrié, conspué, parodié, sujet de vives polémiques, Rameau (1683-1764) qui reste curieusement absent des scènes lyriques, dont « aucune intégrale discographique n’a jamais été envisagée », a cependant régné sur la scène de l’Académie Royale pendant plus de 50 ans, longévité remarquable si l’on s’en rapporte à la versatilité du public parisien de l’époque. Rameau reste le plus grand compositeur français des Lumières. Le texte découpe le tempérament fort mais attachant du compositeur, auteur d’Hippolyte et Arice (1733), en plusieurs facettes : biographie, l’idéaliste au caractère de feu, l’inventeur, le compositeur, Rameau et l’opéra, les oeuvres pour la scène lyrique… Chef aimant le théâtre et la dramaturgie, Rousset analyse à sa façon chacune des sept tragédies lyriques de Rameau. Il a démontré récemment une belle affinité avec la noirceur fantastique de Zoroastre à Drottningholm, fixé au dvd par Opus Arte, en une captation jubilatoire (juillet 2006). Le chef, fondateur de son ensemble Les Talens Lyriques, restitue très efficacement les données clés de chaque ouvrage: genèse, influence, réception, scènes marquantes… D’autant que l’approche critique couvre aussi tous les autres ouvrages scéniques: opéras-ballets, comédies dont les trop rares (et non moins exceptionnels: Platée ou Zaïs).En une conclusion qui regroupe les réflexions émises quant au corpus lyrique, sujet central de l’opuscule, l’auteur formalise les aspects de l’oeuvre qui compliquent toujours sa pleine redécouverte et l’engouement qu’il devrait susciter auprès du grand public. Question de la forme musicale parfois archaïque comme ses ballets chantés, question de ses livrets d’une maigreur indigne de sa musique, question non moins centrale des chanteurs dont le style vocal doit répondre aux exigences de déclamation et d’intelligibilité spécifique… Plongeant dans les oeuvres, souvent très fouillée sur le plan des indications esthétiques de l’époque (grâce à de nombreux témoignages contemporains rapportés), la lecture s’avère fondamentale pour mieux connaître l’oeuvre de Rameau, génie polymorphe capable d’un jaillissement et d’un renouvellement permanents de l’inspiration. Souhaitons que le cercle des admirateurs du compositeurs s’élargisse, que les directeurs des salles osent programmer les opéras de Rameau, qui même sans supports visuels ou scéniques (certes coûteux), sont capables de s’imposer et de frapper l’esprit comme l’imaginaire par la dramaturgie de la seule musique. » (Classique.news)« Christophe Rousset, claveciniste et chef d’orchestre des Talens Lyriques, nous offre dans un livre concis, clair et passionnant sa vision du compositeur. En six chapitres d’un petit livre, qui ne ressemble pourtant pas à une bible pour spécialiste, cet ouvrage est en fait une monographie exhaustive qui nous permet de découvrir toutes les facettes d’un personnage qui de son temps souleva les passions, les polémiques, « fut autant joué que parodié » et « écrivit autant d’articles et d’ouvrages théoriques » qui firent de lui, autant un homme de science qu’un musicien qui composa une musique « révolutionnaire », devenant ainsi le plus grand compositeur français du XVIIIe siècle. » (ResMusica)« Le chef et claveciniste Christophe Rousset gratifie Rameau d’une plaquette légère destinée au plus grand nombre. Y aura manqué l’ultime relecture qui eût gommé plusieurs fautes d’étourderie. mais le novice trouvera à ce « Rameau » élémentaire d’autant plus d’intérêt que les larges fragments des premiers biographes Hugues Maret et Chabanon qui l’émaillent joignent l’ultime à l’agréable. » (Diapason – janvier 2008)« Le livre de Christophe Rousset est, pour faire la connaissance d’un des plus grands musiciens français, un guide sûr. Claveciniste et chef d’orchestre, l’auteur sait, par son expérience d’interprète, de quoi il parle. Le format modeste de son livre l’empêche d’être exhaustif. Ce qu’il a cherché, c’est à donner un portrait aussi vivant que possible du musicien de Dardanus et des Indes galantes. Le pari est tenu. » (Le Monde de la Musique)
Rameau – Rameau – Esquisse biographique – Yvonne Tiénot – H. Lemoine – 1954 – 100 pages – env. 10 € d’occ.
