CD Ariodante (2000)

ARIODANTE

Ariodante

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

L’Arioste/Antonio Salvi

 

ORCHESTRE Orchestre de l’Etat de Bavière
CHOEUR Choeur (dir. Eduard Asimont) de l’Etat de Bavière
DIRECTION Ivor Bolton

Ariodante Ann Murray
Ginevra Joan Rodgers
Polinesso Christopher Robson
Dalinda Julie Kaufmann
Lurcanio Paul Nilon
Il Re di Scozia Umberto Chiummo
Odoardo James Anderson

DATE D’ENREGISTREMENT janvier 2000
LIEU D’ENREGISTREMENT Munich – Staatsoper
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Farao Classics
DISTRIBUTION Integral
DATE DE PRODUCTION septembre 2000
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

 Opéra International – novembre 2000 – appréciation 3 / 5

« Ivor Bolton dirige sagement – mais dignement – une équipe réduite de l’orchestre maison du Bayerische Staatsoper : l’accompagnement des arie de déploration est même fort réussi. La distribution vocale, par contre, est assez inégale. Si Joan Rodgers (avec un superbe « Il mia crudel martiro »), Julie Kaufmann (piquante Dalinda) et Paul Nilon (qui réussit à rendre intéressant le rôle de Lurcanio) sont tout à fait remarquables, il n’en est pas de même des autres solistes. Passons sur l’honnête mais ennuyeux Rè di Scozia d’Umberto Chiummo, qui rate son plus bel air au deuxième acte. Disons charitablement qu’Ann Murray n’a plus les moyens vocaux du rôle-titre… En grande musicienne, elle réussit parfois à faire illusion (« Dopo notte »), mais la ligne de chant accuse une évidente usure : c’est surtout frappant dans « Scherza infida » qu’à force de ruse pourtant, la mezzo maintient à un niveau honorable.

Mais ceci n’est rien en comparaison d’une des prestations vocales parmi les plus pénibles qu’il m’ait été donné d’entendre au disque, à savoir l’incroyable médiocrité du Polinesso de Christopher Robson. Ce triste contre-ténor avait déjà massacré le Serse paru, il y a quelques mois, chez le même éditeur, avec sensiblement la même équipe – Murray, Chiummo, Kaufmann – autour d’lvor Bolton. On redira simplement ici combien c’est constamment laid, dégradant pour la musique de Haendel et affligeant pour nos oreilles. Bref une version d’un intérêt très mitigé. »

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