CD Admeto

ADMETO, RE DI TESSAGLIA

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

D’après Aurelio Aureli

 

ORCHESTRE The Baroque Opera Orchestra
CHOEUR
DIRECTION Anthony Lewis

Admetus Maureen Lehane contralto
Alcestis Janet Baker mezzo-soprano
Hercules John Kitchener basse
Orindo Jean Temperley ténor
Thrasymedes Margaret Lenski alto
Antigona Sheila Armstrong soprano
Meraspe, Oracle of Apollo Norman Welsby basse

DATE D’ENREGISTREMENT mai 1968
LIEU D’ENREGISTREMENT Birmingham (?)
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Ponto
DISTRIBUTION Abeille Musique
DATE DE PRODUCTION réédition octobre 2004
NOMBRE DE DISQUES 3 ( J. S. Bach – Cantate Geist und Seele – BWV 35 – avec Janet Baker)
CATEGORIE ADD

en anglais (traduction de Geoffrey Dunn)

 

 Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – mars/avril 2005 – appréciation 5 / 5

« Cette version « live » de 1968 (captée peut-être à Birmingham – la plaquette est muette à ce sujet) pourra paraître datée; pourtant elle se voulait déjà fidèle à l’authenticité. Le rôle d’Admetus-Senesino est ainsi dévolu à la mezzo Maureen Lehane, timbre profond où plane l’ombre de Kathleen Ferrier. Lehane, qui fut à Glyndebourne l’une des restauratrices de L’Ormindo de Cavalli (1967) puis une habituée d’Ariodante, pratique des ornements d’une densité marmoréenne. Antigona-Cuzzoni trouve en Sheila Armstrong une plus qu’honnête réincarnation. La voix est sûre, agile et lumineuse : cette piquante Despina de Glyndebourne et Covent Garden des années 1960 étincelle à l’acte II dans « My hopes uncertainly waver like some elusive star ». Du chant classique et sans rhétorique expressive, mais quelle aisance ! Plus datées, en revanche, paraissent les voix masculines, dont l’Hercules fade de John Kitchener.

Une telle exhumation vaut évidemment pour Janet Baker (Alcestis-Faustina), dont le timbre si aisé ment identifiable impose immédiatement son humanité noble et fragile. Bouleversante dès  » Dearest husband, your eyelids are closing « , elle mêle à la noble douleur d’Alceste une gravité incandescente qui est déjà du Gluck. Tragique jusque dans le moindre récitatif, elle est miraculeuse de légèreté dans les apaisements de « Now, all my hopes are passed ». Ouant à la  » façon » Raymond Leppard, jubilatoire et classique (qui fera les beaux jours de la restauration de Georg Friedrich chez Philips), elle n’est pas loin dans la direction d’Anthony Lewis. Le passage du temps ajoute d’ailleurs du charme à ce baroque philharmonique. »

Classica – mars 2005 – appréciation 8 / 10

« …pas réellement mieux distribué que l’ancien Complesso Barocco d’AIan Curtis, mais moins maigre, plus soutenu, plus chaleureux (toute question d’orthodoxie mise à part- déjà la traduction. . .) et, avec Janet Baker en Alceste ( » No cause for tears « ), et presque autant Maureen Lehane (Admetus) et surtout Sheila Armstrong (Antigone), on est aux sommets du chant anglais. »

 Abeille Musique

  « Une interprétation exemplaire, autant du point de vue orchestral que vocal. En 1968, les orchestres baroques anglais commençaient à concurrencer sérieusement les orchestres traditionnels sur le terrain de la musique la plus ancienne. Le Baroque Opera Orchestra dirigé par Anthony Lewis sait admirablement ménager l’équilibre entre la fidélité historique et l’émotion quasi-romantique que dégagent les voix de Janet Baker, Maureen Lehane et Sheila Armstrong. Naturellement, c’est Dame Janet que l’on attend ici, dans un rôle à la mesure de son talent ; son incarnation d’Alceste particulièrement prenante est si bien adaptée au répertoire de Haendel ! «