LES BORÉADES
COMPOSITEUR | Jean-Philippe RAMEAU |
LIBRETTISTE | Louis de Cahusac |
ORCHESTRE | English Baroque Soloists |
CHOEUR | Monteverdi Choir |
DIRECTION | John Eliot Gardiner |
Alphise | Jennifer Smith | |
Sémire | Anne Marie Rodde | |
Polymnie | Edwige Bourdy | |
Nymphe | Martine March | |
Calisis | John Aler | |
Borilée | Gilles Cachemaille | |
Abaris | Philip Langridge | |
Borée | Jean-Philippe Lafont | |
Adamas | François Le Roux |
DATE D’ENREGISTREMENT | juillet 1982 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Aix en Provence – Festival international d’art lyrique |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | WEA |
COLLECTION | Erato – Musifrance |
DATE DE PRODUCTION | 1990 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 (à l’origine 3 LP) |
CATEGORIE | ADD |
Enregistrement effectué à l’occasion de la création scénique mondiale au Festival d’Aix en Provence, en 1982.
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – juin 2004 – appréciation 5 / 5
« 1982 : 22 ans donc que perdure la leçon de style autant que de musique de John Eliot Gardiner (alors aux commandes de l’Opéra de Lyon, et qui réalisa pour Les Boréades une recréation mondiale inoubliable avec Jean-Louis Martinoty au Festival d’Aix-en-Provence), et ce n’est pas la récente production de l’Opéra Garnier ‘ avec des Arts Florissants un peu atones et une Barbara Bonney totalement perdue dans les méandres du grand style déclamatoire à la française ‘ qui la contredira. Il faut pour Rameau, répétons-le, un technicien de l’orchestre, surtout dans cet ultime chef-d’oeuvre du compositeur de Dijon. Transparence instrumentale, netteté de l’articulation et rythmique d’une pulsation irrésistible, les English Baroque Soloists menés par la baguette experte de son chef-fondateur atteignent des sommets que même un Rattle ne fait qu’effleurer. Et présence bien sûr superlative d’un Monteverdi Choir suave quan il faut, terrifiant quand il campe les êtres du grand Nord. La distribution n’a guère été surpassée depuis, avec le duo Jennifer Smith (Alphise) et Philip Langridge (Atamas), elle souveraine de ligne et de grandeur tragique, lui d’un souplesse dans le phrasé qui fait oublier un accent un peu exotique. Et que dire des chanteurs français réunis pour cet enregistrement : Jean Philippe Lafont, Gilles Cachemaille, François Leroux, la fine-fleur du chant hexagonal, dont on connaît la carrière actuelle. Un must, dont on voit mal qui pourrait le détrôner. »
Classica – septembre 2002 – Rameau en 10 CD – appréciation : Recommandé
Classica – Guide de l’opéra en 250 CD – novembre 2000
Télérama – appréciation : ffff
Amazon – présentation
« Un Gardiner enfiévré et au meilleur de sa forme. On songe à sa version d’anthologie d’Hippolyte et Aricie enregistrée à Aix -, des solistes tels que Jennifer Smith, Anne-Marie Rodde, Philip Langridge survoltés, et un English Baroque Soloists toujours impeccable : qui peut proposer une version aussi exaltante de ces Boréades ? Dynamique, enlevé et précis, le jeu du Britannique fait de lui un traducteur idéal de l’oeuvre de Rameau. Intégralement recommandé. »
Le Monde de la Musique – novembre 1990 – CHOC de la musique
« La musique est…sublime…Les airs sont plus émouvants que jamais, les ensembles d’une construction exemplaire, les danses irrésistibles. L’écriture orchestrale est sans cesse ébouriffante d’invention et de génie…Côté interprètes, une seule déception : celle de la présence de John Aler, au style vraiment déplacé. Jennifer Smith et Philip Langridge incarnent leurs rôles respeectifs avec une incandescence non feinte. »
Opéra International – octobre 1983 – appréciation 3 / 5
« Du grand Rameau…Chaque mesure prouve si besoin était, l’invention, la vitalité, l’art des couleurs, la modernité, bref l’éternelle jeunesse d’un compositeur de quatre-vingts ans »… »Une telle musique…doit être confiée à des interprètes capables d’en resepcter les exigences stylistiques sans que soit perceptible le moindre effeort. C’est le cas de Jennifer Smith et d’Anne-Marie Rodde, à la musicalité toujours aussi sûre, aussi bien que de John Aler et même de Philip Langridge. Jean-Philippe Lafont quant à lui semble se faire de Rameau une bien curieuse idée. John Eliot Gardiner reste fidèle à lui-même, ses qualités musicales demeurent, mais sa préciosité, son maniérisme tendent à donner un aspect poudré à une musique qui n’a pourtant pas besoin du moindre fard. Un événement discographique, mais…on peut faire encore mieux. »