Rebel – Pyrame et Thisbé – Un opéra au miroir de ses parodies (1726 – 1779) – Ouvrage collectif sous la direction de Françoise Rubellin – Editions Espaces 34 – 2007 – 360 pages – 23,60 €
« Sommaire : Préface – Pyrame et Thisbé, du mythe à l’opéra – Comment lire le livret de Pyrame et Thisbé ? – Les danses dans Pyrame et Thisbé – Livret – Parodies : Riccoboni et Romagnesi – Pyrame et Thisbé, 1726 – Anonyme – Parodie de Pyrame et Thisbé – Favart – Pyrame et Thisbé, 1740 – Valois d’Orville – Le Quiproquo ou Polichinelle Pyrame, 1740 – Riccoboni – Pyrame et Thisbé, 1759 – Annexes Avec les contributions de Pauline Beaucé, Céline Bohnert, Loïc Chahine, Nazin Lebdai, Benjamin Pintiaux, Bertrand Porot, Aude Rabillon. Préface de Françoise Rubellin. Ce volume comprend le livret de La Serre de 1726 (musique de Rebel et Francoeur), la parodie de Romagnesi et Riccoboni (Comédie-Italienne) 1726, la parodie de Favart (Foire Saint Germain), la parodie pour marionnettes Le Quiproquo ou Polichinelle Pirame de Valois d’Orville (Foire Saint Germain), la parodie anonyme Polichinelle Pirame, la parodie de Riccoboni de 1759 et une scène critique de l’opéra, extraite des Noces de Pluton et Proserpine de Fuzelier. Sont également proposées les partitions de tous les airs (avec les paroles) de la parodie italienne Pyrame et Thisbé de 1726.Le mythe de Pyrame et Thisbé fut longtemps l’un des plus célèbres en Europe, spécialement du XVIe au XIXe siècle. Il inspira à Shakespeare, la même année, Roméo et Juliette et Le Songe d’une nuit d’été. Théophile de Viau, Pradon, Puget de La Serre donnèrent trois tragédies sous ce titre au siècle suivant. Source infinie d’inspiration pour les beaux-arts en Europe, il fut illustré notamment par les peintres Poussin, Leclerc, Van Dyck, Bramer, Hondius ; il orna toutes sortes de supports. Pourquoi une telle fascination depuis Ovide ?Au XVIIIe siècle, à peine un opéra a-t-il été représenté à l’Académie royale de musique de Paris, qu’il est parodié à la Comédie-Italienne ou dans les théâtres de la Foire. Après avoir pleuré à la tragédie en musique, le public s’empresse de rire lors de sa reprise burlesque avec Arlequin ou Polichinelle. En 1726, deux jeunes violonistes, Rebel et Francœur, s’associent au librettiste La Serre pour donner une tragédie en musique, Pyrame et Thisbé, à partir d’un mythe célèbre à l’origine de Roméo et Juliette. Cet opéra rencontre alors un vif succès, comme en témoignent, consécration paradoxale, les multiples parodies qu’il inspire à ses contemporains. Si une parodie se savoure par rapport à l’œuvre qu’elle prend pour cible, s’y ajoute le plaisir de la lecture en série : dans les cinq que nous publions, on verra que le monstre de l’opéra devient selon les auteurs un cerf, un lion, un loup, un trio médical…Ces parodies toucheront aujourd’hui aussi bien des comédiens, des metteurs en scène, des musiciens et musicologues, des amateurs de théâtre, que des lecteurs prêts à rire, tout simplement. » (Présentation de l’éditeur)« L’ouvrage collectif qui regroupe les conclusions des chercheurs de l’Université de Nantes, souligne le succès de la tragédie lyrique de Rebel et Francoeur à travers reprises et parodies. Eloquence du travail d’équipe, valeur de la découverte sous le prisme de ses propres avatars… que demander de plus? Lecture incontournable. » (Classique.news)
Rebel – Jean-Féry Rebel – Musicien des Éléments – Catherine Cessac – Éditions du CNRS – 28 juin 2007 – 192 pages – 30 €
« Musicien quelque peu oublié de nos jours, en retrait d’André Campra, de Jean-Philippe Rameau, ou encore de son beau-frère, Michel-Richard de Lalande, Jean-Féry Rebel mérite pourtant une meilleure place. Ses multiples activités au sein des illustres institutions que furent la Musique de la Chambre du roi et l’Académie royale de musique, son appartenance à une dynastie de musiciens qui s’étendit sur trois générations, ses compositions enfin, notamment dans le domaine de la sonate (dont il fut l’un des premiers représentants en France et sûrement le plus brillant) et de la symphonie de danse (Les Éléments, oeuvre considérée en son temps et encore aujourd’hui comme un chef-d’oeuvre) en font une figure majeure de l’histoire de la musique française de la première moitié du XVIIIe siècle. Élève de Lully, Rebel fut violoniste, claveciniste, batteur de mesure et compositeur. Imprégné de musique d’opéras qu’il