Domenico ALBERTI

Domenico ALBERTI
vers 1710 (Venise) – 1740 (Rome ou Formio)

 

ENDIMIONE
livret de Pietro Metastasio – 1737 – Venise – une copie de la partition est conservée à la Biblioteca del Conservatorio di Musica A. Venturi de Brescia
GALATEA
1738 – Venise
L’OLIMPIADE
livret de Pietro Metastasio – 1739 – Venise
TEMISTOCLE
musique perdue

 

Né à Venise, il étudia la musique avec Antonio Lotti. Il composa des Opéras, des airs chantés, et des sonates pour instruments à clavier pour lesquelles on le connaît le mieux aujourd’hui. Ces sonates utilisent fréquemment un procédé particulier d’accompagnement à la main gauche que l’on appelle la basse d’Alberti. celle-ci consiste en accords arpégés réguliers, dans lesquels la note inférieure résonne en premier, puis la plus haute, ensuite celle du milieu, enfin à nouveau la plus haute. Ce motif est répété. De nos jours, Alberti est considéré comme un compositeur très secondaire : aucune de ses œuvres n’est jouée ou enregistrée de manière régulière, mais la basse d’Alberti fut utilisée par de nombreux musiciens postérieurs et devint un élément important dans tout le répertoire du clavecin et du piano de la période classique, qu’elle participe à symboliser.

De son temps, Alberti était aussi connu comme chanteur. Il s’accompagnait souvent lui-même au clavecin. On connaît peu de détails sur sa vie; néanmoins on sait qu’il accompagna, comme page, l’ambassadeur de Venise lors d’un voyage en 1736 en Espagne où il fut entendu par le fameux castrat Farinelli, lequel fut, à ce qu’on en rapporte, fort impressionné, bien qu’Alberti ne fût qu’un amateur. Alberti fut ensuite engagé par le marquis Molinari à Rome.

Alberti composa également trois opéras (Endimione en 1737, Galatea en 1738 et L’Olimpiade en 1739), dont deux sur des livrets de Métastase, et quelques arias conservés sous forme de manuscrits en Autriche, en Allemagne et en Italie. (Encyclopédie Wikipedia)