ARMINIO ou CHI LA DURA LA VINCE |
COMPOSITEUR |
Heinrich Ignaz Franz von BIBER |
LIBRETTISTE |
Francesco Maria Raffaelini |
ORCHESTRE | Salzburg Hofmusik |
CHOEUR | Vokalensemble der Salzburger Hofmusik |
DIRECTION | Wolfgang Brunner |
Giulia | Barbara Schlick | |
Arminio | Gotthold Schwarz | |
Nerone | Gerd Türk | |
Segesta | Xenia Meijer | |
Tiberio | Gerd Kenda | |
Calligola | Bernhard Landauer | |
Vitellio | Markus Forster | |
Germanico | Hermann Oswald | |
Erchino | Otto Rastbichler | |
Claudia | Irena Troupova | |
Climmia | Regina Schwarzer | |
Seianno | Florian Mehltretter |
DATE D’ENREGISTREMENT | 9 au 12 avril 1994 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Université de Salzbourg – Aula Academica |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | CPO |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1995 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
. Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – juin 1995 – appréciation 4 / 5
« Le chef – et brillant réalisateur de la partition – Wolfgang Brunner, croit suffisamment à la valeur de l’opéra pour nous intéresser. Son ensemble orchestral, réduit, est globalement d’excellente qualité et les instruments solistes, souvent sollicités, colorent finement les ariosi et les arie, souvent au plus près de la situation ou du sentiment. Mais le continuo, certes varié et coloré, reste souvent un peu extérieur aux situations dramatiques. En fait, cet enregistrement, pourtant réalisé en représentation (le son est excellent), manque singulièrement d’élan, de continuité et de rythme théâtral. Le chef n’a pas su transmettre aux chanteurs et aux continuistes, la finesse psychologique et dramatique qu’il met dans l’orchestre. Les personnages ne sont pas assez définis, la déclamation des récitatifs, essentiels, est trop appliquée et trop lente, l’italien souvent épouvantable…Surtout, si la musicalité des chanteurs est évidente, leurs problèmes vocaux et/ou linguistiques appellent un silence charitable, hormis pour Bernhard Landauer (Caligula), jeune contre-ténor très prometteur, quoique sa déclamation soit fade et que le cynisme du personnage lui échappe, pour Barbara Schlick, bien sûr, et surtout Xenia Meijer (Segesta), lente à se chauffer, mais impressionnante lorsqu’elle repousse fièrement les avances de Caligula ! Malgré ses imperfections, un enregistrement important pour la connaissance d’un style et d’une époque, et pour quelques très beaux moments aussi. »