accompagne, puis qu’il dirige, il témoigne du désir d’exercer son talent dans le répertoire dramatique, avec le genre le plus important alors, la tragédie lyrique. Mais il est certain que son goût particulier pour la danse est à l’origine de ses pièces les plus personnelles puisque c’est la première fois que, sous sa plume, cet art acquiert un statut autonome. Dans Le Chaos qui sert de prologue aux Éléments, Rebel déploie un langage audacieux, très personnel, dont il est difficile de trouver l’équivalent chez ses contemporains. Avec cette pièce, il franchit un cap décisif dans l’esthétique musicale française. Non plus assujettie à un texte présent ou sous-jacent, la musique est en voie de se constituer comme un langage à part entière. Cet ouvrage, première monographie sur le compositeur, est complété par des annexes comprenant notamment le catalogue de son oeuvre. » (Présentation)Biographie érudite sans jargon, études des oeuvres assortie d’exemples musicaux, catalogue soigné : une chance pour cet « esprit curieux et ouvert »qui se sera intéressé « surtout à ce qui est nouveau » avant de mettre à son art le plus étonnant point final, ce « Chaos » où prend forme le futur poème symphonique. (Diapason – janvier 2008)
Représentations – Des représentations en musique anciennes et modernes – Claude-François Ménestrier – 1681 – réédition Minkoff – 1972 – 46 €
Rome – La Rome antique dans l’art lyrique – André Lama – Le Vert galant – 2 vol. de 369 et 327 pages – 20 € chacun
Rousseau – Jean-Jacques Rousseau musicien – Arthur Pougin – Fischbacher – 1901
Rousseau – Dictionnaire de musique – Jean-Jacques Rousseau – Editions Minkoff – janvier 1981
Rousseau – Dictionnaire de musique – Jean-Jacques Rousseau – Actes Sud – collection Thesaurus – en fac simile de l’édition de 1768, augmenté des planches sur la lutherie tirées de l’Encyclopédie de Diderot – 777 pages – janvier 2008 – 25 €
Rousseau – J.-J. Rousseau – Julien Tiersot – Librairie Félix Alcan – collection « Les Maîtres de la musique » – 1920 – 281 pages – env. 15 € d’occ.
Russie – Annales de la musique et des musiciens en Russie – R.-Aloys Mooser – Tome 1 – Des origines à la mort de Pierre III (1762) – Lausanne, Mont-Blanc – 1948 – 456 pages
Sallé – Une danseuse de l’Opéra sous Louis XV – Mlle Sallé (1707 – 1756) – Émile Dacier – Plon – 1909 – 347 pages
Sallé – Une danseuse de l’Opéra sous Louis XV – Mlle Sallé (1707 – 1756) – Émile Dacier – Plon – 1909 – 347 pages – réédition Editions Minkoff – 1972 –
Scarlatti Alessandro – Correspondance d’Alessandro Scarlatti et Ferdinand de Médicis – préface et notes de Xavier Carrère – Editions Ombres – 116 pages – mai 1995
Scarlatti – Alessandro et Domenico Scarlatti – Adélaïde de Place – Fayard – Les Chemins de la musique – 93 pages – 9 janvier 2003 – 6,5 €
« Publié à l’occasion des Folles Journées de Nantes (22-26 janvier 2003) consacrées à la musique italienne du XVIe au XVIIIe siècle »
Stradella – Stradella – Philippe Beaussant – Gallimard – juillet 1999 – Prix Pelléas – env. 18 € d’occ.
« Alessandro Stradella fut un musicien de génie. Il vécut à Rome, à Venise et ailleurs au XVIIe siècle. Il résume le baroque à lui tout seul, dans ses opéras comme dans sa vie. A peine était-il mort que les imaginations s’enchantaient de ce destin plein de musique, de femmes, d’enlèvements et de cavalcades. J’en ai fait un roman. Je m’efforce d’y raconter cette histoire où les aventures de cape et d’épée le disputent à la musique, et où le lecteur sera bien en peine de démêler ce qui est vrai de ce que j’invente : d’ailleurs, je ne lui cache pas que c’est un jeu, précisément, de cache-cache. Si je dis la vérité, personne ne me croira, et si j’invente, personne ne s’en apercevra. Il n’y a donc aucun inconvénient à avouer avant de tricher. Mais est-ce que j’invente ? Quand j’invente, d’où cela me vient-il ? Quand Stradella compose, d’où lui vient sa musique ? Quel rapport entre sa musique et lui ? Entre la belle Ortensia, qu’il a enlevée à Venise, et lui ? Entre elle et elle, habillée en garçon, vraie chanteuse et faux castrat ? Entre le jaloux, elle, lui et moi ? Comment ce que vit Stradella devient-il musique ? Et comment cela devient-il roman ? Cela fait un roman à double et à triple fond, où tout est miroir, vrai faux et faux vrai. » (Philippe Beaussant)
Stradella – Stradella – Philippe Beaussant – Gallimard – Folio – juillet 2001 – 7 €