CD Alceste (direction Malgoire 2)

ALCESTE

COMPOSITEUR

Jean-Baptiste LULLY

LIBRETTISTE

Philippe Quinault

 

ORCHESTRE La Grande Ecurie et la Chambre du Roi
CHOEUR Ensemble Vocal Raphaël Passaquet – Enfants de la Maîtrise nationale (dir. Jo Bridier)
DIRECTION Jean-Claude Malgoire

Admète Bruce Brewer
Alceste Felicity Palmer
La Gloire, Céphise Anne-Marie Rodde
La Nymphe de la Seine, Thétis, Diane, une Femme affligée Renée Auphan
Licomède, Cléante, Charon François Loup
Alcide, Eole Max von Egmond
Lychas, Apollon, Alecton John Elwes
La Nymphe des Tuileries, la Nymphe de la Marne, une Nymphe de la Mer, Proserpine Sonia Nighogossian
Straton Marc Vento
Phérès, un Homme affligé, Pluton Pierre-Yves Le Maigat

DATE D’ENREGISTREMENT 1975
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR CBS
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE 33 t

Critique de cet enregistrement dans : 

 Opéra International – décembre 1991

« Les chanteurs et instrumentistes ne possédaient pas encore les règles, style et technique nécessaires pour redonner vie à la tragédie en musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Pourtant, sans être véritablement convaincante, l’intégrale CBS recèle de beaux moments conquis à travers de méritoires efforts et de justes intuitions…A défaut de style réel, certains interprètes réussissent à nous émouvoir : ainsi l’Admète de Bruce Brewer et l’Alceste de Felicity Palmer. Hélas les choeurs ne se hisssent pas au niveau des solistes et de l’orchestre. Le,chef réussit cependant à donner au drame de Quinault éloquence et cohésion dans son déroulement. »

 L’Avant-Scène Opéra « Atys » – 1987

« Une vivante approche…mais le recul du temps permet de mieux mesurer ce qui manque à cette exhumation – réalisée sur instruments anciens – pour être tout à fait convaincante. Et d’abord au niveau du chant, là précisément où Lully fait oeuvre de novateur providentiel, transformant la déclamation à l’italienne en un « art foncièrement gallican », avec cet instinct du mot et ce souci du bien-dire qui, jusqu’à Pelléas, ne cesseront d’être l’une des motivations majeures de l’opéra français. Malgré de louables efforts, les solistes réunis ici ne maîtrisent pas tous le flux souple et naturel du récitatif lullyste, ni ses intentions réalistes « donnant à entendre et à voir ». Un bon point pourtant pour le couple Felicity Palmer (Alceste) – Bruce Brewer (Admète), émouvant de bout en bout, et pour la fraîcheur d’Anne-Marie Rodde (Céphise). Tandis que Jean-Claude Malgoire réussit à faire avancer musique et drame dans un même élan, avec la complicité de la Grande Ecurie, très attentive au style, comme au bonheur des sonorités d’époque. Et malgré des choeurs manifestement dépassés par l’importance de l’enjeu. »