CD Acis y Galatea

ACIS Y GALATEA

Acis y Galatea

COMPOSITEUR

Antonio de LITERES

LIBRETTISTE

José de Canizares

 

ORCHESTRE Al Ayre Espanol
CHOEUR
DIRECTION Eduardo Lopez Banzo

Acis Lola Casariego mezzo-soprano
Galatea Marta Almajano soprano
Glauco Xenia Meijer mezzo-soprano
Nereida Maria Luz Alvarez soprano
Tisbe Marina Pardo mezzo-soprano
Doris Marisa Roca mezzo-soprano
Momo, Polifemo Jordi Ricart baryton

DATE D’ENREGISTREMENT 10 au 13 mai 1999
LIEU D’ENREGISTREMENT Mallorca – église de Deia
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Deutsche Harmonia Mundi
DISTRIBUTION BMG
DATE DE PRODUCTION janvier 2001
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Goldberg – décembre 2006 – appréciation 5 / 5

« Depuis 1988, date à laquelle il fonda Ai Ayre Espanol, Eduardo Lopez Banzo a centré son intérêt de préférence sur le répertoire espagnol de la première moitié du XVIIIe siècle. Dans une large mesure, la découverte par le public de compositeurs comme Duron ou Literes s’est effectuée parallèlement au parcours du groupe, rigoureux et cohérent dans l’expérimentation de son appréhension historique de ce répertoire. Et comme il fal­ait s’y attendre, les fruits discographiques sont déjà remarquables.

La fable d’Acis et Galatée, qui connut un grand retentissement en Europe à l’époque, est présentée dans la version de Canizares­Literes (1708) adaptée aux conventions théâtrales espagnoles. Personnages sérieux et comiques, séguedilles et coplas côtoient de délicieux airs – Confiado jilguerillo ‘ ou des démonstrations de virtuosité ‘ Si el triunfo que ama. On y entend une magnifique palette de voix féminines, dont certaines des grandes spécialistes de ce répertoire comme Marta Almajano, Maria Luz Alvarez et Lola Casariego, sous la baguette pleine de vie et d’imagination de Banzo qui a donné dans cet ensemble une place privilégiée à la guitare, au théorbe et à l’archiluth de Mike Fentross et de Juan Carias Rivera. »

Classica – juin 2001 – appréciation 5 / 5

« Eduardo Lopez Banzo réussit une fois de plus cette résurrection grâce à un plateau de solistes de premier rang et à un orchestre aux couleurs instrumentales particulièrement chamarrées (guitares, théorbes, archiluths et autres castagnettes) ».

Opéra International – mai 2001 – appréciation 5 / 5

« La direction d’Eduardo Lopez Banzo est d’une vitalité remarquable, et l’on ne s’ennuie pas un instant à l’écoute d’Acis y Galatea. L’ensemble Al Ayre Espanol est irréprochable. Vocalement, l’ouvrage ne présente aucune difficulté majeure et le chef a eu raison de privilégier un plateau très homogène, dépourvu de vedettes, où l’exactitude stylistique l’emporte sur la performance technique; il s’agit ici, avant tout, d’un travail collectif très sérieux. L’on regrettera toutefois que le baryton Jordi Ricart caricature vraiment trop le rôle du « méchant » Polifemo, manifestement dans le but de faire oublier des notes graves qu’il ne possède pas, ou que la mezzo Lola Casariego (Acis) Soit parfois contrainte de grossir sa voix pour compenser des moyens un peu limités. La pureté de timbre de la soprano Marta Almajano (Galatea) est, en revanche, un véritable enchantement. »

Répertoire – avril 2001 – appréciation Recommandé

« Eduardo Lopez Banzo…possède tous les atouts pour nous surprendre : à une instrumentation généreuse s’ajoute un direction dynamique et vigoureuse »… »On remrquera la palette vocale, homogène dans sa distribution, mais en aucun cas uniforme dans l’interprétation »… »A la douceur expressive de l’Acis de Lola Casariego répond une Galatea de toute beauté, incarnée par la lumineuse Maria Almajano »…Un disque fort recommandable… »

Diapason – avril 2001 – appréciation 5 / 5

« Si l’intégralité de la partition semble révélée, les dialogues parlés sont pour l’essentiel omis, atténuant ainsi considérablement l’impact dramatique de l’oeuvre »… »La musique séduit par sa naïveté même et une synthèse assez heureuse de plusieurs styles européens. Eduardo Lopez Banco et son ensemble donnent une interprétation allègre et colorée, sinon très dramatique, jouant sur la liberté rythmique d’un petit effectif, parmi lesquels luths, guitares et percussions impressionnent davantage que les cordes »… »Le baryton Jordi Ricart savoureux dans ses phrases parlées s’avère franchement dépassé par le chant. Lola Casariego affronte une tessiture trop grave pour elle…mais impulse à la phrase une vigueur d’attaque, une subtilité de rythme qui font de son lamento initial un moment très touchant »… »Le fruit juvénile du timbre (de Marta Almajeno) se goûte avec plaisir »… »Une découverte recommandée avec…de vrais moments de bonheur ».