CD Ariodante (1995)

ARIODANTE

Ariodante

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

L’Arioste/Antonio Salvi

 

ORCHESTRE Freiburger Barockorchester
CHOEUR Wilhelmshavener Vokalenensemble
DIRECTION Nicholas McGegan

Ariodante Lorraine Hunt mezzo-soprano
Ginevra Juliana Gondek soprano
Polinesso Jennifer Lane mezzo-soprano
Dalinda Lisa Saffer soprano
Lurcanio Rufus Müller ténor
Il Re di Scozia Nicolas Cavallier basse
Odoardo Jörn Lindemann

DATE D’ENREGISTREMENT 1995
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Harmonia Mundi
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION mars 1996
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE DDD

Enregistrement réalisé à la suite des représentations au Festival Händel de Göttingen, en 1995

 Critique de cet enregistrement dans :

Crescendo – septembre 1996 – appréciation 9 / 10

« L’expression des émotions et de la psychologie des personnages est ici magnifiée par une musique d’une grande beauté…Les deux rôles les plus simportants sont dévolus à Lorraine Hunt et Juliana Gondek. Leurs qualités vocales et musicales donnent à leur personnage beaucoup de vérité et de profondeur. La première en particulier brille dans des coloratures périlleuses tout autant qu’elle émeut dans la tristesse. Leurs partenaires nous offrent aussi beaucoup de beaux moments, surtout Jennifer Lane (Polinesso) et Nicolas Cavalier (le Roi). Le Freiburger Barockorchester leur apporte un soutien précis, efficace et remarquablement coloré…De la direction de McGegan, on souhaiterait parfois un peu plus de force de conviction, et d’implication dans le drame. »

Opéra International – juillet/août 1996 – appréciation 4 / 5

« Nous ne sommes pas déçus par le chef et ses interprètes…Ceux-ci forcent l’admiration grâce à leur engagement personnel. Ce sont les Ginevra de Juliana Gondek et Ariodante de Lorraine Hunt qui suscitent le plus de contentement. La première nous change agréablement des petites voix baroqueuses si répandues dans ce répertoire ; la seconde charme par sa noblesse héroïque…Le reste de la distribution est homogène, stylé, même si l’on peut rêver de voix plus éperdument lyriques que celles de Lisa Saffer ou Jennifer Lane. Les hommes, le ténor de Lurcanio ou la basse du Re di Scozia, sont un peu trop mesurés, mais rien d’indigne là non plus. McGegan insuffle un vrai souffle à la partition : nous ne le connaissions pas aussi concerné par la scène. Il est habilement aidé, dramatiquement, par le Freiburger Barockorchester, dont la maîtrise instrumentale devient de plus en plus évidente. »

Diapason – avril 1996 – appréciation 5 / 5 – technique 8

« Lorraine Hunt est toujours ce fauve mélancolique, élu et solitaire comme le chevalier Ariodante. Si la ligne mélodique peine parfois à atteindre son but, si la vocalise n’est pas éclatante, du moins le personnage est-il là, fort et attachant. Ses partenaires ont plus de mal à exister….Le timbre de Juliana Gondek est riche, mais le soutien parfois problématique…Rufus Müller évolue dans la bonne tessiture et la voix est jolie : mais il lui manque encore la technique et la vaillance du deuxième acte. Lisa Saffer fait valoir une technique solide, aux dépens du charme et du sens…Mais où est Ariodante ? où est le drame, le danger, la folie, la noire beauté de l’opéra le plus romantique de Haendel ? »