CD Atys (direction Christie)

Grand Prix d’Honneur de l’Académie Charles Cros

Critique de cet enregistrement dans :

Classica – Discothèque idéale de l’opéra – septembre 2002

« Un évènement considérable : voix, mouvements et drame fusionnaient dans une réalisation absolument parfaite. »

Fnac – présentation

« La résurrection d’Atys, tragédie lyrique de Lully, par William Christie, à Paris, en 1987, fut l’un des moteurs les plus puissants du retour en grâce auprès des théâtres et du public de l’opéra baroque. D’une beauté à couper le souffle dans son esthétique Grand Siècle et sa reconstitution musicale minutieuse, ce spectacle restera à jamais dans le souvenir de ceux qui ont eu la chance de le voir. Le CD en a gardé la trace avec la même distribution et, sous la direction de Christie, on peut sans peine imaginer ce qu’était l’opéra sous le règne du Roi-Soleil. Le livret avec ses vers sublimes de Philippe Quinault est un sujet mythologique. Un document historique. »

Diapason – 30 disques pour découvrir l’opéra baroque – mai 2001

« Cet enregistrement étourdissant de beauté sensuelle et d’émotion vraie… » 

Classica – Guide de l’opéra en 250 CD – novembre 2000 – version conseillée

 « La direction de William Christie, qui ne retrouvera jamais l’état de transe inspiré par cette expérience, le tempérament des chanteurs – leur adéquation stylistique, moulée vocalement sur la déclamation dramatique – la splendeur du choeur des Arts Florissants, la vivacité du continuo et la palette expressive de l’orchestre semblent également hantés par la scène, par la présence du metteur en scène Jean-Marie Villégier et de la chorégraphe Francine Lancelot, artisans géniaux de cette réussite ».

Goldberg – automne 1998 – 5 étoiles

 » Atys est « plus propre que les autres [opéras] à rendre le goût français », et Lully y triomphe par « cette manière étrange qu’il a de lier chaque détail au tout » : les témoignages de l’époque encensent le talent particulier de Lully dans Atys. Le spectacle dirigé par William Christie qui marqua avec panache le tricentenaire de la mort du compositeur s’est affirmé comme l’une des productions baroques les plus enchanteresses des années 1980. La texture de l’orchestre à cinq parties, la concision fascinante des récitatifs reprennent vie et grâce à l’implication des interprètes. La magie du drame brûle l’élégance des voix. Tous les chanteurs expriment leur rôle. Et sur l’horreur d’Atys dont la tragédie souligne combien l’homme est la proie dérisoire de ses propres passions, le duo Christie/Villégier a dévoilé ce que personne n’avait pressenti jusque là de Lully, la tendre profondeur de sa poésie. »

 Opéra International – mai 1987 – appréciation Timbre d’Argent

« On trouve des occasions nouvelles d’émerveillement que la fantasmagorie de la scène avait légèrement occultées…Cette réussite exceptionnelle est due au courage, à l’enthousiasme, au tact que William Christie a déployés avec son équipe. La vraie réussite est d’avoir su resituer cette tragédie en musique dans sa grandeur initiale, mais avec un souffle vivant, moderne…La distribution atteint au même degré de perfection. Le Célénus de Jean-François Gardeil au timbre clair, agréable et à la technique sûre, est vivant, mouvant et vrai…Tour à tour amoureuse, jalouse, révoltée, compatissante, Agnès Mellon donne au rôle de Sangaride une touche éminemment humaine et toujours émouvante…Magnifique diction et superbe composition également chez Guillemette Laurens…Reste Atys. Guy de Mey est remarquable, de fantaise, de détachement, de mesure et de vérité humaine…Quelle fabuleuse résurrection ! »